Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1902 31 juillet 1902
Description : 1902/07/31 (A2,N13). 1902/07/31 (A2,N13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377665f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, nos 172-193. sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 219
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 224
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 203
N° 13 -JUILLET 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 197
On l'emploiera à raison de 400 ou 600 gram-
mes par pied, suivant qu'on donnera la préfé-
rence au superphosphate double ou au super-
phosphate ordinaire. Il faut avoir soin de
mettre l'engrais dans un sillon creusé autour
de la tige, en évitant de le placer en contact
direct avec celle-ci, sous peine d'accidents.
Cette fumure revient au maximum à 200
francs par hectare, soit environ o fr. 15 cent.
par pied, sans compter les engrais azotés.
C'est une dépense très faible, qui sera large-
ment compensée par la régularité et l'excé-
dent des récoltes.
Nous serions très obligés aux lecteurs du
« Journal d'Agriculture Tropicale » qui es-
saieront ce mélange de bien vouloir lui com-
muniquer les résultats qu'ils en obtiendront.
MM. DYBOWSKI, directeur du Jardin colo-
nial, HOLLIER, grand importateur de bananes
à Paris, TEISSONNIER, chef du Service agri-
cole à la Guinée Française, et BAILLAUD,
directeur de la Société agricole et indus-
trielle de la Guinée Française, ont bien voulu
nous donner, avec une entière bonne grâce,
d'utiles renseignements sur cette intéres-
sante question. Nous sommes heureux de
leur en exprimer ici nos vifs remerciements.
A. COUTURIER.
Dt du Bureau d'Etudes sur les Engrais.
L'Emploi du Riz en Brasserie
Par M. H. NEUVILLE.
On a tenté, à diverses reprises, d'utiliser
Je riz en brasserie. Des motifs impérieux
guidaient d'ailleurs ces essais ; d'une part,
le prix relativement bas de cette céréale
et sa richesse en amidon l'indiquaient tout
naturellement aux brasseurs, qui l'ont par-
fois associée à l'orge ; d'autre part, la quasi-
impossibilité de préparer la bière d'orge
dans les pays chauds et la présence du riz
dans ces mêmes pays, devaient forcément
suggérer l'idée de le substituer à l'orge pour
fabriquer, dans les régions tropicales,
des boissons voisines de nos bières. Les
essais tentés jusqu'ici dans cette dernière
voie paraissent avoir été toujours infruc-
tueux ; le maltage du riz est une opération
assez difficile et l'activité diastasique du riz
malté paraît extrêmement faible. Ce sont
les essais de cè genre faits en Indo-Chine
qui sont les mieux connus. Je les rappel-
lerai brièvement pour montrer à quelles
sortes de difficultés l'on se heurte.
On tenta d'abord, à Saigon, la fabrication
d'une bière préparée exclusivement avec du
riz malté. Le grain était mis à germer pen-
dant cinq jours, puis « touraillé » sur une pla-
teforme chauffée, et finalement broyé dans un
moulin. Le moût, préparé par trempes suc-
cessives et décoction finale, était additionné
d'environ 800 gr. de houblon par hecto-
litre. La fermentation s'obtenait à l'aide de
levuressauvages, conservées sans précautions
d'une opération à l'autre. La bière ainsi pré-
parée était clarifiée à la colle de poisson,
additionnée d'alcool et de sucre, puis
répartie dans des tonneaux. D'après CAL-
METTE, elle ne possédait aucune des qualités
nécessaires ; c'était une sorte de tisane gros-
sièrement fermentée, rapidement envahie
par des germes de maladie et bientôt imbu-
vable. *
Une autre tentative fut faite en préparant
un moût avec un tiers d'orge malté, importé
de France, et deux tiers de riz cuit. Ce pro-
cédé, infiniment supérieur au précédent en
ce qu'il permettait d'obtenir un liquide fer-
mentescible plus riche en sucre et en dextrine,
ne paraît pas non plus avoir pleinement
réussi.
