Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
N° 12 — JUIN 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 187
Un pays neuf qui voudrait importer de
ces plants vigoureux et prolifiques, aurait
tout avantage à s'approvisionner de graines
dans l'Inde, de préférence à Ceylan. C'est
l'Inde qui en est la première patrie, et la
race n'a nullement gagné par la transplan-
tation sur le sol de Ceylan ; à preuve, la
qualité meilleure des thés de l'Inde, attestée
par les prix réalisés, supérieurs à ceux de
Ceylan.
Ce qui constitue surtout l'avantage des
théeries anglo-indiennes, ce sont leurs pro-
cédés et outillage. Donnez aux planteurs de
l'Annam, ou de tout autre pays à climat favo-
rable, la machinerie indienne, enseignez-
leur les procédés scientifiques modernes de
culture et de préparation, et il y a toutes
chances pour qu'ils arrivent à produire des
thés aussi bons que ceux de l'Inde.
M. JUDGE termine par ces mots :
« Je vous adresse, à titre de comparaison,
une petite boite de thé provenant d'un plant
à feuilles de grandeur moyenne; l'échan-
tillon vous montre le thé tel qu'il sort des
machines, notamment avant qu'il ait subi
les différentes opérations complémentaires
qui constituent l'apprêt, donnent à la mar-
chandise son aspect définitif et la trient de
façon à établir les catégories admises par la
consommation. En macérant dans de l'eau
et en dépliant les feuilles enroulées, vous
pourrez vous assurer qu'elles sont entières.
Ces mêmes feuilles, lorsqu'elles auront subi
les traitements complémentaires rappelés
tout à l'heure, prendront l'aspect caractéris-
tique que vous connaissez aux thés de l'Inde
ou de Ceylan vendus en Europe ».
L'échantillon annoncé nous est dûment par-
venu ; il est composé, en effet, de feuilles enrou-
lées, mais entières; leur longueur varie entre 3 et
5 centimètres. '-
Les Parasites du Théier
LES ENNEMIS DANGEREUX ET CEUX
QUI LE SONT MOINS
Dans notre cahier de mars, on a pu lire un mé-
moire du Dr DELACROIX, Directeur de la Station de
Pathologie Végétale (Paris), intitulé: Les maladies
et ennemis du Théier. Dans cette étude, très com-
plète quoique succincte, l'auteur passe en revue les
différents parasites du théier signalés par la science ;
la liste en est fort longue. On nous signale qu'elle
risque d'intimider plus que de raison les planteurs
peu habitués aux lectures scientifiques ; nous pou-
vons rassurer ces timorés. A l'heure actuelle, parmi
les innombrables ennemis du théier, quelques-uns
seulement constituent un réel danger et nécessi-
tent une surveillance régulière et des moyens de
lutte dispendieux. M. DELACROIX a eu soin de faire
le départ entre ces « premiers rôles » et la multi-
tude des « comparses » ; il leur a consacré des pa-
ragraphes détaillés, tandis que les autres ont dû se
contenter de simples mentions.
Quoi qu'il en soit, nos lecteurs nous sauront
gré de reproduire un commentaire paru, précisé-
ment à l'occasion du mémoire du Dr DELACROIX,
dans notre estimable confrère de Calcutta, « In-
dian Gardening & Planting »,
Les noms usuels cités dans le texte anglais ré-
pondent aux noms scientifiques que voici (nous
en devons la traduction à M. DELACROIX) :
MOSQUITO BLIGHT ou TEA-BUG = Helopeltis thei-
vora.
RED SPIDER = Tetranychus bioculatus.
GREEN FLY = Chlorita flavescens.
La remarque de notre confrère anglais, quant à
la race des théiers cultivés en Annam, n'est plus
d'accord avec l'état actuel des choses; dans l'arti-
cle qu'ils ont donné dans notre cahier d'avril,
MM. LOMBARD & Cie, qui centralisent entre leurs
mains la presque totalité de la production de thé
de l'Annam, disent expressément qu'ils intro
duisent de plus en plus, dans leurs cultures, des
plants de la « race pure d'Assam ». M. DELACROIX a
bien fait ressortir, dans son mémoire, la plus grande
résistance de cette race aux maladies visées.
Voici exactement la note anglaise dont il s'agit
« Parmi les maladies et ennemis du
théier, un grand nombre ne présentent actuel-
lement qu'un intérêt purement théorique,
quoiqu'il puisse être utile de leur administrer
une bonne volée dès à présent, pour les em-
pêcher de nuire sérieusement un jour.
« Dans l'Inde, les seuls ennemis vraiment
inquiétants sont le MOSQUITO BLIGHT, le RED SPI-
DER et la GREEN FLY. Etant donné le climat et
la situation géographique de l'Annam, il y a
lieu de présumer que les planteurs de cette
colonie auront à compter surtout avec les
deux premiers ; d'autant plus que leurs plants
semblent être de la race de Chine, particuliè-
rement sujette aux attaques de ces parasites.
