Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1902 31 juillet 1902
Description : 1902/07/31 (A2,N13). 1902/07/31 (A2,N13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377665f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, nos 172-193. sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 219
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 224
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 203
220 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 13-JUILLET 1902
La seconde, émanant du Dr BONAVIA, le célèbre
botaniste anglais, propose un moyen de destruction
des Opuntias nuisibles. Elle a été provoquée par
la mention que nous avons faite, d'un procédé de
destruction par le feu, procédé assez compliqué,
d'ailleurs, employé, d'après M. le consul PATIN
dans l'Amérique du Sud, contre les fourrés
d'Opuntias lorsque ces derniers ont envahi des
terres destinées à la culture. Nous répétons l'in-
vitation, à nos lecteurs sud-américains, de vouloir
bien nous dire ce-qu'i ls savent de la destruction
des Opuntias parle feu.
Opuntia inerme. — Cet opuntia est-il
une espèce ou une variété? Telle est la
question posée et discutée depuis longtemps
et que viennent de résoudre M. le Dr WEBER
et M. CH. RIVIÈRE dans la dernière séance
de la Section botanique de la Société natio-
nale d'Acclimatation.
Les raquettes avec fleurs et fruits de
VOpuntia Ficus Radica et de la plante inerme
envoyées par le Jardin d'essais d'Alger ont
permis de reconnaître que les deux plantes
présentaient les mêmes caractères botaniques
et que par conséquent la dernière n'était
qu'une variété de la première.
Pour confirmer cette détermination, M. CH.
RIVIÈRE procéda, à Alger, à une expérience
démonstrative; des semis de graines prove-
nant des fruits de l'opuntia inerme ont re-
produit d'emblée des sujets épineux, soit le
véritable type de POpuntia Ficus indica.
On est donc fixé sur ce point qui inté-
resse la botanique, mais qui a aussi en pra-
tique, une grande importance. En effet, ceux
qui ont conseillé la multiplication par
graines de l'opuntia inerme, le considérant
comme une espèce, ont été à l'encontre du
but proposé en propageant comme raquette
alimentaire pour le bétail un type horrible-
ment épineux.
Lettre de M. le Dr Bonavia. — « Le
moyen le plus simple et le moins couteux,
pour détruire les fourrés d'Opuntias, en
Australie et ailleurs, consisterait, j'imagine,
en ceci : Arroser de pétrole les maudits
prickly pears, au moyen d'une pompemunie
d'un pulvérisateur, et y mettre le feu. Puisque
les Opuntias sont tués par le feu, ils se con-
sumeraient et tout serait dit. »
Le dessicated coconut à Zanzibar
(Lettre de M. R. N. LYNE)
Nos abonnés de Madagascar liront avec intérêt
cette lettre de M. R. N. LYNE, Directeur de l'Agri-
culture de Zanzibar ; elle est datée du 16 juin et
a trait à la noix de coco râpée, produit nouveau,
de haute qualité et de grand avenir sur lequel
nous avons insisté dans nos nos 7, 8 et 11 et dont
nous aurons encore à reparler très prochainement :
« Vous m'avez demandé si l'on fabrique
ici du « dessicated coconut ». Je crois bien
qu'il y a une entreprise en voie d'organisa-
tion, mais je ne sais pas si l'usine a déjà
commencé à produire. J'estime d'ailleurs
qu'une pareille affaire a toutes les chances
de réussir, ici, pourvu qu'elle soit suffisam-
ment importante.
« Le coprah de Zanzibar est très loin de ce
qu'on pourrait désirer, comme qualité ; les
procédés de préparation en usage sont bien
primitifs. Toutefois, nos noix sont extrême-
ment riches en huile, et, de ce fait, notre pro-
duit affronte avantageusement la concur-
rence avec celui des Indes Orientales, sur
les grands marchés d'Europe. Comme,
d'autre part, le cocotier donne de forts ren-
dements ici, sa culture apparaît en définitive
comme l'une des plus rémunératrices en ce
pays. Vous trouverez que lques détails à ce
sujet dans monrapport annuel de 1901. »
Papier de bagasse
(Lettre de M. le Prof. SnTBBs)
La transformation de la bagasse de canne en pa-
pier semble séduire les sucriers nord-américains.
