Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1902 30 septembre 1902
Description : 1902/09/30 (A2,N15). 1902/09/30 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776678
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 287
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- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 210-232 sur papier bleu
288 JOURNAL D'AGRICULTURE TRNPICALE No 15 - SEPT. 1902
principalement entre le Mé-Ing et le Mé-
Lao; à B. Machiadi, où je suis passé, il y a
un groupement assez considérable. Mais
partout les indigènes, généralement des
Khamous venus de la rive gauche, n'en
exploitent qu'une minime partie, pour la-
quelle ils payent souvent une légère rede-
vance, nullement légale d'ailleurs aux chefs
de village ou même simplement au premier
occupant, qui a découvert et circonscrit la
forêt de Va-Mieng.
Les exploitants se contentent de dégager
le pied des arbustes sans aucune culture ni
tentative de multiplication ; quatre fois par
an, ils font la récolte des feuilles, la première
étant la meilleure, les feuilles vertes, empilées
par petits paquets et préalablement bouillies
à la vapeur d'eau, sont laissées de côté pen-
dant deux mois et, après cette macération,
vendues, sous le nom de « Mieng » à chi-
quer, environ 12 roupies les 60 kilos.
Les indigènes ignorent que ce même
Mieng, vendu à ce prix dérisoire, n'est autre
chose que du thé; fussent-ils d'ailleurs ren-
seignés, ils ne sauraient point le préparer
convenablement. Mais il est certain que
l'exploitation rationnelle de ces groupements
considérables d'arbres à thé, faite par un
colon expérimenté et à l'aide de chefs coo-
lies importés de Chine ou de Ceylan, donne-
rait d'excellents résultats dans une région
aussi favorisée par la nature. Cette culture
serait même aussi rémunératrice que l'exploi-
tation des forêts de tecks, aujourd'hui l'uni-
que emploi des capitaux européens dans la
région; elle aurait sur celle-ci l'avantage de
nécessiter des capitaux beaucoup moins con-
sidérables et aussi de pouvoir être continuée
indéfiniment, tandis que les réserves de tecks
s'épuisent tous les jours.
Rien n'empêcherait d'ailleurs un forestier
de mener de front les deux exploitations, le
travail du teck présentant cette particularité,
que, bien que les très nombreux ouvriers
qu'il exige doivent de toute nécessité être
loués à l'année, ils n'en sont pas moins sou-
vent inactifs, le plus souvent dans l'attente
d'une crue temporaire qui permet de flotter
- quelques pièces dans les petits ruisseaux, et
à laquelle succède une nouvelle période
d'inactivité, jusqu'au prochain orage. Il est
évident que ces loisirs pourraient être uti-
lisés.
(Extrait de la « Feuille de Renseignements » de
l'Office Colonial, mai 1902).
Une colonie de planteurs de caoutchouc
au Mexique.
Pour compléter les renseignements cités
dans notre n° 14 d'après M. HASTINGS HORNE,
en voici quelques autres empruntés au « In-
dia Rubber W orld»; ils émanent d'une per-
sonne qui a été au Mexique en été 1901, et
ne portent que sur une seule « colonie »,
sise dans l'Etat de Vera-Cruz, d'ailleurs non
dénommée.
Le témoin a noté en cet endroit 18 plan-
teurs qui cultivent le caoutchouc, soit prin-
cipalement, soit accessoirement; tous sont
des Américains des États-Unis.
Trois d'entre eux résident au Mexique de-
puis 1896, onze n'y sont que depuis 1897 et
quatre depuis 1898. A eux tous, ils détien-
nent 6907 acres de terre. Le nombre de
caoutchoutiers mis en place, relevés par le
témoin qui n'a pu enregistrer ceux sur-
venus pendant l'été 1901 étaitde 372.000.
Le nombre d'arbres par acre est variable;
en prenant une moyenne de 3oo, l'auteur
arrive à une superficie de 1240 acres.
Il est bien entendu qu'il ne s'agit là que
d'une localité particulière, et d'entreprises
privées; aucune des grandes compagnies
par actions, qui font tant de bruit et de ré-
clame aux États-Unis, n'a été comprisedans
les relevés de notre témoin de Vera-Cruz.