Il convient donc d'apporter quelque atten-
tion à un nouveau procédé de maltage du
riz, inventé par SCHROTTKY, de Dresde, et
qui consiste essentiellement en ceci : le riz
non égrené, d'abord lavé, trié et nettoyé,
est mis dans des cuves étanches, munies
d'un double fond perforé, avec entrée et
sortie pour l'eau. Il y est étendu en couche
d'environ six pouces d'épaisseur, puis recou-
On l'emploiera à raison de 400 ou 600 gram-
mes par pied, suivant qu'on donnera la préfé-
rence au superphosphate double ou au super-
phosphate ordinaire. Il faut avoir soin de
mettre l'engrais dans un sillon creusé autour
de la tige, en évitant de le placer en contact
direct avec celle-ci, sous peine d'accidents.
Cette fumure revient au maximum à 200
francs par hectare, soit environ o fr. 15 cent.
par pied, sans compter les engrais azotés.
C'est une dépense très faible, qui sera large-
ment compensée par la régularité et l'excé-
dent des récoltes.
Nous serions très obligés aux lecteurs du
« Journal d'Agriculture Tropicale » qui es-
saieront ce mélange de bien vouloir lui com-
muniquer les résultats qu'ils en obtiendront.
MM. DYBOWSKI, directeur du Jardin colo-
nial, HOLLIER, grand importateur de bananes
à Paris, TEISSONNIER, chef du Service agri-
cole à la Guinée Française, et BAILLAUD,
directeur de la Société agricole et indus-
trielle de la Guinée Française, ont bien voulu
nous donner, avec une entière bonne grâce,
d'utiles renseignements sur cette intéres-
sante question. Nous sommes heureux de
leur en exprimer ici nos vifs remerciements.
A. COUTURIER.
Dt du Bureau d'Etudes sur les Engrais.
L'Emploi du Riz en Brasserie
Par M. H. NEUVILLE.
On a tenté, à diverses reprises, d'utiliser
Je riz en brasserie. Des motifs impérieux
guidaient d'ailleurs ces essais ; d'une part,
le prix relativement bas de cette céréale
et sa richesse en amidon l'indiquaient tout
naturellement aux brasseurs, qui l'ont par-
fois associée à l'orge ; d'autre part, la quasi-
impossibilité de préparer la bière d'orge
dans les pays chauds et la présence du riz
dans ces mêmes pays, devaient forcément
suggérer l'idée de le substituer à l'orge pour
fabriquer, dans les régions tropicales,
des boissons voisines de nos bières. Les
essais tentés jusqu'ici dans cette dernière
voie paraissent avoir été toujours infruc-
tueux ; le maltage du riz est une opération
assez difficile et l'activité diastasique du riz
malté paraît extrêmement faible. Ce sont
les essais de cè genre faits en Indo-Chine
qui sont les mieux connus. Je les rappel-
lerai brièvement pour montrer à quelles
sortes de difficultés l'on se heurte.
On tenta d'abord, à Saigon, la fabrication
d'une bière préparée exclusivement avec du
riz malté. Le grain était mis à germer pen-
dant cinq jours, puis « touraillé » sur une pla-
teforme chauffée, et finalement broyé dans un
moulin. Le moût, préparé par trempes suc-
cessives et décoction finale, était additionné
d'environ 800 gr. de houblon par hecto-
litre. La fermentation s'obtenait à l'aide de
levuressauvages, conservées sans précautions
d'une opération à l'autre. La bière ainsi pré-
parée était clarifiée à la colle de poisson,
additionnée d'alcool et de sucre, puis
répartie dans des tonneaux. D'après CAL-
METTE, elle ne possédait aucune des qualités
nécessaires ; c'était une sorte de tisane gros-
sièrement fermentée, rapidement envahie
par des germes de maladie et bientôt imbu-
vable. *
Une autre tentative fut faite en préparant
un moût avec un tiers d'orge malté, importé
de France, et deux tiers de riz cuit. Ce pro-
cédé, infiniment supérieur au précédent en
ce qu'il permettait d'obtenir un liquide fer-
mentescible plus riche en sucre et en dextrine,
ne paraît pas non plus avoir pleinement
réussi.
Il convient donc d'apporter quelque atten-
tion à un nouveau procédé de maltage du
riz, inventé par SCHROTTKY, de Dresde, et
qui consiste essentiellement en ceci : le riz
non égrené, d'abord lavé, trié et nettoyé,
est mis dans des cuves étanches, munies
d'un double fond perforé, avec entrée et
sortie pour l'eau. Il y est étendu en couche
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