Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
170 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 12 — JUIN 1902
Bananes=Figues et Bananes à cuire
Dans notre cahier de juillet, nous avions résumé
un article du « Garden », sur les caractères dis-
tinctifs de ces deux classes de bananes telles qu'on
les connaît à la Jamaïque; nous y ajoutions une
invitation à nos lecteurs, de vouloir bien nous
dire ce qu'ils pensent des différences signalées.
M. WIGMAN nous répond dans le « Teysmannia »
de Batavia :
« Java possède un plus grand nombre de
variétés de bananes que n'importe quel autre
pays du monde; notre île tient la tête égale-
ment en ce qui concerne la qualité de ses
bananes; toutefois la distinction en « plan-
tains » (ou bananes à cuire) et « bananas »
(ou figues-bananes) signalée dans le « Jour-
nal d'Agriculture Tropicale », semble mal-
aisée à établir chez nous; en fait, le nom de
« pisang » s'applique, à Java, à toutes les
bananes indifféremment, avec simplement un
second nom pour désigner la variété. Nous en
avons qui ne sauraient être consommées au-
trement que cuites, telles les « pisang kapoks,
« pisang tandoek », etc.; d'autres ne sont
mangeables que crues; d'autres encore sont
aussi bonnes crues que cuites.
« Quant à la grande différence de qualité
selon que la banane est mûre tout juste ou
mûre-blette, nous retrouvons à Java des
exemples analogues à ceux cités dans l'article
analysé. Notre « pisang radja sereh »
n'acquiert toute sa saveur que lorsqu'elle est
plus que mûre; au contraire, la « pisang
radja il n'est pas mangeable en cet état. Mal-
gré cela, je ne crois pas qu'il soit permis de
classer ces deux bananiers dans des groupes
botaniques distincts.»
M. D. MORRIS, le directeur bien connu de
l'Agriculture des Antilles britanniques, écrivait
sur le même sujet, dans le « Times » du 3 sep-
tembre 1901 :
« Le Musa sapientum et le M. sapientum var.
paradisiaca, sont deux plantes distinctes mais
cependant étroitement apparentées. Aux
Indes Occidentales, on les distingue en appe-
lant les fruits du premier groupe « bananas »
ou z sweet plantains » et ceux du second,
« plantains ». Lespremiers sont des fruits de
dessert, tandis que les vrais « plantains » ne
se mangent que cuits. Dans l'Inde orientale,
et de même à Ceylan, le nom « plantain » est
appliqué indifféremment aux fruits de tous
les bananiers; cependant, tout comme aux
Antilles, telles sortes ne se mangent que
crues et telles autres ne se mangent que
cuites. »
Nous ne résistons pas au plaisir de citer, toujours
à propos de cette distinction en « plantains » et
« bananas », un passage fort amusant du « Times»
du 3o août 1901. Une personne qui visiblement
touche de très près à MM. ELDEF DEMPSTER & Cic, les
« rois de la banane », y expose ses idées sur le
commerce de ce fruit, et en particulier sur l'avenir
de la banane de Jamaïque récemment introduite
sur le marché anglais. L'article est des plus remar-
quable, et a été reproduit dans le dernier « West
India Bulletin »; c'est d'après ce périodique que
nous traduisons :
« La banane de Jamaïque vendue à Lon-
dres a été présentée comme un « plantain »-
par des personnes intéressées à la décon-
sidérer ; en admettant que l'allégation ait
été faite de bonne foi, elle ne saurait reposer
que sur une confusion de nomenclature.
D'un commun accord, le nom de « plan-
tain » est réservé, aux Antilles, aux bananes à
cuire, tandis que toutes les bananes bonnes
à manger crues y sont appelées « bananas ».
Il n'y a que dans l'Inde que l'on mange crus
des « plantains»; maisc'estque, dansce pays,
ce nom est appliqué à toutes les bananes
sans distinction. La banane de Jamaïque
importée à Londres est une vraie « banana »,
dans l'acception usuelle aux Antilles an-
glaises ; elle l'est tout autant que celle des
Canaries qu'elle égale, à moins qu'elle ne la
dépasse en valeur intrinsèque ; elle a en
tout cas l'avantage d'être plus grande. La
banane cultivée aux Canaries, et primiti-
vement originaire de Chine, n'est pas très
recherchée aux Antilles anglaises; la banane
courante du commerce de ces îles est celle
connue sous le nom de « Jamaica banana »
Bananes=Figues et Bananes à cuire
Dans notre cahier de juillet, nous avions résumé
un article du « Garden », sur les caractères dis-
tinctifs de ces deux classes de bananes telles qu'on
les connaît à la Jamaïque; nous y ajoutions une
invitation à nos lecteurs, de vouloir bien nous
dire ce qu'ils pensent des différences signalées.
