Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1902 30 septembre 1902
Description : 1902/09/30 (A2,N15). 1902/09/30 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776678
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 287
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- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 210-232 sur papier bleu
j
(
N° 15 SEPT. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 271
d'acide sulfurique, étendu de 6 fois son poids
d'eau; on abandonne le mélange à lui-même
pendant dix jours, le citrate se trouve changé
en sulfate (plâtre) et l'acide citrique devient
libre ; on délaie le tout dans l'eau bouillante ;
on décante; on lave le sulfate de chaux,
toujours encore imprégné d'acide citrique ;
et enfin, on évapore la liqueur jusqu'à ce
qu'elle marque au densi-mètre 1,21, ce qui
détermine la cristallisation de l'acide ci-
trique. On la purifie (on raffine) en redissol-
vant les cristaux et en provoquant une nou-
velle cristallisation.
Un litre de jus concentré au douzième,
contient approximativement 5oo gr. d'acide
citrique, pouvant produire 635 gr. de citrate
de chaux.
PAUL DES GROTTES.
Paris, 19 août 1902.
Le Séchage du Cacao
Critique des séchoirs rotatifs. Les installations mixtes de Trinidad. Desiderata, au point de vue
du Costa-Rica.
D'après M. H. PITTIER.
Dans notre cahier d'août, M. F. MAIN a décrit
les séchoirs à cacao, système GUARDIOLA; on lira.
avec intérêt les considérations que ces mêmes
appareils suggèrent à M. HENRI PITTIER, direc-
teurde l'Institut Physico-Géographique deSan José
et collaborateur du « Journal d'Agriculture Tro-
picale »; nous les empruntons à un article paru
dans le « Boletin Il dudit Institut, année 1902
(n° 14). La description de PREUSS, dont le chapitre
Dessiccation occupe une vingtaine de pages in-8°,
avec plusieurs figures, est aujourd'hui à la portée
de tout le monde, grâce à l'édition française de la
« Soc. d'Et. Coloniales » de Bruxelles, dont on
trouvera l'indication exacte dans nos Annonces.
Dernièrement, M. WATTS, le très habile agronome
du Gouvernement, à la Dominique, a entrepris
une campagne de propagande en faveur d'un dis-
positif de séchage de sa construction, répondant
à la même intention que celui de Verdante Vale,
mais sans être identique à ce dernier. Nous don-
nerons, dans l'un des prochains numéros, une
description illustrée de ce séchoir d'essai, de la
Dominique.
Ce qui suit, est une traduction fidèle du texte
espagnol de M. PITTIER :
« Le problème de la dessiccation du cacao
ne saurait être considéré comme résolu, au
moins pour ce qui est du versant atlantique
du Costa-Rica. Du côté du Pacifique, nous
disposons en général de plusieurs mois de
sécheresse, et cela, précisément, à l'époque
des principales récoltes, tandis qu'à Limon,
Matina, Santa Clara, Sarapiqué et San Car-
los, l'époque de la maturité coïncide avec
une saison pluvieuse et relativement fraî-
che, le soleil restant caché pendant des se-
maines entières ou ne sortant des nuages
que d'une manière passagère et fortuite.
Dans le sud il existe d'ailleurs peu de plan-
tations, et encore sont-elles peu étendues ;
de sorte qu'avec les aires « patios » et autres
installations classiques on est suffisamment
pourvu. Mais pour la région opposée, il est
absolument urgent qu'on avise à des instal-
lations différentes, permettant l'emploi de la
chaleur artificielle, soit exclusivement, soit
concurremment avec la chaleur solaire.
C'est un fait acquis que la dessiccation au
soleil et au grand air donne un produit su-
périeur : on obtient ainsi un résultat parfait
et uniforme. Le desideratum serait donc de
profiter le plus possible de ces deux facteurs
naturels et de faire de la chaleur artificielle
un agent secondaire, un auxiliaire à utiliser
seulement quand le temps serait obscur et
humide. Dans beaucoup de grandes planta-
tions à la Trinitad, la dessiccation repose
effectivement sur ce principe. Dans son
excellent ouvrage sur l'Amérique Centrale
et l'Amérique du Sud, le Dr PREUSS décrit
dans tous leurs détails ces installations
mixtes qu'il a eu occasion d'y étudier. J'avais
eu l'intentron de reproduire dans ce bulletin
intégralement la description que PREUSS
donne des installations de Verdante Vale
(Trinitad), remarquables par leur simplicité
et la facilité du maniement ; mais il m'a ctJ
(
N° 15 SEPT. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 271
d'acide sulfurique, étendu de 6 fois son poids
d'eau; on abandonne le mélange à lui-même
pendant dix jours, le citrate se trouve changé
en sulfate (plâtre) et l'acide citrique devient
libre ; on délaie le tout dans l'eau bouillante ;
on décante; on lave le sulfate de chaux,
toujours encore imprégné d'acide citrique ;
et enfin, on évapore la liqueur jusqu'à ce
qu'elle marque au densi-mètre 1,21, ce qui
détermine la cristallisation de l'acide ci-
trique. On la purifie (on raffine) en redissol-
vant les cristaux et en provoquant une nou-
velle cristallisation.
