Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1902 31 août 1902
Description : 1902/08/31 (A2,N14). 1902/08/31 (A2,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377666v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 246
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- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 248
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- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 251
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- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, n°s 194-209, sur papier bleu
- FIGURES
N° 14 — AÔUT 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 29
on tourne le cylindre à la main, avec une
manivelle spéciale. Deux thermomètres, pla-
cés sur les deux tuyaux d'adduction d'air,
permettent de contrôler la température qui
ne doit pas excéder 65° centigrades. Au-des-
sus, les amandes pourraient être détériorées;
une température plus faible n'a pas d'autre
inconvénient que d'augmenter la durée de
l'opération ; il en est de même lorsque le ven-
tilateur ne tourne pas assez vite.
La force nécessaire est très faible : la plus
grande partie est absorbée par le ventilateur;
c'est dire qu'il suffit d'un peu de la force
perdue par la machine principale, ou de la
force d'une petite machine auxiliaire pour
mettre l'appareil en mouvement.
Examinons maintenant les appareils pro-
ducteurs d'air chaud. Dans les petits mo-
dèles, il n'y a qu'une simple chaudière tubu-
laire, que l'on chauffe au bois ou au charbon.
L'air est envoyé par un ventilateur dans la
chaudière, d'où il se rend dans le cylindre.
Un régulateur permet d'en modifier la pres-
sion. Ce système n'a qu'un intérêt secon-
daire, car il ne s'applique qu'à de petits ap-
pareils, et le séchage ne constitue guère un
point difficile de la préparation que lors-
qu'on a de grandes quantités à traiter.
Pour les grands appareils, deux systèmes
peuvent être employés : l'un consiste à uti-
liser la vapeur d'échappement de la machine
motrice; l'autre, à avoir une chaudière indé-
pendante.
Le premier système est représenté par la
fig. 17 qui montre le réchauffeur B traversé
par la vapeur d'échappement d'une machine
auxiliaire ; il va sans dire que l'opération es
la même lorsque la vapeur perdue est celle
de la machine principale ; mais on peut se
baser sur ce que toute machine capable
d'actionner le cylindre et le ventilateur four-
nit assez de vapeur pour alimenterle réchauf-
feur. Ce dispositif est particulièrement éco-
nomique, et la présence d'une force motrice
hydraulique constitue la seule circonstance
exigeant l'emploi d'un réchauffeur spécial.
Pour ce cas, la maison JOHN GORDON & Cie
a construit un appareil connu sous le nom
de Réchauffeur « Victor ». Il com prend une
chaudière verticale, un réchauffeur cylin-
drique à axe horizontal et un ventilateur.
Le réchauffeur comporte une série de
tubes dans lesquels le ventilateur envoie
l'air; autour de ces tubes circule la vapeur
venue de la chaudière. Un petit tuyau ramène
à la chaudière l'eau de condensation. Le
grand avantage de ce dispositif est que l'eau
de condensation est à une température très
peu inférieure au point d'ébullition, ce qui
entraîne une grande économie de combus-
tible.
Les machines à sécher le cacao ont dépassé,
depuis déjà un certain nombre d'années, la
phase des premiers tâtonnements; il en fonc-
tionne un assez grand nombre au Surinam,
à la Jamaïque, à Trinidad, au Cameroun et
même au Pérou. Nous serions heureux de
recevoir des communications des planteurs
qui en emploient, quel que soitle système.
F. MAIN.
Ingénieur-Agronome.
L'Indigo dans l'Inde
par M. JULES KARPELÈS.
L'Assolement indigo-tabac. — Supériorité de la semence de Natal. — Le procédé Calmette-Bréaudat. —
Réduction des frais généraux. — Toujours bon espoir.
La concurrence engagée entre l'indigo naturel
et l'indigo synthétique passionne les cultivateurs
des pays qui vivent de l'lndigofera. Dès les débuts
de ce Journal, nous avons tenu nos lecteurs au
courant des péripéties de la lutte; nous avons
donné des notes sur l'indigo dans les nos 2, 3, 5,
7, 9, et dans d'autres encore. Dans le no 9, nous
avons publié un important mémoire de M. Mos-
SÉRI, du Caire, et dans le no 7, une étude statisti-
que des plus complète, rédigée par l'auteur même
des observations réunies ci-après. Ceux qui ont lu
l'article du n° 7 reconnaîtront que M. KARPELÈS
ne pêche certainement pas par excès d'optimisme;
le courage avec lequel il envisage la situation n'en
est que plus significatif. Toutefois, il y a lieu de
se demander si les usines allemandes ne pourront
on tourne le cylindre à la main, avec une
manivelle spéciale. Deux thermomètres, pla-
cés sur les deux tuyaux d'adduction d'air,
permettent de contrôler la température qui
ne doit pas excéder 65° centigrades. Au-des-
sus, les amandes pourraient être détériorées;
une température plus faible n'a pas d'autre
inconvénient que d'augmenter la durée de
l'opération ; il en est de même lorsque le ven-
tilateur ne tourne pas assez vite.
