Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1902 31 octobre 1902
Description : 1902/10/31 (A2,N16). 1902/10/31 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377668p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 233-248 sur papier bleu
- FIGURES
N° 16 — OCT. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 317
je m'empresserai de vous en envoyer, pour
que vous puissiez les faire étudier.
« Je me mets d'ailleurs à votre entière dis-
position, pour tous renseignements qui pour-
raient vous servir, concernant les cultures et
produits du Mexique. »
Dr RODRIGO LOPEZ Y PARRA.
Nous attendons l'envoi avec impatience, car le
témoignage de notre aimable correspondant est
en contradiction formelle avec l'annotation de
la p. 36 du traité de SADEBECK, Die Kulturge-
waechse der Deutschen Kolonien. Cet auteur dé-
crit en effet l'extraction de l'huile de la pulpe de
l'E. melanococca, et le procédé — cité d'après
SEEMANN, si nous ne nous abusons — est très ana-
logue à celui des noirs d'Afrique.
Dans ces conditions, une confrontatioh des
échantillons botaniques s'impose, et elle sera
d'un intérêt pratique considérable, puisqu'il
s'agit d'un palmier qui, comme nous l'apprend
V M. LOPEZ Y PARRA, approvisionne' aujourd'hui
d'une manière régulière le marché de Hambourg.
, M. le professeur SADEBECK, que nous avons
l'honneur de compter parmi nos lecteurs, a été
précisément, pendant de longues années, à la
tête du Musée botanique de Hambourg; nous
sommes donc bien placés pour tirer l'affaire au
clair, pourvu que M. LOPEZ Y PARNA tienne sa
promesse et nous envoie deiquoi faire procéder à
une détermination botanique et, au besoin, à un
dosage chimique.
~s~S~
Citrons d'Algérie, et acide citrique.
(Lettres Je M. le Dr TRABUT
et de M. G. COUPUT).
La lettre qui suit, de M. le professeur TRABUT,
chef du Service botanique de l'Algérie, se rapporte
à l'enquête engagée par M. J. DE FLORIS dans notre
N° 14. La vraie cause de l'échec serait-elle, pour
M. TRABUT, d'ordre économique? Nous espérons
qu'il voudra bien développer sa pensée un autre
jour.
« Dans le no i5 du « Journal d'Agriculture
Tropicale » je vois, page 282, que des culti-
vateurs algériens auraient par erreur cultivé
le Limettier à fruit doux, en guise de citron.
Je me demande comment cette confusion
serait possible : la Limette douce ou Limon
doux, seulement recherché par les indigènes,
ne présente pas trace d'acidité, c'est un fruit
fade et sucré, avec un parfum spécial.
« De bonnes races de citron existent au Jar"
din d'Essai du Hamma depuis 1856, elles
ont été introduites par M. HARDY et n'ont
jamais cessé de figurer sur les catalogues' de
cet établissement.
« Si l'industrie de l'acide citrique ne s'est
pas implantée en Algérie, ce n'est pas par.
suite d'une confusion d'espèces. C'est pour
d'autres causes. » ',
Veuillez agréer, etc.,
Dr L. TRABUT.
Président de la Société d'Horticulture d'Alger.
D'autre part, le Comice agricole d'Alger (Co-
mité de Colonisation) nous fait parvenir la com-
munication que voici :
« Le Comice agricole d'Alger a étudié
avec intérêt la question posée par le I( Jour-
nal d'Agriculture Tropicale » relativement
à la fabrication de l'acide citrique, et me
charge de vous communiquer ce qui suit :
« 1°. Il n'y a en Algérie ni usine, ni fabri-
cation quelconque d'acide citrique.
« 20 Un essai a été tenté à Alger, il y à
une quarantaine d'années, par feu DESVI-
GNES, pharmacien distingué. L'usine n'a pas
donné de résultats en raison de la faible
quantité du rendement en acide citrique.
« 2° Les citrons, dont le plus grand nombre
n'appartient pas à des variétés acides, n'exis-
tent d'ailleurs en Algérie qu'en quantité
assez limitée, et ne pourraient pas suffir aux
besoins d'une industrie pareille.
« 3° L'Algérie n'exporte pas de citrons ; le
commerce continental reproche à la colonie
de ne pas posséder les bonnes sortes, la plu-
part des ci trons algériens appartenant à di-
verses variétés à grosse peau, à pépins trop
nombreux, pas assez juteuses ou insuffisam.
ment acides.
« Non seulement l'Algérie n'exporte pas de
citrons, mais il en rentre tous les ans pour
une assez forte somme, comme d'ailleurs
aussi d'oranges.
« 40 Le producteur algérien vend mal ses
citrons, en dehors des quelques mois d'été,
mais à cette époque ils sont rares ; d'autre
part, le citron est de conservation difficile.
