Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1902 31 juillet 1902
Description : 1902/07/31 (A2,N13). 1902/07/31 (A2,N13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377665f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, nos 172-193. sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 219
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 224
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 203
2ooi JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 13 — juillet 1902
'Je rappellerai enfin-que le r iz et les autres
gfaiilés amylacées ne sont pas seuls à pouvoir
fôûrnir des breuvagei,de ce genre. Le fruit
du cocotier, par exemple, peut être également
IÎ1is"à profi t dan c'-'bû * N oùs nous 'résÙ":
mis'à proift dans" c'è bût.Nous nous réser-
vons de revenir ultérieurement sur cet inté-
réssant sujet. r
H. NEUVILLE.
Préparateur du Muséum/
-:<'Paris, juin 1902. j :., ¡o.
vr Ir Avenir de la : Ramie dans l'Inde0' f
- 'm"e d'expansion. — La ramie; concurrente du chanvre.
Essais réalisés. Program ULES 'KARPÉLÈS.' 1
Je désire attirer votre attention sur une
nouvelle industrie qui est à la veille de se
développer aux Indes anglaises et qui me
semble appelée à jouer un rôle assez impor-
tant, d'ici quelques années, sur les marchés
textiles français, et notamment en concur-
rence avec l'industrie linière et avec celle du
chanvre.
Il s'agit de la ramie qui, jusqu'ici, n'avait
pas dépassé, aux Indes, la période de tâton-
nement et d'expérimentation.
On n'est, d'ailleurs, pas plus avancé dans
fes autres pays où on avait essayé de faire
de ce textile une culture de rapport, alimentée
par capitaux européens.
, Tous les essais que l'on a voulu faire jus-
qu'ici en Algérie et en Extrême-Orient sont
toujours, après la première période de cul-
ture, venus échouer à l'impossibilité de dé-
cortiquer le produit de la récolte, aucune
machine n'ayant jusqu'ici donné de résultat
industriel.
L'emploi de dissolvants chimiques pour
écarter la pellicule après Te déboisage ne
peut être considéré comme apportant la so-
lution du problème de la production indus-
trielle d'une fibre prête à être mise en fila-
ture.
(1) Cette note complète utilement celles que nous
avons publiées dans nos nos 6 (Lin contre Ramie), 8,
(Ramie : étatdu problème), 11 (Un décortiqueur à bon
marché) et 12 (Sur le prix marchand de la ramie en
lanières). Les observations de M. KARPELÉS sont
d'autant plus intéressantes que sa tentative est la plus
importante de toutes celles qui sont faites à l'heure
actuelle. Une seule autregrande exploitation de ramie
peut entrer en ligne de compte ; c'est celle deZougdidi
(Caucase russe) propriété de MM "la princesse MURAT,
abonnée du « J. d'A. T. »
: Nous avions bien raison d'exprimer desdoutes, dans
notre n* 8, sur la prospérité de l'entreprise BLUNTSCHLI
a Sumatra : elle n'existe plus.
N. DE LA RÉD. ,
Les acides qu'on est obligé d'employer
affectent la fibre et lui enlèvent une partie
de sa force, c'est-à-dire de sa valeur. Le dé-
cortiquage en - sec, que je ne veux point dis-
cuter au point de vue de la valeur de la fibre,
n'est pas pratique pour les pays de grandes
pluies, c'est à-dire de grande production et
de prix de revient rémunérateurs, comme
les Indes, l'Indo-Chine et Java, parce que,
pendant au moins six mois de l'année, l'air
y est tellement saturé d'humidité qu'il ne
faut pas songer à tenter le séchage des tiges :
elles entreraient inévitablement en fermen-
tation et c'est précisément pendant ces six
mois que devrait avoir lieu la production
intense. Le décortiquage en sec étant écarté
comme impraticable et le travail chimique
comme dangereux, il ne reste que le décor-
tiquage en vert. J'ai fini par mettre la
main sur une machine de fabrication fran-
çaise, qui donne un produit parfait,
c'est-à-dire complètement décortiqué sans
trace de bois ou d'écorce, et qui livre la fibre
dans toute son intégrité et dans toute sa lon-
gueur.
Etabli aux Indes anglaises, à Calcutta et
Madras, depuis environ trente ans, je m'étais
occupé jusqu'ici presque exclusivement d'in-
digo.
La concurrence de l'indigo synthétique
est venue porter un coup sensible à cette
industrie agricole de l'indigo et les prix ont
tellement baissé que nombre de planteurs
n'y trouvent plus leur compte. '.J
Le gouvernement anglais s'est ému de
cette situation et il a encouragé, à la fois sous
main et ouvertement, les planteurs à chercher
à donner à leur plantation un nouvelaliment.
