Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1902 31 juillet 1902
Description : 1902/07/31 (A2,N13). 1902/07/31 (A2,N13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377665f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, nos 172-193. sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 219
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 224
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 203
N°I3—JUILLET 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 2le
dinaire, du simple au triple. Le taux du boli-
viano a été, en 1900, de 2 fr. 3o.
La plante, dont l'exploitation tend à aug-
menter chaque année, constitue le principal
produit des provinces semitropicales des
Yungas (département de La Paz).
La feuille s'exporte en paniers (« cestos »)
pesant 1 arroba, soit 11 kg. 5. En 1900, le
prix de l'arroba fut en moyenne de bolivia-
nos 14,80.
Les champs de coca sont divisés en ri ca-
tos » de 29 m. 88 de côté. Chaque cato donne
à l'an trois récoltes ou « mita » et produit
1 o cestos, soit 115 kg. L'arroba étant estimée
à bolivianos 14,80, le produit moyen d'une
parcelle de moins d'un are sera donc d'envi-
ron 3oo francs.
La coca de Bolivie s'expédie en France, en
Allemagne et en Angleterre.
ACTUALITÉS
Cajeput et Niaouli.
Dans notre cahier d'avril (n° 10, p. 118), en
analysant le traité de GILDEMEISTER et HOFFMANN,
nous avons parlé incidemment de l'huile de Caje-
put ou de Niaouli, que l'on produit actuellement
dans l'île de Célèbes et en Nouvelle-Calédonie et
que, bientôt peut-être, grâce à l'initiative de
M. PARIS, on produira aussi en Cochinchine. On
nous a demandé à ce sujet quelques détails de
plus ; nous ne pouvions mieux faire que de trans-
mettre la question à M. JULES POISSON à qui est
due la détermination botanique des échantillons
de Cajeput de chez M. PARIS. Voici sa réponse :
« Le Niaouli de la Nouvelle-Calédonie ne
peutse séparer du Cajeput dont il n'est qu'une
variété locale; on en retire les mêmes pro-
duits.
« La synonymie botanique de cet arbre est
assez compliquée :
Melaleuca minor, SMITH.
Melaleuca Cajeputi, ROXBURGH.
Melaleuca leucadendrum, LAM.
Myrtus leucadendrum, LINNÉ.
« A la Nouvelle-Calédonie, c'est une forme
adaptée au climat de cette île qui a été appe-
lée viridiflora par GAERTNER. On la trouve
abondamment dans ce pays-; c'est le Niaouli,
comme je le disais précédemment.
c On a beaucoup parlé de ce produit il y
a quelques années, mais le calme s'est fait
sur son compte.
« La ville d'Amsterdam est le marché de
cette essence. Son prix en gros est de 5 francs
le kilo et de 6 francs pour l'essence rectifiée. »
Jules POISSON
Assistant au Muséum
Il est utile de compléter ces renseignements
par l'avis suivant, inséré dans le dernier Bulletin
semestriel de MM. SCHIMMEL & Cie (Avril 1902) :
Essence de Cajeput : Les transactions sur
cet article se font toujours plus insignifiantes
depuis que le bas prix de l'essence d'euca-
lyptus a rendu désavantageux l'emploi de
l'essence de Cajeput pour la préparation du
cinéol.
En outre, l'importation en bouteilles de
verre est une source permanente de mé-
comptes, attendu que ces récipients devien-
nent de plus en plus petits et ne contiennent
plus actuellement qu'environ 520 grammes.
Ils mesuraient primitivement 3/4 de litre et
fournissaient 600 grammes d'essence, tandis
que maintenant ils sont réduits à 6/iomes de
litre.
Dans la nouvelle édition de la Pharma-
copée suédoise, on a remplacé l'essence de
cajeput par l'eucalyptol pur (cinéol).
La Hollande a. reçu, en 1901, environ
6.000 bouteilles d'essence de cajeput. Le
stock s'élevait, àla fin de l'année, à 1920 bou-
teilles.