M. WIGMAN nous répond dans le « Teysmannia »
de Batavia :
« Java possède un plus grand nombre de
variétés de bananes que n'importe quel autre
pays du monde; notre île tient la tête égale-
ment en ce qui concerne la qualité de ses
bananes; toutefois la distinction en « plan-
tains » (ou bananes à cuire) et « bananas »
(ou figues-bananes) signalée dans le « Jour-
nal d'Agriculture Tropicale », semble mal-
aisée à établir chez nous; en fait, le nom de
« pisang » s'applique, à Java, à toutes les
bananes indifféremment, avec simplement un
second nom pour désigner la variété. Nous en
avons qui ne sauraient être consommées au-
trement que cuites, telles les « pisang kapoks,
« pisang tandoek », etc.; d'autres ne sont
mangeables que crues; d'autres encore sont
aussi bonnes crues que cuites.
« Quant à la grande différence de qualité
selon que la banane est mûre tout juste ou
mûre-blette, nous retrouvons à Java des
exemples analogues à ceux cités dans l'article
analysé. Notre « pisang radja sereh »
n'acquiert toute sa saveur que lorsqu'elle est
plus que mûre; au contraire, la « pisang
radja il n'est pas mangeable en cet état. Mal-
gré cela, je ne crois pas qu'il soit permis de
classer ces deux bananiers dans des groupes
botaniques distincts.»
M. D. MORRIS, le directeur bien connu de
l'Agriculture des Antilles britanniques, écrivait
sur le même sujet, dans le « Times » du 3 sep-
tembre 1901 :
« Le Musa sapientum et le M. sapientum var.
paradisiaca, sont deux plantes distinctes mais
cependant étroitement apparentées. Aux
Indes Occidentales, on les distingue en appe-
lant les fruits du premier groupe « bananas »
ou z sweet plantains » et ceux du second,
« plantains ». Lespremiers sont des fruits de
dessert, tandis que les vrais « plantains » ne
se mangent que cuits. Dans l'Inde orientale,
et de même à Ceylan, le nom « plantain » est
appliqué indifféremment aux fruits de tous
les bananiers; cependant, tout comme aux
Antilles, telles sortes ne se mangent que
crues et telles autres ne se mangent que
cuites. »
Nous ne résistons pas au plaisir de citer, toujours
à propos de cette distinction en « plantains » et
« bananas », un passage fort amusant du « Times»
du 3o août 1901. Une personne qui visiblement
touche de très près à MM. ELDEF DEMPSTER & Cic, les
« rois de la banane », y expose ses idées sur le
commerce de ce fruit, et en particulier sur l'avenir
de la banane de Jamaïque récemment introduite
sur le marché anglais. L'article est des plus remar-
quable, et a été reproduit dans le dernier « West
India Bulletin »; c'est d'après ce périodique que
nous traduisons :
« La banane de Jamaïque vendue à Lon-
dres a été présentée comme un « plantain »-
par des personnes intéressées à la décon-
sidérer ; en admettant que l'allégation ait
été faite de bonne foi, elle ne saurait reposer
que sur une confusion de nomenclature.
D'un commun accord, le nom de « plan-
tain » est réservé, aux Antilles, aux bananes à
cuire, tandis que toutes les bananes bonnes
à manger crues y sont appelées « bananas ».
Il n'y a que dans l'Inde que l'on mange crus
des « plantains»; maisc'estque, dansce pays,
ce nom est appliqué à toutes les bananes
sans distinction. La banane de Jamaïque
importée à Londres est une vraie « banana »,
dans l'acception usuelle aux Antilles an-
glaises ; elle l'est tout autant que celle des
Canaries qu'elle égale, à moins qu'elle ne la
dépasse en valeur intrinsèque ; elle a en
tout cas l'avantage d'être plus grande. La
banane cultivée aux Canaries, et primiti-
vement originaire de Chine, n'est pas très
recherchée aux Antilles anglaises; la banane
courante du commerce de ces îles est celle
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