Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1902 31 août 1902
Description : 1902/08/31 (A2,N14). 1902/08/31 (A2,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377666v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 246
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- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 251
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- .......... Page(s) .......... 252
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- .......... Page(s) .......... 254
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- .......... Page(s) .......... 256
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, n°s 194-209, sur papier bleu
- FIGURES
N° 14 — AÔCT 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 237
par M. AUTRAN, vice-consul de France à Matadi,
et porte la date du 15 septembre 1901.
L'iJe de Matéba appartient à la Cie des Pro-
duits du Congo (1) etcomprend4fermes qui
comptent, ensemble : 5ooo taureaux, bœufs,
vaches, veaux ou génisses; i5oo poules,
coqs ou chapons ; 200 brebis, 150 cochons
sauvages domestiqués, 2 cochons anglais et
un petit nombre de chevaux, de pintades do-
mestiquées, de pigeons et de canards.
Les chevaux sont presque tous nés dans
l'île Matéba et sont en général très vigou-
reux. Ce sont de très bonnes bêtes provenant
d'un croisement de chevaux d'origine améri-
caine et de juments espagnoles, races, quiont
été importées des îles Canaries. Il y a une
vingtaine d'années, lors des premiers essais
d'élevage qui ont été faits au commencement
de l'exploitation de la concession, ce croise-
ment a donné de très beaux résultats.
Le troupeau de gros bétail est originaire
de la colonie allemande de l'Afrique du
Sud, située entre le Benguéla portugais et la
possession anglaise du Cap.
L'élevage des bœufs donne des résultats
remarquables.
La moyenne des naissances est de 120 par
mois, savoir : de 70 à go par mois, pendant
ia saison sèche, et de 140 à 170 naissances
pendant la saison des pluies.
La mortalité est estimée à 2 0 fo; mais
dans ce nombre la Société ne comprend pas
.es bêtes qu'elle perd, soit par accident, soit
par suite d'épidémie.
Pendant la saison sèche, le troupeau ne
souffre d'aucune maladie, mais quelquefois,
pendant les fortes pluies, les jeunes veaux
sont atteints d'une maladie de peau qui en
fait mourir beaucoup.
Les crocodiles, qui vivent en très grand
nombre dans les eaux du Bas Congo et sur-
tout dans celles qui entourent l'île concédée,
causent des pertes sensibles à cette exploita-
tion. D'après le directeur actuel, ils enlève-
raient en moyenne une bête par jour.
(1) Que nous avons le plaisir de compter parmi les
abonnés du « J. d'A. T. ».
N. DE LA RÉD.
Pendant la saison sèche, les crocodiles se
tenant dans les eaux profondes du fleuve, les
victimes ne sont pas nombreuses, mais lors-
que les pluies torrentielles ont rempli les
bas-tonds de l'île, ces monstres se déplacent,
quittent le cours du Congo etviennent s'ins-
taller pendant quelques mois dans la conces-
sion pour être à l'affût du troupeau.
Les cochons sont originaires de l'île Ma-
téba où ils vivent en très grand nombre et à
l'état sauvage.
Il y a environ deux ans, le fermier de Né-
bidul en a fait saisir quelques-uns, les a
parqués, et depuis cette époque, par suite de
la grande fécondité de la truie indigène, le
troupeau a sensiblement augmenté.
Le troupeau de brebis est originaire de la
colonie portugaise du Benguéla; il comporte
environ 200 têtes, qui sont très vigoureuses
et très bien acclimatées aux régions humides
du Bas Congo.
C'est à Nébidul que l'on a réussi à domes-
tiquer des pintades sauvages, prises au lacet
dans la concession ou sur la côte portugaise
(rive gauche du Congo). -
L'élevage des poules, dont beaucoup sont
de races européennes, réussit assez bien. Il
en est de même pour la reproduction des
pigeons et des canards.
Le gros bétail, élevé dans l'île Matéba par
la Société des Produits du Congo, sert spé-
cialement à ravitailler le personnel de la
Compagnie du chemin de fer du Congo, de
Matadi à Léopolville.
La Société livre également du gros bétail
à l'Etat indépendant pour approvisionner les
postes du Haut Congo et pour faire de l'éle-
vage aux environs de Borna.
Le palmier borassus, qui recouvre entière-
ment l'île, n'y est pas exploité.
Le personnel blanc se compose de six
Européens de nationalité belge, savoir : Un
directeur, un comptable et quatre fermiers.
