Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1902 31 juillet 1902
Description : 1902/07/31 (A2,N13). 1902/07/31 (A2,N13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377665f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, nos 172-193. sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 219
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 224
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 203
202 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N°i3 — JUILLET 1902
taines de machines. Ce sera, pour l'industrie
mécanique française, un gros succès.
L'emploi de la ramie en filature en France
peut être considéré jusqu'à ce jour comme
plutôt théorique. Les quelques filatures de
china-grass, à Entraigues, à Malaunay, Bel-
legarde, Amilly et Lille sont trop peu impor-
tantes pour constituer une industrie, mais il
est évident que le jour où l'on pourra mettre
sur le marché des quantités importantes de
ramie à des prix modérés, ces filatures ten-
dront à s'agrandir et les i5oo tonnes maxi-
mum qu'elles consomment aujourd'hui,
pourrontdevenir rapidement i5.ooo tonnes.
J'ai envoyé à Lille des échantillons du
produit de nos plantations et l'on me dit que
telle qu'elle est, la filasse obtenue pourrait,
sans dégommage préalable, être employée
parles filatures de chanvre et de lin, pour
leurs numéros moyens et gros; c'est là, à
mon sens, que réside l'intérêt delà question.
Il y a un débouché considérable, assuré,
pour les numéros moyens et gros, pour la
corderie : d'où concurrence directe avec le
chanvre.
Les filatures de ramie (china-grass) trai-
tent le produit non dégommé et ne veulent
pas qu'on le leur li vre autrement, désirant
régler ce dégommage selon les besoins de
leurs productions particulières.
Les filatures de lin, pour les numéros fins,
ne pourrontemployer laramie provenantdes
Indes qu'après dégommage. Comme ces fila-
tures ne sont, à l'heure qu'il est, nullement
organisées pour une opération de ce genre,
il faudrait ou bien que le prix de revient de
la ramie non dégommée fût tellement bas
qu'il justifiât pour ces filatures une installa-
tion de dégommage, ou bien que nous leur
livrions des Indes un produit dégommé. Cette
dernière éventualité présente de tels aléas,
au point de vue des risques d'un dégommage
insuffisant ou exagéré, que le danger de la
concurrence de la ramie avec le lin pour pro-
duction des numéros fins, concurrence qui
se présentera fatalement un jour ou l'autre,
ne saurait cependant être considéré comme
aussi imminent qu'il l'est pour la chanvre.
JULES KARPELÈS.
Conseiller du Commerce extérieur.
Calcutta, 10 avril 1902.
Outillage pour saigner les Heveas
D'après PARKIN
Ceylan et Java sont les seuls pays qui aient déjà
commencé à exporter commercialement du caout-
chouc cultivé. D'après les statistiques les plus
récentes, la première de ces îles en a envoyé en An-
gleterre, en 1901, plus de 3.000 kilogs; la presque
totalité provient du coutchoutier dit de Para (He-
vea brasiliensis) : les Castilloa, plantés en grand
nombre depuis quelques années, ne sont généra-
lement pas encore en rapport.
En 1898, un jeune botaniste des plus distingués,
appartenant à l'Université de Cambridge, M. J.
PARKIN, fut chargé, par la direction des Jardins
botaniques de Ceylan, d'étudier les meilleurs pro-
cédés de saignée et de coagulation applicables
dans les plantations; c'est lui qui a imaginé
l'outillage figuré ici et qui parait très bien appro-
prié à là l'exploitation de l'Hellea. Sa convenance
à celle des Castilloa reste à démontrer; car, parmi
les meilleurs de ces arbres, il y en a dont le latex
n'est point fluide ou, du moins, se coagule instan-
tanément (V. « J. d'A. T. », no 9, p. 75.)
Dans notre édition annotée des « Plantes à caout-
chouc de WARBURG » (pp. 78-79) nous avons donné
la description, mais à ce moment nous ne dispo-
sions pas du cliché nécessaire. Celui que nous pu-
blions aujourd'hui, à été exécuté par nos soins,
d'après la planche qui accompagne la « Cireulaire)y
de juin 1899 des Jardins de Ceylan.
Dans l'un de nos prochains numéros, nousdon-
nerons une figure authentique de la hachette bré-
silienne que le dispositif de M. PARKIN est destiné
à remplacer, du moins dans l'idée de cet expéri-
mentateur.
Le texte qui suit, est emprunté au livre men-
tionné plus haut :
Les entailles sont faites en forme de V et
pratiquées à l'aide d'un ciseau en acier et
d'un maillet en bois; elles pénètrent presque
jusqu'à la limite du cambium, sans toutefois
entamer ce dernier; l'opération exige quelque
habitude, pour être bien exécutée ; il faudrait
taines de machines. Ce sera, pour l'industrie
mécanique française, un gros succès.