'Je rappellerai enfin-que le r iz et les autres
gfaiilés amylacées ne sont pas seuls à pouvoir
fôûrnir des breuvagei,de ce genre. Le fruit
du cocotier, par exemple, peut être également
IÎ1is"à profi t dan c'-'bû * N oùs nous 'résÙ":
mis'à proift dans" c'è bût.Nous nous réser-
vons de revenir ultérieurement sur cet inté-
réssant sujet. r
H. NEUVILLE.
Préparateur du Muséum/
-:<'Paris, juin 1902. j :., ¡o.
vr Ir Avenir de la : Ramie dans l'Inde0' f
- 'm"e d'expansion. — La ramie; concurrente du chanvre.
Essais réalisés. Program ULES 'KARPÉLÈS.' 1
Je désire attirer votre attention sur une
nouvelle industrie qui est à la veille de se
développer aux Indes anglaises et qui me
semble appelée à jouer un rôle assez impor-
tant, d'ici quelques années, sur les marchés
textiles français, et notamment en concur-
rence avec l'industrie linière et avec celle du
chanvre.
Il s'agit de la ramie qui, jusqu'ici, n'avait
pas dépassé, aux Indes, la période de tâton-
nement et d'expérimentation.
On n'est, d'ailleurs, pas plus avancé dans
fes autres pays où on avait essayé de faire
de ce textile une culture de rapport, alimentée
par capitaux européens.
, Tous les essais que l'on a voulu faire jus-
qu'ici en Algérie et en Extrême-Orient sont
toujours, après la première période de cul-
ture, venus échouer à l'impossibilité de dé-
cortiquer le produit de la récolte, aucune
machine n'ayant jusqu'ici donné de résultat
industriel.
L'emploi de dissolvants chimiques pour
écarter la pellicule après Te déboisage ne
peut être considéré comme apportant la so-
lution du problème de la production indus-
trielle d'une fibre prête à être mise en fila-
ture.
(1) Cette note complète utilement celles que nous
avons publiées dans nos nos 6 (Lin contre Ramie), 8,
(Ramie : étatdu problème), 11 (Un décortiqueur à bon
marché) et 12 (Sur le prix marchand de la ramie en
lanières). Les observations de M. KARPELÉS sont
d'autant plus intéressantes que sa tentative est la plus
importante de toutes celles qui sont faites à l'heure
actuelle. Une seule autregrande exploitation de ramie
peut entrer en ligne de compte ; c'est celle deZougdidi
(Caucase russe) propriété de MM "la princesse MURAT,
abonnée du « J. d'A. T. »
: Nous avions bien raison d'exprimer desdoutes, dans
notre n* 8, sur la prospérité de l'entreprise BLUNTSCHLI
a Sumatra : elle n'existe plus.
N. DE LA RÉD. ,
Les acides qu'on est obligé d'employer
affectent la fibre et lui enlèvent une partie
de sa force, c'est-à-dire de sa valeur. Le dé-
cortiquage en - sec, que je ne veux point dis-
cuter au point de vue de la valeur de la fibre,
n'est pas pratique pour les pays de grandes
pluies, c'est à-dire de grande production et
de prix de revient rémunérateurs, comme
les Indes, l'Indo-Chine et Java, parce que,
pendant au moins six mois de l'année, l'air
y est tellement saturé d'humidité qu'il ne
faut pas songer à tenter le séchage des tiges :
elles entreraient inévitablement en fermen-
tation et c'est précisément pendant ces six
mois que devrait avoir lieu la production
intense. Le décortiquage en sec étant écarté
comme impraticable et le travail chimique
comme dangereux, il ne reste que le décor-
tiquage en vert. J'ai fini par mettre la
main sur une machine de fabrication fran-
çaise, qui donne un produit parfait,
c'est-à-dire complètement décortiqué sans
trace de bois ou d'écorce, et qui livre la fibre
dans toute son intégrité et dans toute sa lon-
gueur.
Etabli aux Indes anglaises, à Calcutta et
Madras, depuis environ trente ans, je m'étais
occupé jusqu'ici presque exclusivement d'in-
digo.
La concurrence de l'indigo synthétique
est venue porter un coup sensible à cette
industrie agricole de l'indigo et les prix ont
tellement baissé que nombre de planteurs
n'y trouvent plus leur compte. '.J
Le gouvernement anglais s'est ému de
cette situation et il a encouragé, à la fois sous
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