M. SAUSSINE, M. BONAME, nous-même, en avons
parlé dans les nos 4, Il et 12. M. le professeur
W. C. STUBBS nous écrit de la Nouvelle-Orléans,
à la date du 20 juin :
« Une grande papeterie, outillée pour trai-
ter la bagasse de canne, vient d'être installée
aux portes de la ville ; on en attend de beaux
bénéfices. Il parait que les propriétaires ont
dépensé 200.000 dollars (plus d'un million
de francs). Les essais faits jusqu'ici ont été
très satisfaisants. Lorsque les choses seront
plus avancées, je vous enverrai des détails
circonstanciés. »
D'autre part, on lit dans un récent cahier du
« Louisiana Planter »:
La seconde, émanant du Dr BONAVIA, le célèbre
botaniste anglais, propose un moyen de destruction
des Opuntias nuisibles. Elle a été provoquée par
la mention que nous avons faite, d'un procédé de
destruction par le feu, procédé assez compliqué,
d'ailleurs, employé, d'après M. le consul PATIN
dans l'Amérique du Sud, contre les fourrés
d'Opuntias lorsque ces derniers ont envahi des
terres destinées à la culture. Nous répétons l'in-
vitation, à nos lecteurs sud-américains, de vouloir
bien nous dire ce-qu'i ls savent de la destruction
des Opuntias parle feu.
Opuntia inerme. — Cet opuntia est-il
une espèce ou une variété? Telle est la
question posée et discutée depuis longtemps
et que viennent de résoudre M. le Dr WEBER
et M. CH. RIVIÈRE dans la dernière séance
de la Section botanique de la Société natio-
nale d'Acclimatation.
Les raquettes avec fleurs et fruits de
VOpuntia Ficus Radica et de la plante inerme
envoyées par le Jardin d'essais d'Alger ont
permis de reconnaître que les deux plantes
présentaient les mêmes caractères botaniques
et que par conséquent la dernière n'était
qu'une variété de la première.
Pour confirmer cette détermination, M. CH.
RIVIÈRE procéda, à Alger, à une expérience
démonstrative; des semis de graines prove-
nant des fruits de l'opuntia inerme ont re-
produit d'emblée des sujets épineux, soit le
véritable type de POpuntia Ficus indica.
On est donc fixé sur ce point qui inté-
resse la botanique, mais qui a aussi en pra-
tique, une grande importance. En effet, ceux
qui ont conseillé la multiplication par
graines de l'opuntia inerme, le considérant
comme une espèce, ont été à l'encontre du
but proposé en propageant comme raquette
alimentaire pour le bétail un type horrible-
ment épineux.
Lettre de M. le Dr Bonavia. — « Le
moyen le plus simple et le moins couteux,
pour détruire les fourrés d'Opuntias, en
Australie et ailleurs, consisterait, j'imagine,
en ceci : Arroser de pétrole les maudits
prickly pears, au moyen d'une pompemunie
d'un pulvérisateur, et y mettre le feu. Puisque
les Opuntias sont tués par le feu, ils se con-
sumeraient et tout serait dit. »
Le dessicated coconut à Zanzibar
(Lettre de M. R. N. LYNE)
Nos abonnés de Madagascar liront avec intérêt
cette lettre de M. R. N. LYNE, Directeur de l'Agri-
culture de Zanzibar ; elle est datée du 16 juin et
a trait à la noix de coco râpée, produit nouveau,
de haute qualité et de grand avenir sur lequel
nous avons insisté dans nos nos 7, 8 et 11 et dont
nous aurons encore à reparler très prochainement :
« Vous m'avez demandé si l'on fabrique
ici du « dessicated coconut ». Je crois bien
qu'il y a une entreprise en voie d'organisa-
tion, mais je ne sais pas si l'usine a déjà
commencé à produire. J'estime d'ailleurs
qu'une pareille affaire a toutes les chances
de réussir, ici, pourvu qu'elle soit suffisam-
ment importante.
« Le coprah de Zanzibar est très loin de ce
qu'on pourrait désirer, comme qualité ; les
procédés de préparation en usage sont bien
primitifs. Toutefois, nos noix sont extrême-
ment riches en huile, et, de ce fait, notre pro-
duit affronte avantageusement la concur-
rence avec celui des Indes Orientales, sur
les grands marchés d'Europe. Comme,
d'autre part, le cocotier donne de forts ren-
dements ici, sa culture apparaît en définitive
comme l'une des plus rémunératrices en ce
pays. Vous trouverez que lques détails à ce
sujet dans monrapport annuel de 1901. »
Papier de bagasse
(Lettre de M. le Prof. SnTBBs)
La transformation de la bagasse de canne en pa-
pier semble séduire les sucriers nord-américains.
M. SAUSSINE, M. BONAME, nous-même, en avons
parlé dans les nos 4, Il et 12. M. le professeur
W. C. STUBBS nous écrit de la Nouvelle-Orléans,
à la date du 20 juin :
« Une grande papeterie, outillée pour trai-
ter la bagasse de canne, vient d'être installée
aux portes de la ville ; on en attend de beaux
bénéfices. Il parait que les propriétaires ont
dépensé 200.000 dollars (plus d'un million
de francs). Les essais faits jusqu'ici ont été
très satisfaisants. Lorsque les choses seront
plus avancées, je vous enverrai des détails
circonstanciés. »
D'autre part, on lit dans un récent cahier du
« Louisiana Planter »:
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