L'emploi de la ramie en filature en France
peut être considéré jusqu'à ce jour comme
plutôt théorique. Les quelques filatures de
china-grass, à Entraigues, à Malaunay, Bel-
legarde, Amilly et Lille sont trop peu impor-
tantes pour constituer une industrie, mais il
est évident que le jour où l'on pourra mettre
sur le marché des quantités importantes de
ramie à des prix modérés, ces filatures ten-
dront à s'agrandir et les i5oo tonnes maxi-
mum qu'elles consomment aujourd'hui,
pourrontdevenir rapidement i5.ooo tonnes.
J'ai envoyé à Lille des échantillons du
produit de nos plantations et l'on me dit que
telle qu'elle est, la filasse obtenue pourrait,
sans dégommage préalable, être employée
parles filatures de chanvre et de lin, pour
leurs numéros moyens et gros; c'est là, à
mon sens, que réside l'intérêt delà question.
Il y a un débouché considérable, assuré,
pour les numéros moyens et gros, pour la
corderie : d'où concurrence directe avec le
chanvre.
Les filatures de ramie (china-grass) trai-
tent le produit non dégommé et ne veulent
pas qu'on le leur li vre autrement, désirant
régler ce dégommage selon les besoins de
leurs productions particulières.
Les filatures de lin, pour les numéros fins,
ne pourrontemployer laramie provenantdes
Indes qu'après dégommage. Comme ces fila-
tures ne sont, à l'heure qu'il est, nullement
organisées pour une opération de ce genre,
il faudrait ou bien que le prix de revient de
la ramie non dégommée fût tellement bas
qu'il justifiât pour ces filatures une installa-
tion de dégommage, ou bien que nous leur
livrions des Indes un produit dégommé. Cette
dernière éventualité présente de tels aléas,
au point de vue des risques d'un dégommage
insuffisant ou exagéré, que le danger de la
concurrence de la ramie avec le lin pour pro-
duction des numéros fins, concurrence qui
se présentera fatalement un jour ou l'autre,
ne saurait cependant être considéré comme
aussi imminent qu'il l'est pour la chanvre.
JULES KARPELÈS.
Conseiller du Commerce extérieur.
Calcutta, 10 avril 1902.
Outillage pour saigner les Heveas
D'après PARKIN
Ceylan et Java sont les seuls pays qui aient déjà
commencé à exporter commercialement du caout-
chouc cultivé. D'après les statistiques les plus
récentes, la première de ces îles en a envoyé en An-
gleterre, en 1901, plus de 3.000 kilogs; la presque
totalité provient du coutchoutier dit de Para (He-
vea brasiliensis) : les Castilloa, plantés en grand
nombre depuis quelques années, ne sont généra-
lement pas encore en rapport.
En 1898, un jeune botaniste des plus distingués,
appartenant à l'Université de Cambridge, M. J.
PARKIN, fut chargé, par la direction des Jardins
botaniques de Ceylan, d'étudier les meilleurs pro-
cédés de saignée et de coagulation applicables
dans les plantations; c'est lui qui a imaginé
l'outillage figuré ici et qui parait très bien appro-
prié à là l'exploitation de l'Hellea. Sa convenance
à celle des Castilloa reste à démontrer; car, parmi
les meilleurs de ces arbres, il y en a dont le latex
n'est point fluide ou, du moins, se coagule instan-
tanément (V. « J. d'A. T. », no 9, p. 75.)
Dans notre édition annotée des « Plantes à caout-
chouc de WARBURG » (pp. 78-79) nous avons donné
la description, mais à ce moment nous ne dispo-
sions pas du cliché nécessaire. Celui que nous pu-
blions aujourd'hui, à été exécuté par nos soins,
d'après la planche qui accompagne la « Cireulaire)y
de juin 1899 des Jardins de Ceylan.
Dans l'un de nos prochains numéros, nousdon-
nerons une figure authentique de la hachette bré-
silienne que le dispositif de M. PARKIN est destiné
à remplacer, du moins dans l'idée de cet expéri-
mentateur.
Le texte qui suit, est emprunté au livre men-
tionné plus haut :
Les entailles sont faites en forme de V et
pratiquées à l'aide d'un ciseau en acier et
d'un maillet en bois; elles pénètrent presque
jusqu'à la limite du cambium, sans toutefois
entamer ce dernier; l'opération exige quelque
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