Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1902 31 août 1902
Description : 1902/08/31 (A2,N14). 1902/08/31 (A2,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377666v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 246
- .......... Page(s) .......... 246
- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 251
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- .......... Page(s) .......... 256
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, n°s 194-209, sur papier bleu
- FIGURES
No 14 - AÔUT 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 251
L'orangerie de Rancho Boyero, Cuba.
(Extrait d'une lettre de M. A. PEDRoso".
« J'apprends par un ami qu'à Rancho
Boyero, sur la côte nord de Cuba, un Amé-
ricain a acheté 15 caballerias de terre (envi-
ron 200 hectares, la caballeria valant un
peu plus de 13 hectares) qui lui ont coûté
15.ooo dollars, et qu'il y a planté vingt-
quatre mille orangers, de deux à trois ans,
venus des États-Unis. Ces arbres ont donné
des fleurs cette année, mais on les a fait
enlever pour empêcher la fructification pré-
maturée et ne pas compromettre l'avenir
L'année prochaine, le propriétaire espère
produire et exporter 40.000 caisses d'oran-
ges. Il a déjà dépensé 70.000 dollars. Mal-
heureusement, mon ami ne me dit pas le
nom de ce monsieur, il me dit seulement
qu'il est de Cincinnati, et que son gérant est
un Allemand.
« Les droits sur les oranges, à leur entrée
aux États-Unis, sont assez forts, un dollar
par quintal ».
L'Épizootie dite Ringadera. — L'élevage
vage des chevaux en pays chauds.
(Lettres de MM. F. VERCKEN
et D' LA VER AN.)
Dans notre cahier de mai, on a pu lire un ar
ticle sur les prairies artificielles de la Cie du Rio-
Sinu (Colombie) qui est, avant tout, une grande
entreprise d'élevage de bœufs. A côté de ses trou-
peaux de bovidés, la Compagnie possède, pour les
besoins de l'exploitation, unevingtainedechevaux ;
et comme ces derniers prospèrent, la direction
se demande s'il n'y aurait pas profit à en élever
en grand, pour la vente.
En supputant les chances de bénéfices et les
aléas, MM. les administrateurs se sont rappelés
qu'une terrible épizootie a jadis décimé les che-
vaux dans ce pays; en se remémorant les symp-
tômes de la maladie, ils lui ont trouvé certaine
analogie avec l'une des épizooties à Trypano-
somes décrite dans ce Journal ( n" 11, p. 159 et
n° i3, p. 290) d'après MM. LAVERAN, MESNIL et
NOCARD, et ils ont pensé que la publicité du Jour-
nal était un bon moyen de tirer l'affaire au clair.
Telle est l'origine de la petite note de M. VERCKEN.
La réponse de M. LAVERAN ne constitue, bien
entendu, qu'une première indication. M. VERCKEN,
heureusement pour lui et sa société, n'est pas à
même de fournir actuellement du sang d'animaux
malades; mais quelqu'un parmi nos autres lec-
teurs pourra peut-être le faire.
En sollicitant des personnes compétentes leur
appui pour résoudre la question posée par notre
aimable correspondant de Colombie, nous pre-
nons la liberté d'y ajouter une seconde, savoir :
Qu'a-t-il été publié de sérieux sur l'élevage du
cheval dans la zone tropicale? Pour notre part,
nous ne connaissons de certain que le chapitre,
fort bien fait, contenu dans le « Manuel pratique
des cultures tropicales » de SAGOT et RAOUL; mais
il nous reste un vague souvenir d'avoir aperçu un
jour le titre d'un livre traitant de l'élevage du che-
val à Java, et celui d'un autre, consacré au même
objet mais se rapportant à l'Inde-Britannique. Si,
parmi nos lecteurs, il y en a qui en sachent plus
long sur ces publications ou qui aient des obser-
vations personnellesà nous communiquer, ils ont
une bonne occasion de rendre service à leurs
frères en agriculture, en nous faisant part de leurs
renseignements; nous recevrons avec empresse-
ment toutes communications sur la matière. Nous
les engageons à relire SAGOT et RAOUL avant de
rédiger leurs notes; ils y trouveront en quelque
sorte un programme.
Mais revenons à la Ringadera. Voici la petite
note rédigée à ce sujet par M. VERCKEN, adminis-
trateur de la Cie Française du Rio-Sinu :
« Au début, l'animal a une grosseur lon-
gitudinale sous le ventre (sorte de cordon de
la grosseur d'un doigt), les flancs palpitent.
« Après un certain temps, se manifeste une
paralysie de l'arrière train, le cheval tombe
des jambes de derrière et reste ainsi debout
sur les jambes de devant, se traînant jusqu'à
la mort qui arrive après un délai de 1 à
3 semaines. Les yeux et les gencives devien-
nent très blancs. Odeur fétide de la bouche.
L'urine reste claire : L'animal continue à
manger et à boire avec voracité jusqu'à la
mort.
« La Ringadera s'attaque aux chevaux,
aux ânes, aux cochons sauvages (Pécaris) ;
elle épargne les cochons domestiques ; elle
prend également un rongeur, appelé dans le
pays « Pincho » ou « Caco », qui est, croyons-
nous, le Cabiai.