Nouv Jmp., Ed. LASNIER. Direct. 37. rue St-Lazare, Paris. Le Gérant : E. Bonni.
principalement entre le Mé-Ing et le Mé-
Lao; à B. Machiadi, où je suis passé, il y a
un groupement assez considérable. Mais
partout les indigènes, généralement des
Khamous venus de la rive gauche, n'en
exploitent qu'une minime partie, pour la-
quelle ils payent souvent une légère rede-
vance, nullement légale d'ailleurs aux chefs
de village ou même simplement au premier
occupant, qui a découvert et circonscrit la
forêt de Va-Mieng.
Les exploitants se contentent de dégager
le pied des arbustes sans aucune culture ni
tentative de multiplication ; quatre fois par
an, ils font la récolte des feuilles, la première
étant la meilleure, les feuilles vertes, empilées
par petits paquets et préalablement bouillies
à la vapeur d'eau, sont laissées de côté pen-
dant deux mois et, après cette macération,
vendues, sous le nom de « Mieng » à chi-
quer, environ 12 roupies les 60 kilos.
Les indigènes ignorent que ce même
Mieng, vendu à ce prix dérisoire, n'est autre
chose que du thé; fussent-ils d'ailleurs ren-
seignés, ils ne sauraient point le préparer
convenablement. Mais il est certain que
l'exploitation rationnelle de ces groupements
considérables d'arbres à thé, faite par un
colon expérimenté et à l'aide de chefs coo-
lies importés de Chine ou de Ceylan, donne-
rait d'excellents résultats dans une région
aussi favorisée par la nature. Cette culture
serait même aussi rémunératrice que l'exploi-
tation des forêts de tecks, aujourd'hui l'uni-
que emploi des capitaux européens dans la
région; elle aurait sur celle-ci l'avantage de
nécessiter des capitaux beaucoup moins con-
sidérables et aussi de pouvoir être continuée
indéfiniment, tandis que les réserves de tecks
s'épuisent tous les jours.
Rien n'empêcherait d'ailleurs un forestier
de mener de front les deux exploitations, le
travail du teck présentant cette particularité,
que, bien que les très nombreux ouvriers
qu'il exige doivent de toute nécessité être
loués à l'année, ils n'en sont pas moins sou-
vent inactifs, le plus souvent dans l'attente
d'une crue temporaire qui permet de flotter
- quelques pièces dans les petits ruisseaux, et
à laquelle succède une nouvelle période
d'inactivité, jusqu'au prochain orage. Il est
évident que ces loisirs pourraient être uti-
lisés.
(Extrait de la « Feuille de Renseignements » de
l'Office Colonial, mai 1902).
Une colonie de planteurs de caoutchouc
au Mexique.
Pour compléter les renseignements cités
dans notre n° 14 d'après M. HASTINGS HORNE,
en voici quelques autres empruntés au « In-
dia Rubber W orld»; ils émanent d'une per-
sonne qui a été au Mexique en été 1901, et
ne portent que sur une seule « colonie »,
sise dans l'Etat de Vera-Cruz, d'ailleurs non
dénommée.
Le témoin a noté en cet endroit 18 plan-
teurs qui cultivent le caoutchouc, soit prin-
cipalement, soit accessoirement; tous sont
des Américains des États-Unis.
Trois d'entre eux résident au Mexique de-
puis 1896, onze n'y sont que depuis 1897 et
quatre depuis 1898. A eux tous, ils détien-
nent 6907 acres de terre. Le nombre de
caoutchoutiers mis en place, relevés par le
témoin qui n'a pu enregistrer ceux sur-
venus pendant l'été 1901 étaitde 372.000.
Le nombre d'arbres par acre est variable;
en prenant une moyenne de 3oo, l'auteur
arrive à une superficie de 1240 acres.
Il est bien entendu qu'il ne s'agit là que
d'une localité particulière, et d'entreprises
privées; aucune des grandes compagnies
par actions, qui font tant de bruit et de ré-
clame aux États-Unis, n'a été comprisedans
les relevés de notre témoin de Vera-Cruz.
Nouv Jmp., Ed. LASNIER. Direct. 37. rue St-Lazare, Paris. Le Gérant : E. Bonni.
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