Le personnel noir se compose de 120 indi-
gènes environ, soit 3o pour chaque ferme.
Ces travailleurs ou gardiens des troupeaux
sont recrutés dans les villages indigènes éta-
blis sur la concession.
par M. AUTRAN, vice-consul de France à Matadi,
et porte la date du 15 septembre 1901.
L'iJe de Matéba appartient à la Cie des Pro-
duits du Congo (1) etcomprend4fermes qui
comptent, ensemble : 5ooo taureaux, bœufs,
vaches, veaux ou génisses; i5oo poules,
coqs ou chapons ; 200 brebis, 150 cochons
sauvages domestiqués, 2 cochons anglais et
un petit nombre de chevaux, de pintades do-
mestiquées, de pigeons et de canards.
Les chevaux sont presque tous nés dans
l'île Matéba et sont en général très vigou-
reux. Ce sont de très bonnes bêtes provenant
d'un croisement de chevaux d'origine améri-
caine et de juments espagnoles, races, quiont
été importées des îles Canaries. Il y a une
vingtaine d'années, lors des premiers essais
d'élevage qui ont été faits au commencement
de l'exploitation de la concession, ce croise-
ment a donné de très beaux résultats.
Le troupeau de gros bétail est originaire
de la colonie allemande de l'Afrique du
Sud, située entre le Benguéla portugais et la
possession anglaise du Cap.
L'élevage des bœufs donne des résultats
remarquables.
La moyenne des naissances est de 120 par
mois, savoir : de 70 à go par mois, pendant
ia saison sèche, et de 140 à 170 naissances
pendant la saison des pluies.
La mortalité est estimée à 2 0 fo; mais
dans ce nombre la Société ne comprend pas
.es bêtes qu'elle perd, soit par accident, soit
par suite d'épidémie.
Pendant la saison sèche, le troupeau ne
souffre d'aucune maladie, mais quelquefois,
pendant les fortes pluies, les jeunes veaux
sont atteints d'une maladie de peau qui en
fait mourir beaucoup.
Les crocodiles, qui vivent en très grand
nombre dans les eaux du Bas Congo et sur-
tout dans celles qui entourent l'île concédée,
causent des pertes sensibles à cette exploita-
tion. D'après le directeur actuel, ils enlève-
raient en moyenne une bête par jour.
(1) Que nous avons le plaisir de compter parmi les
abonnés du « J. d'A. T. ».
N. DE LA RÉD.
Pendant la saison sèche, les crocodiles se
tenant dans les eaux profondes du fleuve, les
victimes ne sont pas nombreuses, mais lors-
que les pluies torrentielles ont rempli les
bas-tonds de l'île, ces monstres se déplacent,
quittent le cours du Congo etviennent s'ins-
taller pendant quelques mois dans la conces-
sion pour être à l'affût du troupeau.
Les cochons sont originaires de l'île Ma-
téba où ils vivent en très grand nombre et à
l'état sauvage.
Il y a environ deux ans, le fermier de Né-
bidul en a fait saisir quelques-uns, les a
parqués, et depuis cette époque, par suite de
la grande fécondité de la truie indigène, le
troupeau a sensiblement augmenté.
Le troupeau de brebis est originaire de la
colonie portugaise du Benguéla; il comporte
environ 200 têtes, qui sont très vigoureuses
et très bien acclimatées aux régions humides
du Bas Congo.
C'est à Nébidul que l'on a réussi à domes-
tiquer des pintades sauvages, prises au lacet
dans la concession ou sur la côte portugaise
(rive gauche du Congo). -
L'élevage des poules, dont beaucoup sont
de races européennes, réussit assez bien. Il
en est de même pour la reproduction des
pigeons et des canards.
Le gros bétail, élevé dans l'île Matéba par
la Société des Produits du Congo, sert spé-
cialement à ravitailler le personnel de la
Compagnie du chemin de fer du Congo, de
Matadi à Léopolville.
La Société livre également du gros bétail
à l'Etat indépendant pour approvisionner les
postes du Haut Congo et pour faire de l'éle-
vage aux environs de Borna.
Le palmier borassus, qui recouvre entière-
ment l'île, n'y est pas exploité.
Le personnel blanc se compose de six
Européens de nationalité belge, savoir : Un
directeur, un comptable et quatre fermiers.
Le personnel noir se compose de 120 indi-
gènes environ, soit 3o pour chaque ferme.
Ces travailleurs ou gardiens des troupeaux
sont recrutés dans les villages indigènes éta-
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