Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
r N° 12 — JUIN 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 165
chercher des machines et procédés plus ex-
péditifs.
En ce moment même, M. HUBERT J. BŒ-
KEN est occupé à faire travailler sur place,
à Tanga, une machine de son invention et
sur laquelle il fonde les plus hautes espé-
rances. Comme il se propose de faire, avec
sa machine, le tour d'Afrique, il' y a de bon-
nes chances pour qu'il fasse aussi quelques
démonstrations à Maurice même; de toute
façon, nous aurons l'occasion de revoir cet
automne, à la Station d'essais de Paris,le mo-
dèle en question, qui est un peu différent de
celui décrit dans notre cahier de janvier.
M. DE JONG, ingénieur à Java, a publié, il
y a un an environ, un projet de machine
destinée spécialement au Fourcroya, mais
on n'a jamais pu savoir comment elle s'est
comportée à l'épreuve ; pour notre part, nous
n'avons jamais pu tirer de l'inventeur au-
cune espèce de réponse à nos lettres. La
machine de BŒKEN peut donc, jusqu'à
preuve du contraire, être considérée comme
la première machine moderne construite
dans l'intention de supplanter la tradition-
nelle « gratte ». Nous ne manquerons pas
de mettre nos lecteurs au courant des résul-
tats qu'elle aura fournis.
Extraction et Préparation du Balata au Surinam
D'après PREUSS.
Dans notre cahier de novembre 1901, nous
avons publié une note très complète deMM. HECHT
FRÈRES & Cie, sur les provenances et le commerce
de la balata, en même temps qu'un aperçu de la
principale bibliographie concernant ce succédané
de la gutta-percha. A cette occasion, nous avions
promis de revenir plus en détail sur le chapitre
Balata du livre de PREUSS, Expédition nach Cen-
tral-und Sùdamerika. C'est à ce beau volume
allemand que sont empruntés le dessin et la des-
cription ci-après; ils ont trait à la Guyane hol-
landaise (Surinam) dont le produit, présenté sous
forme de feuilles est coté plus cher que celui du
Vénézuela, habituellement présenté en blocs.
« Les districts riches en balata sont géné-
ralementmarécageux, infestés de moustiques
et de malaria. La fin de la saison des pluies
est le meilleur moment pour saigner les
arbres.
« Le gouvernement veut que la saignée se
fasse d'une certaine façon, mais, sur ce point,
les règlements sont souvent violés. En pra-
tique, les choses se passent de la manière la
Saignée des balatiers
au Surinam.
plus fâcheuse. Les ou-
vriers ne se servent que du
sabre d'abatis. Au moyen
de ce grossier instrumént,
ils font sur l'écorce de
larges entailles qui se croi-
sent à angles droits et pé-
nètrent jusqu'au bois. Le
latex se déverse d'une en-
taille dans l'autre, et finit
par tomber dans la cale-
basse fixée au-dessous du
point inférieur du système; cette calebasse
est simplement la coquille du fruit de Cres-
centia Cujete, arbre largement répandu dans
l'Amérique tropicale.
« D'après la loi, les rigoles ou entailles
devraient être limitées à une moitié seule-
ment de la circonférence du tronc ; en fait,
j'ai vu de mes yeux des arbres dont elle faisait
le tour entier ; ce qui est étonnant, c'est qu'ils
n'en soient pas morts. Il faut dire que les
blessures du balatier se cicatrisent avec une
grande facilité.
« Le niveau des entailles ne dépasse géné-
ralement pas la hauteur que l'ouvrier peut
atteindre du bout de son sabre, ayant les
pieds à terre ; tout au plus, quelquefois,
monte-t-il sur un échafaudage des plus pri-
mitif.
« Le contenu des calebasses est vidé,
au fur et à mesure, dans quelques récipients
d'une capacité supérieure, tels que des
bidons à pétrole, et ces derniers sont portés
au camp et vidés à leur tour dans des ton-
neaux ou caisses. Un arbre fournit générale-
ment, en une saignée, à peu près trois litres
et demi de latex.
« Le rendement varie, d'ailleurs, selon que
la saison a été plus ou moins pluvieuse. Un •
bon ouvrier peut rapporter, dans sa journée,
jusqu'à 18 litres. La richesse du latex en ba-
lata varie avec la saison : il contient environ
chercher des machines et procédés plus ex-
péditifs.
