Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1902 30 septembre 1902
Description : 1902/09/30 (A2,N15). 1902/09/30 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776678
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 282
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 210-232 sur papier bleu
266 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI 15 SEPT. 1002
vous savez qu'en matière de tannerie on ne
sait pas trop ce que les dosages veulent dire.
*
Je ne veux point terminer sans vous dire
l'aimable accueil que j'ai reçu auprès du pro-
fesseur SCHWEINFURTH et du consul VOHSEN.
L'obscurité est encore bien grande en cette
matière de l'agriculture africaine, et c'est un
précieux encouragement pour les jeunes de
voir leurs efforts vers une voie nouvelle sui-
vis avec intérêt par leurs grands aînés de
l'étranger.
Ils ont du moins la sensation que quoi-
qu'il arrive ils n'auront pas lutté dans le vide.
Pardonnez cette longue lettre et croyez-
moi, etc.
EMILE BAILLAUD
Dir. de la S. Agr. & Ind. de la Guinée Française.
P.-S. Laissez-moi rectifier ce que vous
me faites dire dans votre nQ du 31 juillet
(n° 13) à propos du gingembre. Vous avez
cru comprendre que j'avais renoncé à cette
culture par suite de la chèreté de la main-
d'œuvre ; il n'en est rien, et si je relève cela,
c'est que l'on dit assez de choses fâcheuses
au suj et de cette main-d'œuvre africaine,
pour qu'on doive éviter tout ce qui peu accré-
diter la légende.
Je crois que la culture du gingembre peut-
être avantageuse en Guinée; mais elle est de
celles qui, en raison des soins qu'elles de-
mandent, doivent être entreprises, comme
beaucoup d'autres cultures, surtout parles
indigènes. Les Européens peuvent interve-
nir par l'intermédiaire d'une sorte de net-
toyage, tentative que je vais faire et au cou-
rant de laquelle je vous tiendrai si cela peut
vous intéresser. E. B.
Farine de Bananes
Suite de notre enquête.
Rappel. Dans de précédents numéros
du Journal(n° 4, pp. 110-112; nOS, pp. 143-
145; n° 7, pp. 9-11) nous avons déjà pu-
blié un certain nombre d'informations con-
cernant ce produit : d'une part, le réquisitoire
dressé dans le « Indische Mercuur » par
M. DE JONG; d'autre part, le plaidoyer de
M. DE MEDEIROS qui fabrique de la farine de
bananes à Rio de Janeiro et le témoignage,
favorable, d'un chimiste dont les travaux
font autorité en Europe pour tout ce qui est
farine.
M. DE MEDEIROS, dont le produit est pré-
senté plutôt comme préparation^pharmaceu-
tique, nous avait annoncé des échantillons
qui ne nous sont jamais parvenus. A ce pro-
pos, nous ne poùvons nous refuser le plaisir
de citer quelques lignes d'un ami; sous
leur forme badine, elles démontrent com-
bien le commerce des farines de bananes est
encore mal organisé, du moins en France :
« Ne me parlez pas de la farine de bananes.
Je finirai par croire que c'est un mythe. J'ai
été encorrespondanceavectrois producteurs,
l'un des Etats-Unis, l'autre de Maurice, le
troisième de la Jamaïque. Tous m'ont en-
voyé des échantillons - il ne m'en est jamais
arrivé un seul. Tous m'ont fait un second
envoi, sur ma demande ; le second envoi
n'est pas plus parvenu que le premier. »
Il y a plusieurs mois, nous avions annoncé
une réplique de notre abonné M. VAN DER
PLOEG à M. DE JONG; ce dernier a été au
service de la « Javaansche Banaan mats-
chappij » dont le premier est administrateur
délégué. M. VAN DER PLOEG n'a pas trouvé le
temps de rédiger la note promise; mais on
trouvera une partie de ce qu'il aurait pu nous
dire, dans la lettre de M. BAILLAUD qui paraît
dans ce numéro.