La force nécessaire est très faible : la plus
grande partie est absorbée par le ventilateur;
c'est dire qu'il suffit d'un peu de la force
perdue par la machine principale, ou de la
force d'une petite machine auxiliaire pour
mettre l'appareil en mouvement.
Examinons maintenant les appareils pro-
ducteurs d'air chaud. Dans les petits mo-
dèles, il n'y a qu'une simple chaudière tubu-
laire, que l'on chauffe au bois ou au charbon.
L'air est envoyé par un ventilateur dans la
chaudière, d'où il se rend dans le cylindre.
Un régulateur permet d'en modifier la pres-
sion. Ce système n'a qu'un intérêt secon-
daire, car il ne s'applique qu'à de petits ap-
pareils, et le séchage ne constitue guère un
point difficile de la préparation que lors-
qu'on a de grandes quantités à traiter.
Pour les grands appareils, deux systèmes
peuvent être employés : l'un consiste à uti-
liser la vapeur d'échappement de la machine
motrice; l'autre, à avoir une chaudière indé-
pendante.
Le premier système est représenté par la
fig. 17 qui montre le réchauffeur B traversé
par la vapeur d'échappement d'une machine
auxiliaire ; il va sans dire que l'opération es
la même lorsque la vapeur perdue est celle
de la machine principale ; mais on peut se
baser sur ce que toute machine capable
d'actionner le cylindre et le ventilateur four-
nit assez de vapeur pour alimenterle réchauf-
feur. Ce dispositif est particulièrement éco-
nomique, et la présence d'une force motrice
hydraulique constitue la seule circonstance
exigeant l'emploi d'un réchauffeur spécial.
Pour ce cas, la maison JOHN GORDON & Cie
a construit un appareil connu sous le nom
de Réchauffeur « Victor ». Il com prend une
chaudière verticale, un réchauffeur cylin-
drique à axe horizontal et un ventilateur.
Le réchauffeur comporte une série de
tubes dans lesquels le ventilateur envoie
l'air; autour de ces tubes circule la vapeur
venue de la chaudière. Un petit tuyau ramène
à la chaudière l'eau de condensation. Le
grand avantage de ce dispositif est que l'eau
de condensation est à une température très
peu inférieure au point d'ébullition, ce qui
entraîne une grande économie de combus-
tible.
Les machines à sécher le cacao ont dépassé,
depuis déjà un certain nombre d'années, la
phase des premiers tâtonnements; il en fonc-
tionne un assez grand nombre au Surinam,
à la Jamaïque, à Trinidad, au Cameroun et
même au Pérou. Nous serions heureux de
recevoir des communications des planteurs
qui en emploient, quel que soitle système.
F. MAIN.
Ingénieur-Agronome.
L'Indigo dans l'Inde
par M. JULES KARPELÈS.
L'Assolement indigo-tabac. — Supériorité de la semence de Natal. — Le procédé Calmette-Bréaudat. —
Réduction des frais généraux. — Toujours bon espoir.
La concurrence engagée entre l'indigo naturel
et l'indigo synthétique passionne les cultivateurs
des pays qui vivent de l'lndigofera. Dès les débuts
de ce Journal, nous avons tenu nos lecteurs au
courant des péripéties de la lutte; nous avons
donné des notes sur l'indigo dans les nos 2, 3, 5,
7, 9, et dans d'autres encore. Dans le no 9, nous
avons publié un important mémoire de M. Mos-
SÉRI, du Caire, et dans le no 7, une étude statisti-
que des plus complète, rédigée par l'auteur même
des observations réunies ci-après. Ceux qui ont lu
l'article du n° 7 reconnaîtront que M. KARPELÈS
ne pêche certainement pas par excès d'optimisme;
le courage avec lequel il envisage la situation n'en
est que plus significatif. Toutefois, il y a lieu de
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