En ce moment même, M. HUBERT J. BŒ-
KEN est occupé à faire travailler sur place,
à Tanga, une machine de son invention et
sur laquelle il fonde les plus hautes espé-
rances. Comme il se propose de faire, avec
sa machine, le tour d'Afrique, il' y a de bon-
nes chances pour qu'il fasse aussi quelques
démonstrations à Maurice même; de toute
façon, nous aurons l'occasion de revoir cet
automne, à la Station d'essais de Paris,le mo-
dèle en question, qui est un peu différent de
celui décrit dans notre cahier de janvier.
M. DE JONG, ingénieur à Java, a publié, il
y a un an environ, un projet de machine
destinée spécialement au Fourcroya, mais
on n'a jamais pu savoir comment elle s'est
comportée à l'épreuve ; pour notre part, nous
n'avons jamais pu tirer de l'inventeur au-
cune espèce de réponse à nos lettres. La
machine de BŒKEN peut donc, jusqu'à
preuve du contraire, être considérée comme
la première machine moderne construite
dans l'intention de supplanter la tradition-
nelle « gratte ». Nous ne manquerons pas
de mettre nos lecteurs au courant des résul-
tats qu'elle aura fournis.
Extraction et Préparation du Balata au Surinam
D'après PREUSS.
Dans notre cahier de novembre 1901, nous
avons publié une note très complète deMM. HECHT
FRÈRES & Cie, sur les provenances et le commerce
de la balata, en même temps qu'un aperçu de la
principale bibliographie concernant ce succédané
de la gutta-percha. A cette occasion, nous avions
promis de revenir plus en détail sur le chapitre
Balata du livre de PREUSS, Expédition nach Cen-
tral-und Sùdamerika. C'est à ce beau volume
allemand que sont empruntés le dessin et la des-
cription ci-après; ils ont trait à la Guyane hol-
landaise (Surinam) dont le produit, présenté sous
forme de feuilles est coté plus cher que celui du
Vénézuela, habituellement présenté en blocs.
« Les districts riches en balata sont géné-
ralementmarécageux, infestés de moustiques
et de malaria. La fin de la saison des pluies
est le meilleur moment pour saigner les
arbres.
« Le gouvernement veut que la saignée se
fasse d'une certaine façon, mais, sur ce point,
les règlements sont souvent violés. En pra-
tique, les choses se passent de la manière la
Saignée des balatiers
au Surinam.
plus fâcheuse. Les ou-
vriers ne se servent que du
sabre d'abatis. Au moyen
de ce grossier instrumént,
ils font sur l'écorce de
larges entailles qui se croi-
sent à angles droits et pé-
nètrent jusqu'au bois. Le
latex se déverse d'une en-
taille dans l'autre, et finit
par tomber dans la cale-
basse fixée au-dessous du
point inférieur du système; cette calebasse
est simplement la coquille du fruit de Cres-
centia Cujete, arbre largement répandu dans
l'Amérique tropicale.
« D'après la loi, les rigoles ou entailles
devraient être limitées à une moitié seule-
ment de la circonférence du tronc ; en fait,
j'ai vu de mes yeux des arbres dont elle faisait
le tour entier ; ce qui est étonnant, c'est qu'ils
n'en soient pas morts. Il faut dire que les
blessures du balatier se cicatrisent avec une
grande facilité.
« Le niveau des entailles ne dépasse géné-
ralement pas la hauteur que l'ouvrier peut
atteindre du bout de son sabre, ayant les
pieds à terre ; tout au plus, quelquefois,
monte-t-il sur un échafaudage des plus pri-
mitif.
« Le contenu des calebasses est vidé,
au fur et à mesure, dans quelques récipients
d'une capacité supérieure, tels que des
bidons à pétrole, et ces derniers sont portés
au camp et vidés à leur tour dans des ton-
neaux ou caisses. Un arbre fournit générale-
ment, en une saignée, à peu près trois litres
et demi de latex.
« Le rendement varie, d'ailleurs, selon que
la saison a été plus ou moins pluvieuse. Un •
bon ouvrier peut rapporter, dans sa journée,
jusqu'à 18 litres. La richesse du latex en ba-
lata varie avec la saison : il contient environ
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