Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1902 30 septembre 1902
Description : 1902/09/30 (A2,N15). 1902/09/30 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776678
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 210-232 sur papier bleu
282 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N°i5 SEPT. 1902
Citrons cultivés pour l'acide.
Lettre de M. CH. RIVIÈRE.
La production de l'acide citrique, avec des
citrons, est-elle rémunératrice? Telle est la
question que pose M. DE FLORIS dans le n" 14.
Deux points de vue économiques sont à
envisager :
1° La fructification des citronniers est-elle
assez abondante dans la région pour entre-
tenir une usine?
20 Puis, point très important à élucider,
quelle est la variété qui y est cultivée?
Si je réponds pour l'Algérie, la Tunisie et
le bassin méditerranéen en général, je dirai
que les échecs subis dans la fabrication de
l'acide citrique proviennent des mauvaises
variétés qui ont été employées, en d'autres
termes, dans le plus grand nombre des cas,
on a cultivé des limeitiers à fruits doux, au
lieu de limoniers à fruits acides.
En Algérie on récoltait des fruits à peine
acidulés, quelquefois parfumés, revêtus
d'une peau très épaisse : les quelques tenta-
tives de fabrication d'acide citrique étaient
faites avec ces produits.
Frappé par cette observation, d'ailleurs
fortement indiquée par Risso et POITEAU au
commencement du siècle dernier, j'ai rap-
porté de Naples et de Palerme, en 1869, les
citronniers de ce nom dont les fruits, objet
d'une forte exportation, avaient alors un si
grand succès sur les marchés américains
pour la confection des limonades acides.
Ces fruits sont pleins, juteux, très acides,
à peau fine, souvent sans pépins, et les ar-
bres sont très fructifères.
La greffe seule assure le maintien de ces
qualités.
La question économique reste complexe
et ne peut être généralisée : dans certains
pays chauds où la demande est grande ou
dans ceux qui sont à la porte de l'Europe, la
consommation directe absorbe la produc-
tion.
CH. RIVIÈRE.
Limons et citrons.
Lettre de M. JULES GRISARD.
M. J. Grisard nous fait observer, à l'occasion des
notes de M. DE FLORIS et de M. RIVIÈRE :
« Il faudrait se mettre d'accord sur la va-
leur exacte du mot CITRON.
« Le CITRON VRAI OU CÉDRAT (Citrus me-
dica var. Cedra, syn. Citrus Cedra GALL.)
est précisément celui qui conviendrait le
moins dans l'espèce, tandis que le LIMON,
improprement appelé CITRON (C. medicavar.
limonum, syn. C. limonum Risso) s'y prête
admirablement par sa richesse en jus. Il
faudrait, bien entendu, choisir les variétés à
fruits acides, comme l'indique M. RIVIÈRE ».
Moyens d'augmenter la consommation
de vanille en France.
Lettre de M. Léon TOUCHAIS.
La petite étude statistique et commerciale sur
la vanille, publiée dans notre n° 12, et où nous
rappellions que la consommation de cette denrée
en France ne dépasse pas un gramme par habi-
tant et par an, nous vaut quelques observations
très justes de M. LÈON TOUCHAIS, auteur de la
note sur la culture de la vanille à Mayotte parue
dans notre n° 8 :
La consommation de la vanille est trop
faible en France parce que le commerce de
détail vent toujours la gousse au prix très
élevé de o fr. 5o à o fr. 75 la gousse, tandis
que la belle gousse devrait se vendre au
maximum o fr. 25.
A ce prix de la vanille, la vanilline artifi-
cielle, plus ou moins falsifiée et nuisible à
la santé, vendue sous le nom de a sucre
vanillé », « poudre de vanille », etc., etc.,
cesseront d'exister, et la consommation de
vanille augmenterait dans de fortes propor-
tions, à raison de plusieurs grammes par
habitant.
« Il faudrait aussi que la presse s'en mêle
et fasse une propagande à ce parfum, dont
la production est d'un intérêt vital pour les
colonies fra nçaises.
« Il faudrait enfin que le consommateur
soit sûr que dans tel ou tel « gâteau à la
vanille» ou telle ( crème à la vanille » on a
Citrons cultivés pour l'acide.