« 5° Le climat de la colonie ne s'oppose
nullement à la production de citrons bien
faits, jaune d'or, sans pépins, très juteux et
acides ; les quelques arbres des bonnes va-
riétés qui y existent, manifestent une bonne
végétation. 1 -',
je m'empresserai de vous en envoyer, pour
que vous puissiez les faire étudier.
« Je me mets d'ailleurs à votre entière dis-
position, pour tous renseignements qui pour-
raient vous servir, concernant les cultures et
produits du Mexique. »
Dr RODRIGO LOPEZ Y PARRA.
Nous attendons l'envoi avec impatience, car le
témoignage de notre aimable correspondant est
en contradiction formelle avec l'annotation de
la p. 36 du traité de SADEBECK, Die Kulturge-
waechse der Deutschen Kolonien. Cet auteur dé-
crit en effet l'extraction de l'huile de la pulpe de
l'E. melanococca, et le procédé — cité d'après
SEEMANN, si nous ne nous abusons — est très ana-
logue à celui des noirs d'Afrique.
Dans ces conditions, une confrontatioh des
échantillons botaniques s'impose, et elle sera
d'un intérêt pratique considérable, puisqu'il
s'agit d'un palmier qui, comme nous l'apprend
V M. LOPEZ Y PARRA, approvisionne' aujourd'hui
d'une manière régulière le marché de Hambourg.
, M. le professeur SADEBECK, que nous avons
l'honneur de compter parmi nos lecteurs, a été
précisément, pendant de longues années, à la
tête du Musée botanique de Hambourg; nous
sommes donc bien placés pour tirer l'affaire au
clair, pourvu que M. LOPEZ Y PARNA tienne sa
promesse et nous envoie deiquoi faire procéder à
une détermination botanique et, au besoin, à un
dosage chimique.
~s~S~
Citrons d'Algérie, et acide citrique.
(Lettres Je M. le Dr TRABUT
et de M. G. COUPUT).
La lettre qui suit, de M. le professeur TRABUT,
chef du Service botanique de l'Algérie, se rapporte
à l'enquête engagée par M. J. DE FLORIS dans notre
N° 14. La vraie cause de l'échec serait-elle, pour
M. TRABUT, d'ordre économique? Nous espérons
qu'il voudra bien développer sa pensée un autre
jour.
« Dans le no i5 du « Journal d'Agriculture
Tropicale » je vois, page 282, que des culti-
vateurs algériens auraient par erreur cultivé
le Limettier à fruit doux, en guise de citron.
Je me demande comment cette confusion
serait possible : la Limette douce ou Limon
doux, seulement recherché par les indigènes,
ne présente pas trace d'acidité, c'est un fruit
fade et sucré, avec un parfum spécial.
« De bonnes races de citron existent au Jar"
din d'Essai du Hamma depuis 1856, elles
ont été introduites par M. HARDY et n'ont
jamais cessé de figurer sur les catalogues' de
cet établissement.
« Si l'industrie de l'acide citrique ne s'est
pas implantée en Algérie, ce n'est pas par.
suite d'une confusion d'espèces. C'est pour
d'autres causes. » ',
Veuillez agréer, etc.,
Dr L. TRABUT.
Président de la Société d'Horticulture d'Alger.
D'autre part, le Comice agricole d'Alger (Co-
mité de Colonisation) nous fait parvenir la com-
munication que voici :
« Le Comice agricole d'Alger a étudié
avec intérêt la question posée par le I( Jour-
nal d'Agriculture Tropicale » relativement
à la fabrication de l'acide citrique, et me
charge de vous communiquer ce qui suit :
« 1°. Il n'y a en Algérie ni usine, ni fabri-
cation quelconque d'acide citrique.
« 20 Un essai a été tenté à Alger, il y à
une quarantaine d'années, par feu DESVI-
GNES, pharmacien distingué. L'usine n'a pas
donné de résultats en raison de la faible
quantité du rendement en acide citrique.
« 2° Les citrons, dont le plus grand nombre
n'appartient pas à des variétés acides, n'exis-
tent d'ailleurs en Algérie qu'en quantité
assez limitée, et ne pourraient pas suffir aux
besoins d'une industrie pareille.
« 3° L'Algérie n'exporte pas de citrons ; le
commerce continental reproche à la colonie
de ne pas posséder les bonnes sortes, la plu-
part des ci trons algériens appartenant à di-
verses variétés à grosse peau, à pépins trop
nombreux, pas assez juteuses ou insuffisam.
ment acides.
« Non seulement l'Algérie n'exporte pas de
citrons, mais il en rentre tous les ans pour
une assez forte somme, comme d'ailleurs
aussi d'oranges.
« 40 Le producteur algérien vend mal ses
citrons, en dehors des quelques mois d'été,
mais à cette époque ils sont rares ; d'autre
part, le citron est de conservation difficile.
« 5° Le climat de la colonie ne s'oppose
nullement à la production de citrons bien
faits, jaune d'or, sans pépins, très juteux et
acides ; les quelques arbres des bonnes va-
riétés qui y existent, manifestent une bonne
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