Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1902 31 août 1902
Description : 1902/08/31 (A2,N14). 1902/08/31 (A2,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377666v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 246
- .......... Page(s) .......... 246
- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 251
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- .......... Page(s) .......... 256
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, n°s 194-209, sur papier bleu
- FIGURES
t34 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 14 — AÔUT 1902
- trouvent les bureaux1 des négociants en produits
coloniaux - sucre, thé, café, cacao, épices, etc.;
elle est toute proche de Mark Lane, le quartier du
_Jmmerce des céréales.
Première lettre ( 29 juillet 1902)
L'arrowroot constitue la principale pro-
duction commerciale de l'île Saint-Vincent,
et la récente éruption volcanique a plongé
dans l'inquiétude tous ceux qui touchent, de
près ou de loin, à cet article ; d'autant plus
que jusqu'à ce jour on n'a eu à Londres au-
cune sorte de renseignements précis sur les
suites du désastre, à ce point de vue spécial.
Il y a lieu de noter que l'activité volcanique
a eu pour centre justement le Carib District,
où se trouvaient quelques-unes des fermes
à arrowroot, les plus importantes et les plus
réputées. Trois de ces fermes célèbres,
Fancy Estate, Wallibou Estate, Richmond
Estate, étaient situées au pied même de la
Soufrière.
Ce qu'il y a de plus singulier, c'est qu'à
Londres les agents mêmes des planteurs ne
savent pas encore à quoi s'en tenir, au jour
qu'il est, presque trois mois après la catas-
trophe du 9 mai. Les quelques informations
accidentelles qu'ils ont pu se procurer sont
contradictoires. Au fait, ils n'en savent pas
plus long que le commun des marchands de
Mincing Lane, et les uns demandent des
prix extraordinaires pendant que d'autres
ont hâte de se débarrasser de leur stock à
des prix sensiblement égaux à ceux d'avant
le désas,tre. Personne ne sait donner de
renseignements satisfaisants quant à la ré-
rolie présente et future.
Il est certain qu'à la suite des éruptions
le pays s'est trouvé recouvert d'une couche
de poussière impalpable, gris foncé, variant
de 3 à 6 pouces jusqu'à plusieurs pieds
d'épaisseur. J'ai recueilli, à ce sujet, le té-
moignage d'un ami qui se trouvait sur place
au moment de l'éruption il m'a même ra-
porté quelques échantillons de la dite ceadre
volcanique.
D'autre part, j'ai eu en mains des photo-
graphies du District de Carib après les érup-
tions ; elles concordent avec le renseigne-
ment que je viens de citer.
Depuis, on nous à parié de pluies dilu-
viennes qui auraient emporté vers la mer
jusqu'à la couche arable même. Il parait,
qu'en 1812, l'île de la Barbade a tiré grand
bénéfice d'une trombe de cendres volcani-
ques venant de Saint-Vincent et consécutive
à une éruption comparable à celle de cette
année, S'il fallait tenir compte de ce précé-
dent, il y aurait donc lieu de considérer l'en-
lèvement des cendres par la pluie comme
une perte regrettable de matières fertili-
santes. Malheureusement si les cendres de
1812 avaient une valeur fertilisante — je
suppose, grâce à l'originecarabienne des cou-
ches géologiques profondes, on est obligé de
constater que les cendres volcaniques de
cette année n'en ont absolument point.
D'analyses publiées ces temps derniers, il
appert que ces cendres contiennent une "forte
proportion de silicates de fer et d'autres mi-
néraux, associées à du quartz, le tout étant
insoluble, tandis que la portion soluble (d'à-
près M. JOHN HUGHES, chimiste à Londres,
pas plus de 2.60 p. 100) est composée prin-
cipalement d'oxydes de fer et de petites
quantités de sulfate de chaux, de sels de
potâSse et de traces d'acide phosphorique.
Le Dr LONGFIELD SMITH, du Laboratoire
officiel de la Barbade, vient de publier une
analyse d'où il résulte que l'éruption de 1902
a sensiblement dépassé en violence celle de
1812 ; puisque, cette année là, seules les
particules les plus fines ont atteint la Bar-
bade, les autres s'étant déposées en route.
Voici l'analyse en question.
Analyse mécanique
Proportion
Diamètre des pafticules p. too
0,1 à 0,5 'mm,. 0,01
0,5 à 0,35—. 3,06
0,35 à 0,20 — 7,21
0,20 à 0,1b "- 66,20
0,15 à 0,10—. 0,89
0,1G et au-dessous. ,22,q
100,00
Analyse chimique
Humidité. >. f-, 120
Per.te à,la calcination.. , , 0,060
Ah1tnine. 21,648
Oxyde de titaniuni. 1,000
Oxyde de fer. 6,372
Chaux. tO 000
MagnéSie. ".,. , ',. 1 4,716
Soude d i 3,551
Potasse 0,6/5
Anhydrides de soufre et de phosphore 0,65
Silice ■(calculée pair diflértote) 51,523
----
100,000
- trouvent les bureaux1 des négociants en produits
coloniaux - sucre, thé, café, cacao, épices, etc.;
elle est toute proche de Mark Lane, le quartier du
_Jmmerce des céréales.
