Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1902 31 août 1902
Description : 1902/08/31 (A2,N14). 1902/08/31 (A2,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377666v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 246
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- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 251
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- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 255
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- .......... Page(s) .......... 256
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, n°s 194-209, sur papier bleu
- FIGURES
N° 14 — AÔUT 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 253
« La plus grande confusion règne encore
sur l'époque de la floraison des Hevea.
« En réalité, dans le Bas-Amazone la flo-
raison des différents Hevea' coïncide avec le
commencement de l'époque sèche et c'est
pendant la maturation des fruits que l'ex-
traction du caoutchouc se fait. Pour le Hevea
brasiliensis, la floraison a lieu dans la seconde
moitié de juin ou pendant le moisde juillet.
« Il peut y avoir une seconde floraison au
mois d'octobre ou de novembre. Cette seconde
floraison, qui est précédée d'une chute plus
ou moins complète des feuilles, est toujours
moins abondante que celle du mois de juin
ou de juillet.
« Il est clair que les fruits provenant de la
seconde floraison mûrissent plus tard que
les autres, quelquefois seulement au mois
de juin. D'après un rapport de M. DERRY,
cité par M. VILBOUCHEVITCH dans le « Jour-
nal d'Agriculture Tropicale » n° 5, p. 137,
Il y aurait un phénomène analogue dans les
Hevea cultivés dans la presqu'île de Malacca,
où il y aurait également, à côté de la florai-
son principale en mars, une seconde florai-
son au mois de septembre.
« Aux environs de Para, les fruits de
Hevea brasiliensis commencent à mûrir au
mois de décembre ou de janvier, mais leur
déhiscence ne s'opère que pendant les jours
les plus secs et les plus ensoleillés de la sai-
son pluvieuse. C'est alors que l'on entend,
surtout pendant les heures les plus chaudes
de l'après-midi, les craquements caractéris-
tiques qui accompagnent la déhiscence des
capsules.
« Dans les affluents de la rive droite du
Haut-Amazone, les phénomènes périodi-
ques de la vie des Hevea paraissent coïncider
plus ou moins avec les mêmes époques
dans le Bas-Amazone. »
Etat d'avancement de la culture du
caoutchouc au Mexique.
Extrait du « Agricultural Bulletin a deSingapour,
décembre 1901, p. 123 :
Mr. H. HASTINGS HORNE, consul britan-
nique à Mexico, écrit au Secrétaire de la
Chambre de Commerce de Singapour, à la
date du 7 septembre 190.1 :
« A l'heure actuelle, il n'existe pour ainsi
dire pas d'exportation de caoutchouc du
Mexique ; je n'ai pu relever que quarante
tonnes embarquées dans l'Etat de Chiapas
et dix tonnes à Coatzacoalca6, port de l'Etat
de Vera-Cruz. On ne saurait en établir le
prix de production, car ce caoutchouc, pro-
venant d'arbres sauvages, est recueilli par
des Indiens et vendu par eux aux traitants
qui viennent aux embouchures des fleuves.
Plusieurs Compagnies et particuliers, en
majorité nurd-américains, ont planté d'ar-
bres à caoutchouc de vastes superficies de
terres; plusieurs plantations comptent de
deux à quatre cent mille arbres (à raison
d'environ 180 par acre), et il est question de
leur donner encore beaucoup plus d'ex-
tension.
« Les Américains fondent de grandes espé-
rances sur les bénéfices que donnera la cul-
ture du caoutchouc au Mexique; mais, jus-
qu'ici, il est impossible d'appuyer ces espé-
rances sur des résultats authentiques, car
les plantations n'ont pas encore atteint l'âge
de sept ans, qui est celui où le Castilloa com-
mence à produire ».
L'huile de thé de M. Gilbert.
Dans notre cahier de septembre 1901, nous avons
publié un dossier fort complet, sur l' « huile de
thé » ; ce nom désigne une h;uile que les Chinois
extraient des graines du Camellia drlJpitera Hoo-
KER, espèce sauvage, voisine du théier cultivé. En
même temps, nous avons donné différents docu-
ments se rapportant à des essais d'utilisation ana-
logue des graines du théier vrai, essais fait par des
planteurs anglo-indiens, tels que M. DRUMMOND
DEANE dans le Travancore et M. OLIVIER COLLETT
à Ceylan. Il en résultait:
Que l'huile de thé contient de la saponine, qui
est un poison ; à moins qu'elle n'ait été extraite à
chaud ; en effet, une température élevée détruit la
saponine ;
Que l'extraction de la matière grasse contenue
dans les graines du théier n'a jamais réussi à se
constituer comme industrie régulière, dans aucun
des pays où le thé est cultivé en grand par des
Européens.