Lettre de M. CH. RIVIÈRE.
La production de l'acide citrique, avec des
citrons, est-elle rémunératrice? Telle est la
question que pose M. DE FLORIS dans le n" 14.
Deux points de vue économiques sont à
envisager :
1° La fructification des citronniers est-elle
assez abondante dans la région pour entre-
tenir une usine?
20 Puis, point très important à élucider,
quelle est la variété qui y est cultivée?
Si je réponds pour l'Algérie, la Tunisie et
le bassin méditerranéen en général, je dirai
que les échecs subis dans la fabrication de
l'acide citrique proviennent des mauvaises
variétés qui ont été employées, en d'autres
termes, dans le plus grand nombre des cas,
on a cultivé des limeitiers à fruits doux, au
lieu de limoniers à fruits acides.
En Algérie on récoltait des fruits à peine
acidulés, quelquefois parfumés, revêtus
d'une peau très épaisse : les quelques tenta-
tives de fabrication d'acide citrique étaient
faites avec ces produits.
Frappé par cette observation, d'ailleurs
fortement indiquée par Risso et POITEAU au
commencement du siècle dernier, j'ai rap-
porté de Naples et de Palerme, en 1869, les
citronniers de ce nom dont les fruits, objet
d'une forte exportation, avaient alors un si
grand succès sur les marchés américains
pour la confection des limonades acides.
Ces fruits sont pleins, juteux, très acides,
à peau fine, souvent sans pépins, et les ar-
bres sont très fructifères.
La greffe seule assure le maintien de ces
qualités.
La question économique reste complexe
et ne peut être généralisée : dans certains
pays chauds où la demande est grande ou
dans ceux qui sont à la porte de l'Europe, la
consommation directe absorbe la produc-
tion.
CH. RIVIÈRE.
Limons et citrons.
Lettre de M. JULES GRISARD.
M. J. Grisard nous fait observer, à l'occasion des
notes de M. DE FLORIS et de M. RIVIÈRE :
« Il faudrait se mettre d'accord sur la va-
leur exacte du mot CITRON.
« Le CITRON VRAI OU CÉDRAT (Citrus me-
dica var. Cedra, syn. Citrus Cedra GALL.)
est précisément celui qui conviendrait le
moins dans l'espèce, tandis que le LIMON,
improprement appelé CITRON (C. medicavar.
limonum, syn. C. limonum Risso) s'y prête
admirablement par sa richesse en jus. Il
faudrait, bien entendu, choisir les variétés à
fruits acides, comme l'indique M. RIVIÈRE ».
Moyens d'augmenter la consommation
de vanille en France.
Lettre de M. Léon TOUCHAIS.
La petite étude statistique et commerciale sur
la vanille, publiée dans notre n° 12, et où nous
rappellions que la consommation de cette denrée
en France ne dépasse pas un gramme par habi-
tant et par an, nous vaut quelques observations
très justes de M. LÈON TOUCHAIS, auteur de la
note sur la culture de la vanille à Mayotte parue
dans notre n° 8 :
La consommation de la vanille est trop
faible en France parce que le commerce de
détail vent toujours la gousse au prix très
élevé de o fr. 5o à o fr. 75 la gousse, tandis
que la belle gousse devrait se vendre au
maximum o fr. 25.
A ce prix de la vanille, la vanilline artifi-
cielle, plus ou moins falsifiée et nuisible à
la santé, vendue sous le nom de a sucre
vanillé », « poudre de vanille », etc., etc.,
cesseront d'exister, et la consommation de
vanille augmenterait dans de fortes propor-
tions, à raison de plusieurs grammes par
habitant.
« Il faudrait aussi que la presse s'en mêle
et fasse une propagande à ce parfum, dont
la production est d'un intérêt vital pour les
colonies fra nçaises.
« Il faudrait enfin que le consommateur
soit sûr que dans tel ou tel « gâteau à la
vanille» ou telle ( crème à la vanille » on a
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 26/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63776678/f26.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63776678/f26.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63776678/f26.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63776678
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63776678
Facebook
Twitter