Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1902 31 juillet 1902
Description : 1902/07/31 (A2,N13). 1902/07/31 (A2,N13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377665f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, nos 172-193. sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 219
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 224
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 203
216 - JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N°i3—JuiLLET 1902
Le café du Costa-Rica est en partie
vendu, par les petits producteurs aux gros
propriétaires et exportateurs, « en cerise ».
Au début de la saison 1901-1902, la récolte
présumée étant estimée de bonne qualité,
mais seulement à la moitié d'une récolte
normale comme quantité, on jugeait que
les prix du café en cerise varieraient, selon
la qualité, entre 35 et 45 francs la fanegade
400 litres; ce volume de « cerise » donne,
après préparation, environ 5o kg. de café
sec décortiqué, livrable à la consommation.
Le Costa-Rica exporte le café soit décor-
tique et prêt à la vente, soit « en parche-
min ». Les exportations de café en parche-
min augmentent chaque année. Plus de
moitié de la récolte de igooaétéexpédiéesous
cette forme. M. JORE croit que c'est un désa-
vantage pour le Costa-Rica, mais la plupart
des exportateurs, dit-il, manquent de fonds
pour faire le traitement complet, comme
par lepassé.
Il convient de citer la conclusion :
« Jelisais dernièrement que le Brésil nour-
rissait l'espoir de voir ses concurrents du
Centre-Amérique et d'autres pays sombrer
sous le coup de la baisse. Je dois dire que
tous les planteurs de ces pays espèrent de
leur côté, et pour les mêmes rai sons, que le
Brésil faiblira avant eux. Jusqu'à présent,
personne ici n'a songé à diminuer sa pro-
duction de café ; car, malgré tout, cette
culture est encore la plus avantageuse qui
puisse être faite dans ce pays. Le nombre
des plantations nouvelles pourra se ralentir
un peu, faute d'argent, mais il ne faut pas
compter, croyons-nous, sur une diminution
de la culture du café au Centre-Amérique. »
CAFÉS BRÉSILIENS. - Cotes sur
septembre 1902, au Havre, depuis le
40ct. 1901 ; d'après MM. GEORGES MAZE& Cie.
(Pour l'interprétation des notations, voir les
numéros précédents).
4 oct. 11 nov. 23 mai 13 juin 27 juin ig juil. 26 juil.
38.75 52.00 36.75 34.5o 34.50 34.5o 34.5o
Le 19 juillet, les livraisons sur juillet se
cotaient à 3 3.7.5.
Prévisions. - MM. MÂZE& C'e écrivaient,
à la date du 19 juillet : « La marche des re-
cettes est assurément inférieure à celle de
l'an dernier, mais la comparaison perd de sa
valeur par ce fait que l'an dernier il y avait
précocité autantqu'énormité — cette année-
ci il y a tardivité, principalement à Santos.
Ce temps d'arrêt, si arrêt il y a, n'a aucune
importance au point de vue du présent, vu
les énormités existantes ».
*
* *
CAFÉ. — Le taux de progression de
la consommation mondiale. — MM. J. A.
RUCKER & BENCRAFT, de Londres, s'expriment
ainsi, dans leur circulaire du 3 juillet. (Nous
n'en retenons que le fond, sans nousastreindre
à une traduction littérale du texte) :
Concernant les discussions sur l'augmen-
tation de la consommation par le fait des bas
cours, il y a lieu de faire observer que,
de 1890 à 1893, les livraisons ont lentement
augmenté malgré les hauts prix; mais aux
cours beaucoup plus bas qui ont été établis
depuis, les augmentations ont été beaucoup
plus fortes.
Depuis 1895, l'augmentation progressive
annuelle dépasse 6 pour 100. En effet, en
x 895, les débouchés effectivement enregistrés
furent de 661.201 tonnes; or, voici, pour
les six années consécutives, les chiffres effec-
tivement enregistrés et ceux qu'on aurait
eus si la progression en était restée aux
6 p. 100 présumés. La colonne gauche con-
tient les chiffres conformes à l'hypothèse ; la
colonne droite, ceux effectivement enregis-
trés ; on constatera que la réalité n'a pas cessé
de dépasser largement la prévision :
ANNÉES HYPOTHÈSE RÉALITÉ
1896 7W.873. 703.512
1897. 742.925. 786.882
189S. 787.500. 842.694
1899.., 83i.75C. 890.546
1900. 88i.835. 851.566
1901. 937.925. 953.255
De ce pas, si les bas prix continuent, on
aura, sous peu, des débouchés de 1.000.000
tonnes, soit 17.000.000 sacs.
