Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
168 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N- 12 - JULN 1902 !
partement d'Ag-ricultur-e de Brisbane. Une
expérience en grand, effectuée récemment sur
une colline dite Bunker'sHill, de 145 acres
de superficie (58 hectares), attenant à la ferme
gouvernementale de Westbrook a donné lieu
à la publication" dans l'organe du Départe-
ment, le « Queensland Agricultural Journal »,
d'un rapport qui a été depuis reproduit inté.
gralement dans le « Agricultural Journal »,
revue officielle du Cap. A cette occasion,
notre vieiLami, M. P. MAC OWAN, y a ajouté
une note, pour rappeler que le même traite-
ment aété appliqué avec succès au Cap, il y
a déjà quelques années.
Voici la formule de la solution d'arsénite
recommandée par M. J. BRUNNICH, le
chimiste du Département d'Agriculture du
Queensland :
1 Dissoudre 4 livres d'arsenic blanc et
I 3 livres de soude caustique, dans 1 gallon
j d'eau. Faire bouillir pendant une demi-
¡ heure, en remuant. Pour asperger l'Opuntia,
I on rediluera- 5 onces de cette mixture dans
1 gallon d'eau. — Puisqu'il s'agit de drogues,
il est probable que l'auteur entend des livres
de Troy, à 373 grammes. En ce cas, l'once
serait de grammes 31,1. Le gallon anglais
vaut environ '4,5 litres. (Celui des Etats-
Unis, seulement 3,79 litres).
Le manuel opératoire est décrit comme
suit: Les ouvriers sont munis de jambières en
cuir montant jusqu'à la cuisse et armés de
I pioches d'une forme spéciale, très légères et
maniables, ayant la feuille de 1 5 cm. de long
sur 5 cm. de large, un côté étant destiné à
trancher et l'autre à hacher. La solution est
distribuée au moyen de pulvérisateurs, leurs
type et calibre étant déterminés essentielle-
ment par la nature du terrainBet la facilité
l des transports. Dans le cas particulier de
1 Westbrook, c'était un pulvérisateur porté à
dos d'homme.
1 Les ouvriers commencent par abattre
l'Opuntia, hachent en pièces le tronc et les
2 plus grosses des feuilles, et lacèrent la sou-
che, sans l'extraire du sol. Ceci étant fait, le
tout est soigneusement arrosé avec la solu-
1 tion vénéneuse. Au bout de trois ou quatre
jours, des débris ainsi empoisonnés com-
mencent. à se flétrir ; ils finissent par périr
t
en se desséchant, et le même sort atteint les
racines, fussent-elles très profondes.
D'après les expérimentateurs australiens,
les graminées et autres herbes poussant sous
les Opuntias ne manifestent aucune espèce
de malaise à la suite de cet arrosage à l'arsé-
nite de soude. Ainsi, Bunker' .s Hill est
actuellement couvert du plus beau gazon
qu'on puisse désirer. Le fait est vraiment
curieux.
Les données publiées ne permettent guère
de se rendre compte de là dépense de main- !,
d'œuvre que nécessité un traitement des-
tructif de ce genre. En effet, la colline traitée
présentait des conditions particulièrement
difficiles, en raison de sa pente très rapide
et de son caractère rocailleux. Si nous avons
bien compris le texte, une équipe de cinq
hommes arrivait à bout d'un demi-acre, au
maximum, dans sa journée.
Proposition du Dr Bonavia de greffer
sur les prickly pears des variétés utiles.
— La note que. nous venons de résumera
provoqué, de la part de M. BONAVIA, une
lettre au « Indian Gardening & P lanting.»,
dont voici quelques passages : -
« Au lieu de s'occuper à détruire les four-
rés de prickly pears, ne serait-il pas bon de
chercher à en tirer quelque profit? Et tout
d'abord, qu'est-ce au juste que ce prickly
pear tant décrié? On en signale dans le Sud
de l'Afrique, en Australie et dans le Sud de
l'Iide; s'agirait-il, dans les trois continents,
d'une seule et même espèce?
« Dans la région méditerranéenne, il existe
une belle espèce d'Opuntia qui produit en
été des fruits délicieux ; il yen a trois variétés,
à fruits rouges, blancs et jaunes. Sous l'in-
fluence de la culture, ces fruits acquièrent
un haut degré de perfection, et les arbustes
même atteignent une taille considérable.
Les Italiens les appellent « Fico d'India »,
et il est probable que la plante répond à
l'espèce botanique Opuntia Ficus Indica.
