Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1902 31 août 1902
Description : 1902/08/31 (A2,N14). 1902/08/31 (A2,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377666v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 246
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- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 251
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- .......... Page(s) .......... 256
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, n°s 194-209, sur papier bleu
- FIGURES
252 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 14 — AÔUT 19A2
Tropenpflanzer » de novembre 1900 (1), m'a
fait penser qu'il pourrait y avoir identité
des deux maladies. La bibliographie con-
tient-elle quelque indication à cet égard ?
« On m'a dit que le Dr ELMASSIAN, Direc-
teur de l'Institut Bactériologique de la Répu-
blique Argentine, a fait paraître un article
sur le Mal de Cadera dans les « Anales de la
Sociedad Rural Argentina » du 3o juin 1901.
Peut-être trouverait-on quelque chose dans
ce travail ? »
- Ayant communiqué la note de M. VERCKEN à
M. le Dr LAVERAN, membrede l'Institut, ce savant
a bien voulu nous indiquer ce qui suit :
« La description de la Ringadera donnée
par M. VERCKEN, peut très bien s'appliquer
au Mal de Cadera. L'examen histologique
du sang des animaux malades pourrait seul
donner une certitude à cet égard.
« Voici l'indication bibliographique des
derniers travaux publiés sur le Mal de Ca-
dera par MM. ELMASSIAN, du Paraguay et
VOGES de la Rép. Argentine :
« ELMASSIAN : Mal de 'Caderas, « Revista de
la Sociedad medica argentina » 1902, t. X,
p. 122.
« VOGES : Das Mal de Caderas, « Zeits-
chrift f. Hygiene », 39e vol. 3e fasc. 1902. »
L'alcool de patates douces aux îles
Açores. — La mission Bernegau.
Sao Miguel, la plus grande des îles Açores,
produit annuellement environ 75.000.000 kg.
de patates douces, dont 45.000.000 kg. sont
convertis en alcool, dans trois vastes distil-
leries outillées à la façon moderne. L'alcool
de vin de la métropole portugaise fait,
d'ailleurs, depuis quelque temps, une con-
currence terrible à cet alcool des Açores.
La production à l'hectare est d'environ
3o.ooo kg. de patates fraîches, en moyenne.
Exceptionnellement, l'année dernière on a
récolté, dans le nord de l'île, jusqu'à 5 0.000 kg.
Ces chiffres sont empruntés à un excellent mé-
moire illustré, sur la culture et l'utilisation de la
(1) Voir l'analyse de ce fascicule, dans le n° 9 du
Journal d'Agr. Trop. ». N. DE LA RÉD.
patate, qui a pour auteur M. BENNO MAASS DE
SCHERRINSKY, chimiste de la distillerie de Ribeira-
Grande, créateur lui-même d'une nouvelle variété
qui paraît des plus intéressantes. Ce document
vient d'être publié par M. BERNIGAU dans le
cahier de juin du « Tropenpflanzer » de Berlin.
Nous avons signalé, dans notre numéro 8 (p. 62),
la mission dont ce pharmacien militaire allemand
a été chargé par le Comité d'Économie Coloniale,
à l'effet d'étudier les conditions d'une culture
commerciale du colatier en Afrique occidentale.
La patate douce lui apparaît comme culture inter-
calaire avantageuse à faire sous les colatiers, pen-
dant les premières années; c'est à ce titre qu'il
était allé l'examiner de plus près aux îles Açores.
Phénomènes périodiques de croissance
dans les espèces du genre nevea.
D'après J. HUBER.
Les extraits qui suivent sont empruntés à
l'article de la « Revue des Cultures coloniales »,
déjà cité dans notre no 11, p. 145. D'autre part-
on le verra, plus bas, par la mention qu'en fait
l'auteur - il s se rattachent à des faits constatés en
Malaisie et dont M. HUBBR a eu connaissance par
le n° 5 du « Journal d'Agriculture Tropicale ».
Les observations qu'il a faites au Jardin bota-
nique de Para, sa résidence, ainsi qu'en d'autres
points du Brésil, sont d'une parfaite précision et
contribueront grandement à l'élucidation de ces
questions qui offrent, pour les cultivateurs, un
intérêt pratique incontestable.
« La croissance des rameaux du H.
brasiliensis obéit à une périodicité très mar-
quée.
« Ces périodes de croissance, qui se répè-
tent jusqu'à six fois dans l'année dans les
jeunes exemplaires et ne montrent aucune
dépendance vis-à-vis des conditions exté-
rieures, deviennent plus espacées dans les
arbres plus âgés, et montrent alors une cer-
taine relation avec la marche des saisons.
« La chute des feuilles a lieu (au moins
pour le H. brasiliensis) à la fin de l'époque
des pluies, c'est-à-dire au mois de mai ou de
juin pour le Bas-Amazone, et les arbres se
couvrent de nouvelles feuilles, dès la fin de
juin ou le commencement de juillet, quand
la saison sèche ne fait que commencer.