Puisque nous sommes en train de liquider
d'anciennes promesses, c'est le moment de
nous rappeler celle que nousavionsfaite aux
lecteurs du « J. d'A. T. » en leur soumet-
tant les déductions de M. de JONG. Cetauteur
se sert des coefficients de KŒNIG, pour dé-
montrer que la valeur alimentaire de la
farine de bananes est inférieure à celle des
vous savez qu'en matière de tannerie on ne
sait pas trop ce que les dosages veulent dire.
*
Je ne veux point terminer sans vous dire
l'aimable accueil que j'ai reçu auprès du pro-
fesseur SCHWEINFURTH et du consul VOHSEN.
L'obscurité est encore bien grande en cette
matière de l'agriculture africaine, et c'est un
précieux encouragement pour les jeunes de
voir leurs efforts vers une voie nouvelle sui-
vis avec intérêt par leurs grands aînés de
l'étranger.
Ils ont du moins la sensation que quoi-
qu'il arrive ils n'auront pas lutté dans le vide.
Pardonnez cette longue lettre et croyez-
moi, etc.
EMILE BAILLAUD
Dir. de la S. Agr. & Ind. de la Guinée Française.
P.-S. Laissez-moi rectifier ce que vous
me faites dire dans votre nQ du 31 juillet
(n° 13) à propos du gingembre. Vous avez
cru comprendre que j'avais renoncé à cette
culture par suite de la chèreté de la main-
d'œuvre ; il n'en est rien, et si je relève cela,
c'est que l'on dit assez de choses fâcheuses
au suj et de cette main-d'œuvre africaine,
pour qu'on doive éviter tout ce qui peu accré-
diter la légende.
Je crois que la culture du gingembre peut-
être avantageuse en Guinée; mais elle est de
celles qui, en raison des soins qu'elles de-
mandent, doivent être entreprises, comme
beaucoup d'autres cultures, surtout parles
indigènes. Les Européens peuvent interve-
nir par l'intermédiaire d'une sorte de net-
toyage, tentative que je vais faire et au cou-
rant de laquelle je vous tiendrai si cela peut
vous intéresser. E. B.
Farine de Bananes
Suite de notre enquête.
Rappel. Dans de précédents numéros
du Journal(n° 4, pp. 110-112; nOS, pp. 143-
145; n° 7, pp. 9-11) nous avons déjà pu-
blié un certain nombre d'informations con-
cernant ce produit : d'une part, le réquisitoire
dressé dans le « Indische Mercuur » par
M. DE JONG; d'autre part, le plaidoyer de
M. DE MEDEIROS qui fabrique de la farine de
bananes à Rio de Janeiro et le témoignage,
favorable, d'un chimiste dont les travaux
font autorité en Europe pour tout ce qui est
farine.
M. DE MEDEIROS, dont le produit est pré-
senté plutôt comme préparation^pharmaceu-
tique, nous avait annoncé des échantillons
qui ne nous sont jamais parvenus. A ce pro-
pos, nous ne poùvons nous refuser le plaisir
de citer quelques lignes d'un ami; sous
leur forme badine, elles démontrent com-
bien le commerce des farines de bananes est
encore mal organisé, du moins en France :
« Ne me parlez pas de la farine de bananes.
Je finirai par croire que c'est un mythe. J'ai
été encorrespondanceavectrois producteurs,
l'un des Etats-Unis, l'autre de Maurice, le
troisième de la Jamaïque. Tous m'ont en-
voyé des échantillons - il ne m'en est jamais
arrivé un seul. Tous m'ont fait un second
envoi, sur ma demande ; le second envoi
n'est pas plus parvenu que le premier. »
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PLOEG à M. DE JONG; ce dernier a été au
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chappij » dont le premier est administrateur
délégué. M. VAN DER PLOEG n'a pas trouvé le
temps de rédiger la note promise; mais on
trouvera une partie de ce qu'il aurait pu nous
dire, dans la lettre de M. BAILLAUD qui paraît
dans ce numéro.
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d'anciennes promesses, c'est le moment de
nous rappeler celle que nousavionsfaite aux
lecteurs du « J. d'A. T. » en leur soumet-
tant les déductions de M. de JONG. Cetauteur
se sert des coefficients de KŒNIG, pour dé-
montrer que la valeur alimentaire de la
farine de bananes est inférieure à celle des
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