Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1902 30 septembre 1902
Description : 1902/09/30 (A2,N15). 1902/09/30 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776678
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 287
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- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 210-232 sur papier bleu
N° 15 SEPT. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 285
et revient cher. Dans notre cahier de juin, le
regretté SAUSSINE a présenté un calcul chimi-
que basé sur la teneur de la bagasse en car-
bone et qui prouverait qu'en toutes circons-
tances il devrait être plus avantageux de la
convertir en papier et de chauffer avec autre
chose, fût-ce du charbon de terre; mais tous
rapports économiques sont essentiellement
complexes, et la vie donne parfois des dé-
mentis aux raisonnements théoriques les plus
ingénieux et en apparence les mieux établis.
La fibre de coco en Cochinchine :
Textile ou combustible?
L'utilisation industrielle de l'enveloppe fi-
breuse des noix de coco (« coir ») constitue
un revenu de toute première importance dans
certains pays, tel Ceylan.
L'Europe consomme d'énormes quantités
de tapis et de corderies de toutes sortes, fai-
tes en fibre de coco, et il existe des machines
spéciales pour l'extraction de cette fibre;
toutes les maisons de construction de Cey-
lan en vendent; il en est question, de même,
dans l'une des annonces qui paraissent dans
ce Journal.
Contrairement à ce qui a lieu dans les co-
lonies anglaises, l'exploitation méthodique
du coir est inconnue dans les colonies fran-
çaises; pas plus en Extrême-Orient qu'en
Océanie il n'existe, à notre connaissance, au-
cun établissement français outillé mécani-
quement pour l'extraction du coir. Le docu-
ment ci-après montre que l'ignorance n'est
pas la seule cause de cette abstention; c'est
un rapport de M. QUESNEL, administrateur à
Mytho, adressé en 1901 à la Chambre
d'Agriculture de Saïgon qui avait institué
une enquête sur la matière; nous choisissons
cette réponse comme la plus caractéristique:
« Dans tout le nord de l'île de Phu-Tuc,
c'est-à-dire tout le canton de Hoà-quoi, on
cultive le cocotier. La fibre de coco n'y fait
l'objet d'aucun commerce ni d'aucune indus-
trie.
« Les barques qui viennent acheter des
cocos enlèvent l'écorce fibreuse pour alléger
leur chargement et emporter une plus grande
quantité de noix. Ces écorces sont laissées
aux vendeurs des cocos qui ne les utilisent
pas. Elles sont simplement mises à sécher et
servent à la cuisson des aliments.
( Les fabricants d'huile de coco se ser-
vent également de l'écorce fibreuse comme
bois de chauffage, trouvant plus d'économie,
à brûler ces fibres qu'à acheter du bois de
chauffage.
« Les gens d'Annam se servent de ces fi-
bres pour fabriquer des cordages qu'ils vien-
nent vendre en Cochinchine. Il est probable
que cette industrie pourrait se développer.
ici, si le bois de chauffage n'était pas si rare
et ne coûtait pas si cher.
« En effet, des cordes de 12 m. de long et
o m. 01 de diamètre se vendent o s i o. Cel-
les de 24 m. et o m. 02 de diamètre valent
o $ 60. Celles de 45 m. de long sur o. m. 03
vale i $ 5o.
« D'un autre côté, le bois à brûler (cui-duoc)
revient à environ 2 $ go le mètre cube, celui
de Tâyminh vaut 1$40.
« Par suite, les indigènes ont tout bénéfice
à brûler les fibres pour faire leur huile plutôt
que d'en faire des cordes. »
A cette communication de M. QUESNEL, la
Chambre ajoute :
« Il résulte de tous. les avis reçus jusqu'à
ce jour que l'enveloppe fibreuse de la noix
de coco n'est pas exploitée industriellement
en Cochinchine. » D'ailleurs, aucune initia-
tive n'a jamais été prise à cet égard.
Certains membres de la Chambre ayant
émis l'avis que si quelqu'un installait une ou
plusieurs défibreuses de cocos au centre de
la production même, les indigènes lui appor-
teraient tous ces déchets au lieu de les brûler
comme ils le font, il a été décidé de deman-
der à la Direction de l'Agriculture d'étudier
la question, vu que la Chambre se reconnaît
démunie de toute espèce de renseignements
précis sur l'organisation de l'industrie du
coir de coco dans les pays où elle existe.
La vaccination contre la maladie
de la mouche tsé-tsé.