Première lettre ( 29 juillet 1902)
L'arrowroot constitue la principale pro-
duction commerciale de l'île Saint-Vincent,
et la récente éruption volcanique a plongé
dans l'inquiétude tous ceux qui touchent, de
près ou de loin, à cet article ; d'autant plus
que jusqu'à ce jour on n'a eu à Londres au-
cune sorte de renseignements précis sur les
suites du désastre, à ce point de vue spécial.
Il y a lieu de noter que l'activité volcanique
a eu pour centre justement le Carib District,
où se trouvaient quelques-unes des fermes
à arrowroot, les plus importantes et les plus
réputées. Trois de ces fermes célèbres,
Fancy Estate, Wallibou Estate, Richmond
Estate, étaient situées au pied même de la
Soufrière.
Ce qu'il y a de plus singulier, c'est qu'à
Londres les agents mêmes des planteurs ne
savent pas encore à quoi s'en tenir, au jour
qu'il est, presque trois mois après la catas-
trophe du 9 mai. Les quelques informations
accidentelles qu'ils ont pu se procurer sont
contradictoires. Au fait, ils n'en savent pas
plus long que le commun des marchands de
Mincing Lane, et les uns demandent des
prix extraordinaires pendant que d'autres
ont hâte de se débarrasser de leur stock à
des prix sensiblement égaux à ceux d'avant
le désas,tre. Personne ne sait donner de
renseignements satisfaisants quant à la ré-
rolie présente et future.
Il est certain qu'à la suite des éruptions
le pays s'est trouvé recouvert d'une couche
de poussière impalpable, gris foncé, variant
de 3 à 6 pouces jusqu'à plusieurs pieds
d'épaisseur. J'ai recueilli, à ce sujet, le té-
moignage d'un ami qui se trouvait sur place
au moment de l'éruption il m'a même ra-
porté quelques échantillons de la dite ceadre
volcanique.
D'autre part, j'ai eu en mains des photo-
graphies du District de Carib après les érup-
tions ; elles concordent avec le renseigne-
ment que je viens de citer.
Depuis, on nous à parié de pluies dilu-
viennes qui auraient emporté vers la mer
jusqu'à la couche arable même. Il parait,
qu'en 1812, l'île de la Barbade a tiré grand
bénéfice d'une trombe de cendres volcani-
ques venant de Saint-Vincent et consécutive
à une éruption comparable à celle de cette
année, S'il fallait tenir compte de ce précé-
dent, il y aurait donc lieu de considérer l'en-
lèvement des cendres par la pluie comme
une perte regrettable de matières fertili-
santes. Malheureusement si les cendres de
1812 avaient une valeur fertilisante — je
suppose, grâce à l'originecarabienne des cou-
ches géologiques profondes, on est obligé de
constater que les cendres volcaniques de
cette année n'en ont absolument point.
D'analyses publiées ces temps derniers, il
appert que ces cendres contiennent une "forte
proportion de silicates de fer et d'autres mi-
néraux, associées à du quartz, le tout étant
insoluble, tandis que la portion soluble (d'à-
près M. JOHN HUGHES, chimiste à Londres,
pas plus de 2.60 p. 100) est composée prin-
cipalement d'oxydes de fer et de petites
quantités de sulfate de chaux, de sels de
potâSse et de traces d'acide phosphorique.
Le Dr LONGFIELD SMITH, du Laboratoire
officiel de la Barbade, vient de publier une
analyse d'où il résulte que l'éruption de 1902
a sensiblement dépassé en violence celle de
1812 ; puisque, cette année là, seules les
particules les plus fines ont atteint la Bar-
bade, les autres s'étant déposées en route.
Voici l'analyse en question.
Analyse mécanique
Proportion
Diamètre des pafticules p. too
0,1 à 0,5 'mm,. 0,01
0,5 à 0,35—. 3,06
0,35 à 0,20 — 7,21
0,20 à 0,1b "- 66,20
0,15 à 0,10—. 0,89
0,1G et au-dessous. ,22,q
100,00
Analyse chimique
Humidité. >. f-, 120
Per.te à,la calcination.. , , 0,060
Ah1tnine. 21,648
Oxyde de titaniuni. 1,000
Oxyde de fer. 6,372
Chaux. tO 000
MagnéSie. ".,. , ',. 1 4,716
Soude d i 3,551
Potasse 0,6/5
Anhydrides de soufre et de phosphore 0,65
Silice ■(calculée pair diflértote) 51,523
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