Le café du Costa-Rica est en partie
vendu, par les petits producteurs aux gros
propriétaires et exportateurs, « en cerise ».
Au début de la saison 1901-1902, la récolte
présumée étant estimée de bonne qualité,
mais seulement à la moitié d'une récolte
normale comme quantité, on jugeait que
les prix du café en cerise varieraient, selon
la qualité, entre 35 et 45 francs la fanegade
400 litres; ce volume de « cerise » donne,
après préparation, environ 5o kg. de café
sec décortiqué, livrable à la consommation.
Le Costa-Rica exporte le café soit décor-
tique et prêt à la vente, soit « en parche-
min ». Les exportations de café en parche-
min augmentent chaque année. Plus de
moitié de la récolte de igooaétéexpédiéesous
cette forme. M. JORE croit que c'est un désa-
vantage pour le Costa-Rica, mais la plupart
des exportateurs, dit-il, manquent de fonds
pour faire le traitement complet, comme
par lepassé.
Il convient de citer la conclusion :
« Jelisais dernièrement que le Brésil nour-
rissait l'espoir de voir ses concurrents du
Centre-Amérique et d'autres pays sombrer
sous le coup de la baisse. Je dois dire que
tous les planteurs de ces pays espèrent de
leur côté, et pour les mêmes rai sons, que le
Brésil faiblira avant eux. Jusqu'à présent,
personne ici n'a songé à diminuer sa pro-
duction de café ; car, malgré tout, cette
culture est encore la plus avantageuse qui
puisse être faite dans ce pays. Le nombre
des plantations nouvelles pourra se ralentir
un peu, faute d'argent, mais il ne faut pas
compter, croyons-nous, sur une diminution
de la culture du café au Centre-Amérique. »
CAFÉS BRÉSILIENS. - Cotes sur
septembre 1902, au Havre, depuis le
40ct. 1901 ; d'après MM. GEORGES MAZE& Cie.
(Pour l'interprétation des notations, voir les
numéros précédents).
4 oct. 11 nov. 23 mai 13 juin 27 juin ig juil. 26 juil.
38.75 52.00 36.75 34.5o 34.50 34.5o 34.5o
Le 19 juillet, les livraisons sur juillet se
cotaient à 3 3.7.5.
Prévisions. - MM. MÂZE& C'e écrivaient,
à la date du 19 juillet : « La marche des re-
cettes est assurément inférieure à celle de
l'an dernier, mais la comparaison perd de sa
valeur par ce fait que l'an dernier il y avait
précocité autantqu'énormité — cette année-
ci il y a tardivité, principalement à Santos.
Ce temps d'arrêt, si arrêt il y a, n'a aucune
importance au point de vue du présent, vu
les énormités existantes ».
*
* *
CAFÉ. — Le taux de progression de
la consommation mondiale. — MM. J. A.
RUCKER & BENCRAFT, de Londres, s'expriment
ainsi, dans leur circulaire du 3 juillet. (Nous
n'en retenons que le fond, sans nousastreindre
à une traduction littérale du texte) :
Concernant les discussions sur l'augmen-
tation de la consommation par le fait des bas
cours, il y a lieu de faire observer que,
de 1890 à 1893, les livraisons ont lentement
augmenté malgré les hauts prix; mais aux
cours beaucoup plus bas qui ont été établis
depuis, les augmentations ont été beaucoup
plus fortes.
Depuis 1895, l'augmentation progressive
annuelle dépasse 6 pour 100. En effet, en
x 895, les débouchés effectivement enregistrés
furent de 661.201 tonnes; or, voici, pour
les six années consécutives, les chiffres effec-
tivement enregistrés et ceux qu'on aurait
eus si la progression en était restée aux
6 p. 100 présumés. La colonne gauche con-
tient les chiffres conformes à l'hypothèse ; la
colonne droite, ceux effectivement enregis-
trés ; on constatera que la réalité n'a pas cessé
de dépasser largement la prévision :
ANNÉES HYPOTHÈSE RÉALITÉ
1896 7W.873. 703.512
1897. 742.925. 786.882
189S. 787.500. 842.694
1899.., 83i.75C. 890.546
1900. 88i.835. 851.566
1901. 937.925. 953.255
De ce pas, si les bas prix continuent, on
aura, sous peu, des débouchés de 1.000.000
tonnes, soit 17.000.000 sacs.
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