Nous avons signalé, à plusieurs re prises,
les efforts du Dr SCHILLING, de Lome (Togo*
et revient cher. Dans notre cahier de juin, le
regretté SAUSSINE a présenté un calcul chimi-
que basé sur la teneur de la bagasse en car-
bone et qui prouverait qu'en toutes circons-
tances il devrait être plus avantageux de la
convertir en papier et de chauffer avec autre
chose, fût-ce du charbon de terre; mais tous
rapports économiques sont essentiellement
complexes, et la vie donne parfois des dé-
mentis aux raisonnements théoriques les plus
ingénieux et en apparence les mieux établis.
La fibre de coco en Cochinchine :
Textile ou combustible?
L'utilisation industrielle de l'enveloppe fi-
breuse des noix de coco (« coir ») constitue
un revenu de toute première importance dans
certains pays, tel Ceylan.
L'Europe consomme d'énormes quantités
de tapis et de corderies de toutes sortes, fai-
tes en fibre de coco, et il existe des machines
spéciales pour l'extraction de cette fibre;
toutes les maisons de construction de Cey-
lan en vendent; il en est question, de même,
dans l'une des annonces qui paraissent dans
ce Journal.
Contrairement à ce qui a lieu dans les co-
lonies anglaises, l'exploitation méthodique
du coir est inconnue dans les colonies fran-
çaises; pas plus en Extrême-Orient qu'en
Océanie il n'existe, à notre connaissance, au-
cun établissement français outillé mécani-
quement pour l'extraction du coir. Le docu-
ment ci-après montre que l'ignorance n'est
pas la seule cause de cette abstention; c'est
un rapport de M. QUESNEL, administrateur à
Mytho, adressé en 1901 à la Chambre
d'Agriculture de Saïgon qui avait institué
une enquête sur la matière; nous choisissons
cette réponse comme la plus caractéristique:
« Dans tout le nord de l'île de Phu-Tuc,
c'est-à-dire tout le canton de Hoà-quoi, on
cultive le cocotier. La fibre de coco n'y fait
l'objet d'aucun commerce ni d'aucune indus-
trie.
« Les barques qui viennent acheter des
cocos enlèvent l'écorce fibreuse pour alléger
leur chargement et emporter une plus grande
quantité de noix. Ces écorces sont laissées
aux vendeurs des cocos qui ne les utilisent
pas. Elles sont simplement mises à sécher et
servent à la cuisson des aliments.
( Les fabricants d'huile de coco se ser-
vent également de l'écorce fibreuse comme
bois de chauffage, trouvant plus d'économie,
à brûler ces fibres qu'à acheter du bois de
chauffage.
« Les gens d'Annam se servent de ces fi-
bres pour fabriquer des cordages qu'ils vien-
nent vendre en Cochinchine. Il est probable
que cette industrie pourrait se développer.
ici, si le bois de chauffage n'était pas si rare
et ne coûtait pas si cher.
« En effet, des cordes de 12 m. de long et
o m. 01 de diamètre se vendent o s i o. Cel-
les de 24 m. et o m. 02 de diamètre valent
o $ 60. Celles de 45 m. de long sur o. m. 03
vale i $ 5o.
« D'un autre côté, le bois à brûler (cui-duoc)
revient à environ 2 $ go le mètre cube, celui
de Tâyminh vaut 1$40.
« Par suite, les indigènes ont tout bénéfice
à brûler les fibres pour faire leur huile plutôt
que d'en faire des cordes. »
A cette communication de M. QUESNEL, la
Chambre ajoute :
« Il résulte de tous. les avis reçus jusqu'à
ce jour que l'enveloppe fibreuse de la noix
de coco n'est pas exploitée industriellement
en Cochinchine. » D'ailleurs, aucune initia-
tive n'a jamais été prise à cet égard.
Certains membres de la Chambre ayant
émis l'avis que si quelqu'un installait une ou
plusieurs défibreuses de cocos au centre de
la production même, les indigènes lui appor-
teraient tous ces déchets au lieu de les brûler
comme ils le font, il a été décidé de deman-
der à la Direction de l'Agriculture d'étudier
la question, vu que la Chambre se reconnaît
démunie de toute espèce de renseignements
précis sur l'organisation de l'industrie du
coir de coco dans les pays où elle existe.
La vaccination contre la maladie
de la mouche tsé-tsé.
Nous avons signalé, à plusieurs re prises,
les efforts du Dr SCHILLING, de Lome (Togo*
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