Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1902 30 septembre 1902
Description : 1902/09/30 (A2,N15). 1902/09/30 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776678
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 210-232 sur papier bleu
278 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 15 SEPT. 1902
laire sur l'année igoo, publié sous le n° 78, comme
annexe du « Mon. off. du Commerce » du 2 jan-
vier 1902. Ceux de nos lecteurs qui se trouveraient
embarassés par les détails incidents concernant
les caoutchoucs, trouveront toutes les explications
utiles dans notre édition française des « Plantes à
Caoutchouc » de WARBURG. D'après cetauteur,
le jelutong ou telutong serait le produit des Dyera
costulata et D. Maingayi.
Nous ne reproduisons aujourd'hui que la
première partie du chapitre Gutta-Percha de
M. DE JOUFFROY D'ABBANS ; le reste, concernant l'ex-
traction des feuilles, a déjà été cité dans notre
article de décembre jgoi.
Les statistiques officielles, en ce qui con-
cerne la gutta-percha, sont des plus confuses.
Elles distinguent entre la gutta vraie (pro-
per) et les guttas inférieures. Or, la gutta
dite vraie est très souvent fausse et le plus
souvent impure, mélangée aux substances
les plus inattendues. Les soi-disant guttas
inférieures se rapprochent beaucoup plus
du caoutchouc que delà gutta-percha. D'ail-
leurs, le nom « gutta » ne veut pas dire autre
chose que gomme.
Ainsi, la « gutta garip » est du caoutchouc,
produit du Willughbeia firma, la « gutta
ramboun », également caoutchouc, produit
du Ficus elastica, etc.
Les Malais appellent « gutta taban » la
gutta-percha, produit du Dichopsis oblongi-
folia; « guttasungei », la gutta-percha, pro-
duit du Payena Leerii. Ces deux espèces,
dont la première est très supérieure à la se-
conde, sont, à vrai dire, la seule gutta percha
ayant les propriétés isolantes et de plasticité
qui en constituent la valeur industrielle.
L'article gutta-percha du commerce est un
mélange de diverses gommes, composé par
les négociants chinois d'après les recettes
connues d'euxseuls. Depuis quelques temps,
ces Chinois importent de Londres une gomme
africaine ou américaine pour leurs mé-
langes.
Le total des exportations de gutta-percha
(dite vraie) a été en 1900 de 97.000 piculsde
60 kg., en augmentation de 19.000 piculssur
1899. Celui des guttas inférieures est de
95.000 piculs, en diminution. Cette gutta
inférieure est principalement la gomme très
blanche de l'arbre malais dit juletong, dont
j'ai vu des spécimens, hauts de 60 à 80 mètres,
donner en une saignée 200 livres de suc.
Cette gomme vaut à peine 8 dollars mexi-
cains le picul, alors que la gutta-percha du
poko taban, pure sans mélange, a atteint le
prix de 600 dollars mexicains. Il est vrai
que l'on n'en trouverait pas aisément 100 pi-
culs dans toute la Malaisie.
La France a acheté à Singapore 8.900 pi-
culs de gutta-percha (dite vraie) pour une
sommme de 1.100.000 dollars mexicains.
Cela représente une valeur moyenne de
123 dollars le picul, prix bas pour cet arti-
cle.
La qualité aura été en conséquence.
Débouché pour la farine de manioc.
MM. W. & C. PANTIN, 147 Upper Thames-
Street, London E. C., écrivent à l'Imperial Insti-
tute :
Le commerce européen réclame de la fa-
rine de manioc, grossière (« coarse ») et très
bon marché, pour usages industriels. On
nous en a offert du Brésil, qui reviendrait à
peu près à £ 61atonne, rendue à Hambourg.
Les personnes qui auraient quelque chose
dans ce genre à nous proposer seront les-
bienvenues. Nous croyons qu'on pourrait
traiter de grandes quantités.
La Rédaction de l' « Agricultural News »
de Bridgetown, qui reproduit cette invitation
dans son numéro du ig juillet 1902, fait
observer qu'on pourrait probablement sa-
tisfaire aux mêmes exigences industrielles
avec de la farine de patates douces, mais que-
cette dernière ne saurait guère être livrée à
moins de £ 9 la.tonne. •
t
Le gambier : Une industrie agricole
recommandée aux Européens
Le Ministère publie dans le « Moniteur officiel
du Commerce » du 2 janvier Ig02 - donc, avec
un an de retard les lignes suivantes de M. de
JOUFFROY D'ABBANS, consul de France à Singapore,
concernant l'exportation de gambier pendant
l'année 1900 :
Les exportations totales de la colonie eh
gambier ont atteint le chiffre de 785.000pi-
laire sur l'année igoo, publié sous le n° 78, comme
annexe du « Mon. off. du Commerce » du 2 jan-
vier 1902. Ceux de nos lecteurs qui se trouveraient
embarassés par les détails incidents concernant
les caoutchoucs, trouveront toutes les explications
utiles dans notre édition française des « Plantes à
Caoutchouc » de WARBURG. D'après cetauteur,
le jelutong ou telutong serait le produit des Dyera
costulata et D. Maingayi.