« Les Anglais semblent désigner toutes
les espèces et variétés, tant utiles que nui-
sibles, du même nom de « prickly pears J),
qui devient ainsi une appellation vagpe et de
nature à perpétuer la confusion ; il y aurait
lieu de la rejeter.
partement d'Ag-ricultur-e de Brisbane. Une
expérience en grand, effectuée récemment sur
une colline dite Bunker'sHill, de 145 acres
de superficie (58 hectares), attenant à la ferme
gouvernementale de Westbrook a donné lieu
à la publication" dans l'organe du Départe-
ment, le « Queensland Agricultural Journal »,
d'un rapport qui a été depuis reproduit inté.
gralement dans le « Agricultural Journal »,
revue officielle du Cap. A cette occasion,
notre vieiLami, M. P. MAC OWAN, y a ajouté
une note, pour rappeler que le même traite-
ment aété appliqué avec succès au Cap, il y
a déjà quelques années.
Voici la formule de la solution d'arsénite
recommandée par M. J. BRUNNICH, le
chimiste du Département d'Agriculture du
Queensland :
1 Dissoudre 4 livres d'arsenic blanc et
I 3 livres de soude caustique, dans 1 gallon
j d'eau. Faire bouillir pendant une demi-
¡ heure, en remuant. Pour asperger l'Opuntia,
I on rediluera- 5 onces de cette mixture dans
1 gallon d'eau. — Puisqu'il s'agit de drogues,
il est probable que l'auteur entend des livres
de Troy, à 373 grammes. En ce cas, l'once
serait de grammes 31,1. Le gallon anglais
vaut environ '4,5 litres. (Celui des Etats-
Unis, seulement 3,79 litres).
Le manuel opératoire est décrit comme
suit: Les ouvriers sont munis de jambières en
cuir montant jusqu'à la cuisse et armés de
I pioches d'une forme spéciale, très légères et
maniables, ayant la feuille de 1 5 cm. de long
sur 5 cm. de large, un côté étant destiné à
trancher et l'autre à hacher. La solution est
distribuée au moyen de pulvérisateurs, leurs
type et calibre étant déterminés essentielle-
ment par la nature du terrainBet la facilité
l des transports. Dans le cas particulier de
1 Westbrook, c'était un pulvérisateur porté à
dos d'homme.
1 Les ouvriers commencent par abattre
l'Opuntia, hachent en pièces le tronc et les
2 plus grosses des feuilles, et lacèrent la sou-
che, sans l'extraire du sol. Ceci étant fait, le
tout est soigneusement arrosé avec la solu-
1 tion vénéneuse. Au bout de trois ou quatre
jours, des débris ainsi empoisonnés com-
mencent. à se flétrir ; ils finissent par périr
t
en se desséchant, et le même sort atteint les
racines, fussent-elles très profondes.
D'après les expérimentateurs australiens,
les graminées et autres herbes poussant sous
les Opuntias ne manifestent aucune espèce
de malaise à la suite de cet arrosage à l'arsé-
nite de soude. Ainsi, Bunker' .s Hill est
actuellement couvert du plus beau gazon
qu'on puisse désirer. Le fait est vraiment
curieux.
Les données publiées ne permettent guère
de se rendre compte de là dépense de main- !,
d'œuvre que nécessité un traitement des-
tructif de ce genre. En effet, la colline traitée
présentait des conditions particulièrement
difficiles, en raison de sa pente très rapide
et de son caractère rocailleux. Si nous avons
bien compris le texte, une équipe de cinq
hommes arrivait à bout d'un demi-acre, au
maximum, dans sa journée.
Proposition du Dr Bonavia de greffer
sur les prickly pears des variétés utiles.
— La note que. nous venons de résumera
provoqué, de la part de M. BONAVIA, une
lettre au « Indian Gardening & P lanting.»,
dont voici quelques passages : -
« Au lieu de s'occuper à détruire les four-
rés de prickly pears, ne serait-il pas bon de
chercher à en tirer quelque profit? Et tout
d'abord, qu'est-ce au juste que ce prickly
pear tant décrié? On en signale dans le Sud
de l'Afrique, en Australie et dans le Sud de
l'Iide; s'agirait-il, dans les trois continents,
d'une seule et même espèce?
« Dans la région méditerranéenne, il existe
une belle espèce d'Opuntia qui produit en
été des fruits délicieux ; il yen a trois variétés,
à fruits rouges, blancs et jaunes. Sous l'in-
fluence de la culture, ces fruits acquièrent
un haut degré de perfection, et les arbustes
même atteignent une taille considérable.
Les Italiens les appellent « Fico d'India »,
et il est probable que la plante répond à
l'espèce botanique Opuntia Ficus Indica.
« Les Anglais semblent désigner toutes
les espèces et variétés, tant utiles que nui-
sibles, du même nom de « prickly pears J),
qui devient ainsi une appellation vagpe et de
nature à perpétuer la confusion ; il y aurait
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