OPUNTIAS UTILES ET OPUNTIAS
NUISIBLES
Le petit dossier publié, sous ce titre, dans
notre no 12 (pp. 166-169), nous vaut deux com-
munications intéressantes. La première a trait au
« Cactus inerme », tant vanté comme culture
fourragère pour les climats semi-tropicaux secs.
dinaire, du simple au triple. Le taux du boli-
viano a été, en 1900, de 2 fr. 3o.
La plante, dont l'exploitation tend à aug-
menter chaque année, constitue le principal
produit des provinces semitropicales des
Yungas (département de La Paz).
La feuille s'exporte en paniers (« cestos »)
pesant 1 arroba, soit 11 kg. 5. En 1900, le
prix de l'arroba fut en moyenne de bolivia-
nos 14,80.
Les champs de coca sont divisés en ri ca-
tos » de 29 m. 88 de côté. Chaque cato donne
à l'an trois récoltes ou « mita » et produit
1 o cestos, soit 115 kg. L'arroba étant estimée
à bolivianos 14,80, le produit moyen d'une
parcelle de moins d'un are sera donc d'envi-
ron 3oo francs.
La coca de Bolivie s'expédie en France, en
Allemagne et en Angleterre.
ACTUALITÉS
Cajeput et Niaouli.
Dans notre cahier d'avril (n° 10, p. 118), en
analysant le traité de GILDEMEISTER et HOFFMANN,
nous avons parlé incidemment de l'huile de Caje-
put ou de Niaouli, que l'on produit actuellement
dans l'île de Célèbes et en Nouvelle-Calédonie et
que, bientôt peut-être, grâce à l'initiative de
M. PARIS, on produira aussi en Cochinchine. On
nous a demandé à ce sujet quelques détails de
plus ; nous ne pouvions mieux faire que de trans-
mettre la question à M. JULES POISSON à qui est
due la détermination botanique des échantillons
de Cajeput de chez M. PARIS. Voici sa réponse :
« Le Niaouli de la Nouvelle-Calédonie ne
peutse séparer du Cajeput dont il n'est qu'une
variété locale; on en retire les mêmes pro-
duits.
« La synonymie botanique de cet arbre est
assez compliquée :
Melaleuca minor, SMITH.
Melaleuca Cajeputi, ROXBURGH.
Melaleuca leucadendrum, LAM.
Myrtus leucadendrum, LINNÉ.
« A la Nouvelle-Calédonie, c'est une forme
adaptée au climat de cette île qui a été appe-
lée viridiflora par GAERTNER. On la trouve
abondamment dans ce pays-; c'est le Niaouli,
comme je le disais précédemment.
c On a beaucoup parlé de ce produit il y
a quelques années, mais le calme s'est fait
sur son compte.
« La ville d'Amsterdam est le marché de
cette essence. Son prix en gros est de 5 francs
le kilo et de 6 francs pour l'essence rectifiée. »
Jules POISSON
Assistant au Muséum
Il est utile de compléter ces renseignements
par l'avis suivant, inséré dans le dernier Bulletin
semestriel de MM. SCHIMMEL & Cie (Avril 1902) :
Essence de Cajeput : Les transactions sur
cet article se font toujours plus insignifiantes
depuis que le bas prix de l'essence d'euca-
lyptus a rendu désavantageux l'emploi de
l'essence de Cajeput pour la préparation du
cinéol.
En outre, l'importation en bouteilles de
verre est une source permanente de mé-
comptes, attendu que ces récipients devien-
nent de plus en plus petits et ne contiennent
plus actuellement qu'environ 520 grammes.
Ils mesuraient primitivement 3/4 de litre et
fournissaient 600 grammes d'essence, tandis
que maintenant ils sont réduits à 6/iomes de
litre.
Dans la nouvelle édition de la Pharma-
copée suédoise, on a remplacé l'essence de
cajeput par l'eucalyptol pur (cinéol).
La Hollande a. reçu, en 1901, environ
6.000 bouteilles d'essence de cajeput. Le
stock s'élevait, àla fin de l'année, à 1920 bou-
teilles.
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NUISIBLES
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« Cactus inerme », tant vanté comme culture
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