« Lors de la dernière épidémie qui a
ravagé notre région, tous les chevaux ont
disparu, sauf ceux d'un certain endroit, isolé
du restant du pays par des marais.
« La description du Mal de Cadera, don-
née par le « Beiheft zumle Dr ENDLICH dans
L'orangerie de Rancho Boyero, Cuba.
(Extrait d'une lettre de M. A. PEDRoso".
« J'apprends par un ami qu'à Rancho
Boyero, sur la côte nord de Cuba, un Amé-
ricain a acheté 15 caballerias de terre (envi-
ron 200 hectares, la caballeria valant un
peu plus de 13 hectares) qui lui ont coûté
15.ooo dollars, et qu'il y a planté vingt-
quatre mille orangers, de deux à trois ans,
venus des États-Unis. Ces arbres ont donné
des fleurs cette année, mais on les a fait
enlever pour empêcher la fructification pré-
maturée et ne pas compromettre l'avenir
L'année prochaine, le propriétaire espère
produire et exporter 40.000 caisses d'oran-
ges. Il a déjà dépensé 70.000 dollars. Mal-
heureusement, mon ami ne me dit pas le
nom de ce monsieur, il me dit seulement
qu'il est de Cincinnati, et que son gérant est
un Allemand.
« Les droits sur les oranges, à leur entrée
aux États-Unis, sont assez forts, un dollar
par quintal ».
L'Épizootie dite Ringadera. — L'élevage
vage des chevaux en pays chauds.
(Lettres de MM. F. VERCKEN
et D' LA VER AN.)
Dans notre cahier de mai, on a pu lire un ar
ticle sur les prairies artificielles de la Cie du Rio-
Sinu (Colombie) qui est, avant tout, une grande
entreprise d'élevage de bœufs. A côté de ses trou-
peaux de bovidés, la Compagnie possède, pour les
besoins de l'exploitation, unevingtainedechevaux ;
et comme ces derniers prospèrent, la direction
se demande s'il n'y aurait pas profit à en élever
en grand, pour la vente.
En supputant les chances de bénéfices et les
aléas, MM. les administrateurs se sont rappelés
qu'une terrible épizootie a jadis décimé les che-
vaux dans ce pays; en se remémorant les symp-
tômes de la maladie, ils lui ont trouvé certaine
analogie avec l'une des épizooties à Trypano-
somes décrite dans ce Journal ( n" 11, p. 159 et
n° i3, p. 290) d'après MM. LAVERAN, MESNIL et
NOCARD, et ils ont pensé que la publicité du Jour-
nal était un bon moyen de tirer l'affaire au clair.
Telle est l'origine de la petite note de M. VERCKEN.
La réponse de M. LAVERAN ne constitue, bien
entendu, qu'une première indication. M. VERCKEN,
heureusement pour lui et sa société, n'est pas à
même de fournir actuellement du sang d'animaux
malades; mais quelqu'un parmi nos autres lec-
teurs pourra peut-être le faire.
En sollicitant des personnes compétentes leur
appui pour résoudre la question posée par notre
aimable correspondant de Colombie, nous pre-
nons la liberté d'y ajouter une seconde, savoir :
Qu'a-t-il été publié de sérieux sur l'élevage du
cheval dans la zone tropicale? Pour notre part,
nous ne connaissons de certain que le chapitre,
fort bien fait, contenu dans le « Manuel pratique
des cultures tropicales » de SAGOT et RAOUL; mais
il nous reste un vague souvenir d'avoir aperçu un
jour le titre d'un livre traitant de l'élevage du che-
val à Java, et celui d'un autre, consacré au même
objet mais se rapportant à l'Inde-Britannique. Si,
parmi nos lecteurs, il y en a qui en sachent plus
long sur ces publications ou qui aient des obser-
vations personnellesà nous communiquer, ils ont
une bonne occasion de rendre service à leurs
frères en agriculture, en nous faisant part de leurs
renseignements; nous recevrons avec empresse-
ment toutes communications sur la matière. Nous
les engageons à relire SAGOT et RAOUL avant de
rédiger leurs notes; ils y trouveront en quelque
sorte un programme.
Mais revenons à la Ringadera. Voici la petite
note rédigée à ce sujet par M. VERCKEN, adminis-
trateur de la Cie Française du Rio-Sinu :
« Au début, l'animal a une grosseur lon-
gitudinale sous le ventre (sorte de cordon de
la grosseur d'un doigt), les flancs palpitent.
« Après un certain temps, se manifeste une
paralysie de l'arrière train, le cheval tombe
des jambes de derrière et reste ainsi debout
sur les jambes de devant, se traînant jusqu'à
la mort qui arrive après un délai de 1 à
3 semaines. Les yeux et les gencives devien-
nent très blancs. Odeur fétide de la bouche.
L'urine reste claire : L'animal continue à
manger et à boire avec voracité jusqu'à la
mort.
« La Ringadera s'attaque aux chevaux,
aux ânes, aux cochons sauvages (Pécaris) ;
elle épargne les cochons domestiques ; elle
prend également un rongeur, appelé dans le
pays « Pincho » ou « Caco », qui est, croyons-
nous, le Cabiai.
« Lors de la dernière épidémie qui a
ravagé notre région, tous les chevaux ont
disparu, sauf ceux d'un certain endroit, isolé
du restant du pays par des marais.
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