« La récolte du caoutchouc, qui se fait de
juin à décembre, se fait donc sur des arbres
feuillés et en pleine sève.
Tropenpflanzer » de novembre 1900 (1), m'a
fait penser qu'il pourrait y avoir identité
des deux maladies. La bibliographie con-
tient-elle quelque indication à cet égard ?
« On m'a dit que le Dr ELMASSIAN, Direc-
teur de l'Institut Bactériologique de la Répu-
blique Argentine, a fait paraître un article
sur le Mal de Cadera dans les « Anales de la
Sociedad Rural Argentina » du 3o juin 1901.
Peut-être trouverait-on quelque chose dans
ce travail ? »
- Ayant communiqué la note de M. VERCKEN à
M. le Dr LAVERAN, membrede l'Institut, ce savant
a bien voulu nous indiquer ce qui suit :
« La description de la Ringadera donnée
par M. VERCKEN, peut très bien s'appliquer
au Mal de Cadera. L'examen histologique
du sang des animaux malades pourrait seul
donner une certitude à cet égard.
« Voici l'indication bibliographique des
derniers travaux publiés sur le Mal de Ca-
dera par MM. ELMASSIAN, du Paraguay et
VOGES de la Rép. Argentine :
« ELMASSIAN : Mal de 'Caderas, « Revista de
la Sociedad medica argentina » 1902, t. X,
p. 122.
« VOGES : Das Mal de Caderas, « Zeits-
chrift f. Hygiene », 39e vol. 3e fasc. 1902. »
L'alcool de patates douces aux îles
Açores. — La mission Bernegau.
Sao Miguel, la plus grande des îles Açores,
produit annuellement environ 75.000.000 kg.
de patates douces, dont 45.000.000 kg. sont
convertis en alcool, dans trois vastes distil-
leries outillées à la façon moderne. L'alcool
de vin de la métropole portugaise fait,
d'ailleurs, depuis quelque temps, une con-
currence terrible à cet alcool des Açores.
La production à l'hectare est d'environ
3o.ooo kg. de patates fraîches, en moyenne.
Exceptionnellement, l'année dernière on a
récolté, dans le nord de l'île, jusqu'à 5 0.000 kg.
Ces chiffres sont empruntés à un excellent mé-
moire illustré, sur la culture et l'utilisation de la
(1) Voir l'analyse de ce fascicule, dans le n° 9 du
Journal d'Agr. Trop. ». N. DE LA RÉD.
patate, qui a pour auteur M. BENNO MAASS DE
SCHERRINSKY, chimiste de la distillerie de Ribeira-
Grande, créateur lui-même d'une nouvelle variété
qui paraît des plus intéressantes. Ce document
vient d'être publié par M. BERNIGAU dans le
cahier de juin du « Tropenpflanzer » de Berlin.
Nous avons signalé, dans notre numéro 8 (p. 62),
la mission dont ce pharmacien militaire allemand
a été chargé par le Comité d'Économie Coloniale,
à l'effet d'étudier les conditions d'une culture
commerciale du colatier en Afrique occidentale.
La patate douce lui apparaît comme culture inter-
calaire avantageuse à faire sous les colatiers, pen-
dant les premières années; c'est à ce titre qu'il
était allé l'examiner de plus près aux îles Açores.
Phénomènes périodiques de croissance
dans les espèces du genre nevea.
D'après J. HUBER.
Les extraits qui suivent sont empruntés à
l'article de la « Revue des Cultures coloniales »,
déjà cité dans notre no 11, p. 145. D'autre part-
on le verra, plus bas, par la mention qu'en fait
l'auteur - il s se rattachent à des faits constatés en
Malaisie et dont M. HUBBR a eu connaissance par
le n° 5 du « Journal d'Agriculture Tropicale ».
Les observations qu'il a faites au Jardin bota-
nique de Para, sa résidence, ainsi qu'en d'autres
points du Brésil, sont d'une parfaite précision et
contribueront grandement à l'élucidation de ces
questions qui offrent, pour les cultivateurs, un
intérêt pratique incontestable.
« La croissance des rameaux du H.
brasiliensis obéit à une périodicité très mar-
quée.
« Ces périodes de croissance, qui se répè-
tent jusqu'à six fois dans l'année dans les
jeunes exemplaires et ne montrent aucune
dépendance vis-à-vis des conditions exté-
rieures, deviennent plus espacées dans les
arbres plus âgés, et montrent alors une cer-
taine relation avec la marche des saisons.
« La chute des feuilles a lieu (au moins
pour le H. brasiliensis) à la fin de l'époque
des pluies, c'est-à-dire au mois de mai ou de
juin pour le Bas-Amazone, et les arbres se
couvrent de nouvelles feuilles, dès la fin de
juin ou le commencement de juillet, quand
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« La récolte du caoutchouc, qui se fait de
juin à décembre, se fait donc sur des arbres
feuillés et en pleine sève.
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