Le « Bulletin Economique de l'Indo-Chine», de
février 1902, nous répond en citant le cas d'un
« La plus grande confusion règne encore
sur l'époque de la floraison des Hevea.
« En réalité, dans le Bas-Amazone la flo-
raison des différents Hevea' coïncide avec le
commencement de l'époque sèche et c'est
pendant la maturation des fruits que l'ex-
traction du caoutchouc se fait. Pour le Hevea
brasiliensis, la floraison a lieu dans la seconde
moitié de juin ou pendant le moisde juillet.
« Il peut y avoir une seconde floraison au
mois d'octobre ou de novembre. Cette seconde
floraison, qui est précédée d'une chute plus
ou moins complète des feuilles, est toujours
moins abondante que celle du mois de juin
ou de juillet.
« Il est clair que les fruits provenant de la
seconde floraison mûrissent plus tard que
les autres, quelquefois seulement au mois
de juin. D'après un rapport de M. DERRY,
cité par M. VILBOUCHEVITCH dans le « Jour-
nal d'Agriculture Tropicale » n° 5, p. 137,
Il y aurait un phénomène analogue dans les
Hevea cultivés dans la presqu'île de Malacca,
où il y aurait également, à côté de la florai-
son principale en mars, une seconde florai-
son au mois de septembre.
« Aux environs de Para, les fruits de
Hevea brasiliensis commencent à mûrir au
mois de décembre ou de janvier, mais leur
déhiscence ne s'opère que pendant les jours
les plus secs et les plus ensoleillés de la sai-
son pluvieuse. C'est alors que l'on entend,
surtout pendant les heures les plus chaudes
de l'après-midi, les craquements caractéris-
tiques qui accompagnent la déhiscence des
capsules.
« Dans les affluents de la rive droite du
Haut-Amazone, les phénomènes périodi-
ques de la vie des Hevea paraissent coïncider
plus ou moins avec les mêmes époques
dans le Bas-Amazone. »
Etat d'avancement de la culture du
caoutchouc au Mexique.
Extrait du « Agricultural Bulletin a deSingapour,
décembre 1901, p. 123 :
Mr. H. HASTINGS HORNE, consul britan-
nique à Mexico, écrit au Secrétaire de la
Chambre de Commerce de Singapour, à la
date du 7 septembre 190.1 :
« A l'heure actuelle, il n'existe pour ainsi
dire pas d'exportation de caoutchouc du
Mexique ; je n'ai pu relever que quarante
tonnes embarquées dans l'Etat de Chiapas
et dix tonnes à Coatzacoalca6, port de l'Etat
de Vera-Cruz. On ne saurait en établir le
prix de production, car ce caoutchouc, pro-
venant d'arbres sauvages, est recueilli par
des Indiens et vendu par eux aux traitants
qui viennent aux embouchures des fleuves.
Plusieurs Compagnies et particuliers, en
majorité nurd-américains, ont planté d'ar-
bres à caoutchouc de vastes superficies de
terres; plusieurs plantations comptent de
deux à quatre cent mille arbres (à raison
d'environ 180 par acre), et il est question de
leur donner encore beaucoup plus d'ex-
tension.
« Les Américains fondent de grandes espé-
rances sur les bénéfices que donnera la cul-
ture du caoutchouc au Mexique; mais, jus-
qu'ici, il est impossible d'appuyer ces espé-
rances sur des résultats authentiques, car
les plantations n'ont pas encore atteint l'âge
de sept ans, qui est celui où le Castilloa com-
mence à produire ».
L'huile de thé de M. Gilbert.
Dans notre cahier de septembre 1901, nous avons
publié un dossier fort complet, sur l' « huile de
thé » ; ce nom désigne une h;uile que les Chinois
extraient des graines du Camellia drlJpitera Hoo-
KER, espèce sauvage, voisine du théier cultivé. En
même temps, nous avons donné différents docu-
ments se rapportant à des essais d'utilisation ana-
logue des graines du théier vrai, essais fait par des
planteurs anglo-indiens, tels que M. DRUMMOND
DEANE dans le Travancore et M. OLIVIER COLLETT
à Ceylan. Il en résultait:
Que l'huile de thé contient de la saponine, qui
est un poison ; à moins qu'elle n'ait été extraite à
chaud ; en effet, une température élevée détruit la
saponine ;
Que l'extraction de la matière grasse contenue
dans les graines du théier n'a jamais réussi à se
constituer comme industrie régulière, dans aucun
des pays où le thé est cultivé en grand par des
Européens.
Le « Bulletin Economique de l'Indo-Chine», de
février 1902, nous répond en citant le cas d'un
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