Un litre de jus concentré au douzième,
contient approximativement 5oo gr. d'acide
citrique, pouvant produire 635 gr. de citrate
de chaux.
PAUL DES GROTTES.
Paris, 19 août 1902.
Le Séchage du Cacao
Critique des séchoirs rotatifs. Les installations mixtes de Trinidad. Desiderata, au point de vue
du Costa-Rica.
D'après M. H. PITTIER.
Dans notre cahier d'août, M. F. MAIN a décrit
les séchoirs à cacao, système GUARDIOLA; on lira.
avec intérêt les considérations que ces mêmes
appareils suggèrent à M. HENRI PITTIER, direc-
teurde l'Institut Physico-Géographique deSan José
et collaborateur du « Journal d'Agriculture Tro-
picale »; nous les empruntons à un article paru
dans le « Boletin Il dudit Institut, année 1902
(n° 14). La description de PREUSS, dont le chapitre
Dessiccation occupe une vingtaine de pages in-8°,
avec plusieurs figures, est aujourd'hui à la portée
de tout le monde, grâce à l'édition française de la
« Soc. d'Et. Coloniales » de Bruxelles, dont on
trouvera l'indication exacte dans nos Annonces.
Dernièrement, M. WATTS, le très habile agronome
du Gouvernement, à la Dominique, a entrepris
une campagne de propagande en faveur d'un dis-
positif de séchage de sa construction, répondant
à la même intention que celui de Verdante Vale,
mais sans être identique à ce dernier. Nous don-
nerons, dans l'un des prochains numéros, une
description illustrée de ce séchoir d'essai, de la
Dominique.
Ce qui suit, est une traduction fidèle du texte
espagnol de M. PITTIER :
« Le problème de la dessiccation du cacao
ne saurait être considéré comme résolu, au
moins pour ce qui est du versant atlantique
du Costa-Rica. Du côté du Pacifique, nous
disposons en général de plusieurs mois de
sécheresse, et cela, précisément, à l'époque
des principales récoltes, tandis qu'à Limon,
Matina, Santa Clara, Sarapiqué et San Car-
los, l'époque de la maturité coïncide avec
une saison pluvieuse et relativement fraî-
che, le soleil restant caché pendant des se-
maines entières ou ne sortant des nuages
que d'une manière passagère et fortuite.
Dans le sud il existe d'ailleurs peu de plan-
tations, et encore sont-elles peu étendues ;
de sorte qu'avec les aires « patios » et autres
installations classiques on est suffisamment
pourvu. Mais pour la région opposée, il est
absolument urgent qu'on avise à des instal-
lations différentes, permettant l'emploi de la
chaleur artificielle, soit exclusivement, soit
concurremment avec la chaleur solaire.
C'est un fait acquis que la dessiccation au
soleil et au grand air donne un produit su-
périeur : on obtient ainsi un résultat parfait
et uniforme. Le desideratum serait donc de
profiter le plus possible de ces deux facteurs
naturels et de faire de la chaleur artificielle
un agent secondaire, un auxiliaire à utiliser
seulement quand le temps serait obscur et
humide. Dans beaucoup de grandes planta-
tions à la Trinitad, la dessiccation repose
effectivement sur ce principe. Dans son
excellent ouvrage sur l'Amérique Centrale
et l'Amérique du Sud, le Dr PREUSS décrit
dans tous leurs détails ces installations
mixtes qu'il a eu occasion d'y étudier. J'avais
eu l'intentron de reproduire dans ce bulletin
intégralement la description que PREUSS
donne des installations de Verdante Vale
(Trinitad), remarquables par leur simplicité
et la facilité du maniement ; mais il m'a ctJ
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