«C'est le MOSQUITO BLIGHT qui a été la princi-
pale cause de l'abandon du théier de Chine
Un pays neuf qui voudrait importer de
ces plants vigoureux et prolifiques, aurait
tout avantage à s'approvisionner de graines
dans l'Inde, de préférence à Ceylan. C'est
l'Inde qui en est la première patrie, et la
race n'a nullement gagné par la transplan-
tation sur le sol de Ceylan ; à preuve, la
qualité meilleure des thés de l'Inde, attestée
par les prix réalisés, supérieurs à ceux de
Ceylan.
Ce qui constitue surtout l'avantage des
théeries anglo-indiennes, ce sont leurs pro-
cédés et outillage. Donnez aux planteurs de
l'Annam, ou de tout autre pays à climat favo-
rable, la machinerie indienne, enseignez-
leur les procédés scientifiques modernes de
culture et de préparation, et il y a toutes
chances pour qu'ils arrivent à produire des
thés aussi bons que ceux de l'Inde.
M. JUDGE termine par ces mots :
« Je vous adresse, à titre de comparaison,
une petite boite de thé provenant d'un plant
à feuilles de grandeur moyenne; l'échan-
tillon vous montre le thé tel qu'il sort des
machines, notamment avant qu'il ait subi
les différentes opérations complémentaires
qui constituent l'apprêt, donnent à la mar-
chandise son aspect définitif et la trient de
façon à établir les catégories admises par la
consommation. En macérant dans de l'eau
et en dépliant les feuilles enroulées, vous
pourrez vous assurer qu'elles sont entières.
Ces mêmes feuilles, lorsqu'elles auront subi
les traitements complémentaires rappelés
tout à l'heure, prendront l'aspect caractéris-
tique que vous connaissez aux thés de l'Inde
ou de Ceylan vendus en Europe ».
L'échantillon annoncé nous est dûment par-
venu ; il est composé, en effet, de feuilles enrou-
lées, mais entières; leur longueur varie entre 3 et
5 centimètres. '-
Les Parasites du Théier
LES ENNEMIS DANGEREUX ET CEUX
QUI LE SONT MOINS
Dans notre cahier de mars, on a pu lire un mé-
moire du Dr DELACROIX, Directeur de la Station de
Pathologie Végétale (Paris), intitulé: Les maladies
et ennemis du Théier. Dans cette étude, très com-
plète quoique succincte, l'auteur passe en revue les
différents parasites du théier signalés par la science ;
la liste en est fort longue. On nous signale qu'elle
risque d'intimider plus que de raison les planteurs
peu habitués aux lectures scientifiques ; nous pou-
vons rassurer ces timorés. A l'heure actuelle, parmi
les innombrables ennemis du théier, quelques-uns
seulement constituent un réel danger et nécessi-
tent une surveillance régulière et des moyens de
lutte dispendieux. M. DELACROIX a eu soin de faire
le départ entre ces « premiers rôles » et la multi-
tude des « comparses » ; il leur a consacré des pa-
ragraphes détaillés, tandis que les autres ont dû se
contenter de simples mentions.
Quoi qu'il en soit, nos lecteurs nous sauront
gré de reproduire un commentaire paru, précisé-
ment à l'occasion du mémoire du Dr DELACROIX,
dans notre estimable confrère de Calcutta, « In-
dian Gardening & Planting »,
Les noms usuels cités dans le texte anglais ré-
pondent aux noms scientifiques que voici (nous
en devons la traduction à M. DELACROIX) :
MOSQUITO BLIGHT ou TEA-BUG = Helopeltis thei-
vora.
RED SPIDER = Tetranychus bioculatus.
GREEN FLY = Chlorita flavescens.
La remarque de notre confrère anglais, quant à
la race des théiers cultivés en Annam, n'est plus
d'accord avec l'état actuel des choses; dans l'arti-
cle qu'ils ont donné dans notre cahier d'avril,
MM. LOMBARD & Cie, qui centralisent entre leurs
mains la presque totalité de la production de thé
de l'Annam, disent expressément qu'ils intro
duisent de plus en plus, dans leurs cultures, des
plants de la « race pure d'Assam ». M. DELACROIX a
bien fait ressortir, dans son mémoire, la plus grande
résistance de cette race aux maladies visées.
Voici exactement la note anglaise dont il s'agit
« Parmi les maladies et ennemis du
théier, un grand nombre ne présentent actuel-
lement qu'un intérêt purement théorique,
quoiqu'il puisse être utile de leur administrer
une bonne volée dès à présent, pour les em-
pêcher de nuire sérieusement un jour.
« Dans l'Inde, les seuls ennemis vraiment
inquiétants sont le MOSQUITO BLIGHT, le RED SPI-
DER et la GREEN FLY. Etant donné le climat et
la situation géographique de l'Annam, il y a
lieu de présumer que les planteurs de cette
colonie auront à compter surtout avec les
deux premiers ; d'autant plus que leurs plants
semblent être de la race de Chine, particuliè-
rement sujette aux attaques de ces parasites.
«C'est le MOSQUITO BLIGHT qui a été la princi-
pale cause de l'abandon du théier de Chine
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 27/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63776641/f27.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63776641/f27.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63776641/f27.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63776641
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63776641
Facebook
Twitter