Nous ne reproduisons aujourd'hui que la
première partie du chapitre Gutta-Percha de
M. DE JOUFFROY D'ABBANS ; le reste, concernant l'ex-
traction des feuilles, a déjà été cité dans notre
article de décembre jgoi.
Les statistiques officielles, en ce qui con-
cerne la gutta-percha, sont des plus confuses.
Elles distinguent entre la gutta vraie (pro-
per) et les guttas inférieures. Or, la gutta
dite vraie est très souvent fausse et le plus
souvent impure, mélangée aux substances
les plus inattendues. Les soi-disant guttas
inférieures se rapprochent beaucoup plus
du caoutchouc que delà gutta-percha. D'ail-
leurs, le nom « gutta » ne veut pas dire autre
chose que gomme.
Ainsi, la « gutta garip » est du caoutchouc,
produit du Willughbeia firma, la « gutta
ramboun », également caoutchouc, produit
du Ficus elastica, etc.
Les Malais appellent « gutta taban » la
gutta-percha, produit du Dichopsis oblongi-
folia; « guttasungei », la gutta-percha, pro-
duit du Payena Leerii. Ces deux espèces,
dont la première est très supérieure à la se-
conde, sont, à vrai dire, la seule gutta percha
ayant les propriétés isolantes et de plasticité
qui en constituent la valeur industrielle.
L'article gutta-percha du commerce est un
mélange de diverses gommes, composé par
les négociants chinois d'après les recettes
connues d'euxseuls. Depuis quelques temps,
ces Chinois importent de Londres une gomme
africaine ou américaine pour leurs mé-
langes.
Le total des exportations de gutta-percha
(dite vraie) a été en 1900 de 97.000 piculsde
60 kg., en augmentation de 19.000 piculssur
1899. Celui des guttas inférieures est de
95.000 piculs, en diminution. Cette gutta
inférieure est principalement la gomme très
blanche de l'arbre malais dit juletong, dont
j'ai vu des spécimens, hauts de 60 à 80 mètres,
donner en une saignée 200 livres de suc.
Cette gomme vaut à peine 8 dollars mexi-
cains le picul, alors que la gutta-percha du
poko taban, pure sans mélange, a atteint le
prix de 600 dollars mexicains. Il est vrai
que l'on n'en trouverait pas aisément 100 pi-
culs dans toute la Malaisie.
La France a acheté à Singapore 8.900 pi-
culs de gutta-percha (dite vraie) pour une
sommme de 1.100.000 dollars mexicains.
Cela représente une valeur moyenne de
123 dollars le picul, prix bas pour cet arti-
cle.
La qualité aura été en conséquence.
Débouché pour la farine de manioc.
MM. W. & C. PANTIN, 147 Upper Thames-
Street, London E. C., écrivent à l'Imperial Insti-
tute :
Le commerce européen réclame de la fa-
rine de manioc, grossière (« coarse ») et très
bon marché, pour usages industriels. On
nous en a offert du Brésil, qui reviendrait à
peu près à £ 61atonne, rendue à Hambourg.
Les personnes qui auraient quelque chose
dans ce genre à nous proposer seront les-
bienvenues. Nous croyons qu'on pourrait
traiter de grandes quantités.
La Rédaction de l' « Agricultural News »
de Bridgetown, qui reproduit cette invitation
dans son numéro du ig juillet 1902, fait
observer qu'on pourrait probablement sa-
tisfaire aux mêmes exigences industrielles
avec de la farine de patates douces, mais que-
cette dernière ne saurait guère être livrée à
moins de £ 9 la.tonne. •
t
Le gambier : Une industrie agricole
recommandée aux Européens
Le Ministère publie dans le « Moniteur officiel
du Commerce » du 2 janvier Ig02 - donc, avec
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JOUFFROY D'ABBANS, consul de France à Singapore,
concernant l'exportation de gambier pendant
l'année 1900 :
Les exportations totales de la colonie eh
gambier ont atteint le chiffre de 785.000pi-
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