Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1902 31 août 1902
Description : 1902/08/31 (A2,N14). 1902/08/31 (A2,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377666v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 246
- .......... Page(s) .......... 246
- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 251
- .......... Page(s) .......... 251
- .......... Page(s) .......... 252
- .......... Page(s) .......... 252
- .......... Page(s) .......... 252
- .......... Page(s) .......... 253
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- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 256
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, n°s 194-209, sur papier bleu
- FIGURES
248 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N,, 14 - AÔUT 1902
l'entreprise intéressée, mais d'un haut enseigne-
ment pour le public. Nos collaborateurs algériens
obligeraient le Journal en nous .faisant part de
leurs connaissances à cet égard.
Nous prenons aussi la liberté de soumettre la
même question à MM. BONAVIA, NICHOLLS, WATTS,
qui ont l'avantage d'avoir étudié la culture des
citronniers dans la zone tropicale même.
M. le professeur MAC OWAN, du Cap, et M. le
professeur HILGARD, de Californie, voudront bien
également, espérons le, nous indiquer des faits
utiles à retenir.
Nous désirerions, enfin, connaître l'avis des pé-
piniéristes ayant la spécialité des Aurantiacées,
,:} tels que MM. DAMMAN & Co, M. TEAGUE, MM.
REASONER FRÈRES, etc.
Nous insérerons avec empressement toutes les
communications qui nous parviendront sur cette
matière.
Gutta-Percha.
Extraitsd'unelettre de M. O. J. A.COLLET.
Dans les « Annonces bibliographiques » de
notre cahier de juin, nous avons signalé, sous le
numéro 165, l'Etude commerciale sur la Gutta-
Percha de M. O. J. A. Collet; et dans ce cahier
même, nous annonçons ses Etudes pour une
plantation d'arbres à caoutchouc. très intéressant
opuscule qui vient de paraître tout dernièrement.
Cet explorateur commercial connaît évidemment
de très près les questions dont il parle; nous lui
demandons la pertnission de publier ces quelques
lignes, extraites d'une lettre que nous avons reçue
de lui, de Bruxelles, le 13 juillet.
« L'Etat néerlandais laisse ravager les
forêts à gutta-percha parce qu'il veut un
monopole. Ceci est à un tel point le cas, que
les journaux des Straits Settlements s'en
montrent effrayés. Ils signalent au gouver-
nement néerlandais que l'exportation de la
feuille est un nouveau et menaçant danger,
car c'est l'anéantissement de tout espoir de
reconstitution. Une note en ce sens a été
envoyée au gouvernement des Indes.
« Savez-vous qu'une Société belge a en-
voyé à Bornéo chercher 60.000 plants de
guttas? C'est la société « Barito ». Ces
plants sont vendus aux sociétés congolaises
1' « Abir », la « Lomani », la « Luki », la
« Lukula », et surtout à l'Etat du Congo et
au gouvernement de la colonie allemande du
Cameroun. Le Dr PREUSS, directeur du Jar-
din botanique de Victoria a acheté 20.000
de ces plants. -
«A mon avis, d'ailleurs, hors de l'aire na
turelle de la gutta rien ne poussera, ou, du
moins, ne rapportera convenablement. J'en
vois la preuve dans certains essais faits en
grand à Paris, avec des feuilles provenant
des plantations de Tjipetir (Java), par des
spécialistes réputés : les résultats — comme
extraction de gutia des feuilles — ont été
inférieurs de 5o à ceux donnés par les
feuilles de Padang, Sumatra, Bornéo, vrai
habitat de la gutta ».
Essais de cultures nouvelles en
Abyssinie
Lettre de M. A. SAVOURÉ
L'abonné, auteur de la lettre dont nous publions
quelques extraits ci-après, est, comme on peut
en juger homme d'énergie et d'initiative. Etabli
dans le pays comme commerçant, il n'a pas voulu
s'en tenir là, et il dépense ses loisirs à essayer des
cultures nouvelles, inconnues jusque là en Abys-
synie. Ce sont des expériences coûteuses et dont le
bénéfice immédiat, pour celui quis'y livre, est très
aléatoire; mais le pays en tirera profit, et le pres-
tige du nom français s'en accroîtra certainement.
Les arbres fruitiers ont déjà attiré l'attention du
négus Ménélick, qui en a pris pour ses jardins;
et c'est M. LA BARON, beau-frère et associé de
M. SAVOURÉ, qui, sur la demande du négus, vient ,
les tailler et les soigner; les deux français sont les
seuls, sur la place, à savoir utilement manier un
sécateur.
Ces messieurs nous demandent de leur dire ce
qu'ils pourraient bien cultiver avec profit, pour
l'exportation, dans cette contrée, éloignée de par-
tout et dont le climat, en raison de l'altitude, devrait
être mortel à bon nombre de plantes tropicales.
La réponse n'est guère facile. Nous avons déjà
dit, dans des numéros précédents, ce que nous
pensons du Manihot Glai.iovii, caoutchoutier de
Céara. L'exploitation des plantes textiles est à la
mode, mais elle est hérissée de difficultés dans les
conditions où se trouvent nos correspondants.
Peut-être se rencontrera-t-il, parmi nos lecteurs,
quelqu'un ayant étudié la partie de l'Abyssinie
dont il s'agit, soit personnellement, soit dans les
livres, il fera une bonne action en nous communi-
quant ses idées. C'est précisément dans le but de
provoquer un échange d'opinions sur la question
que nous croyons utile de donner de la publicité
à la lettre de M. SAVOURÉ; en voici les passages
saillants; la lettre est d'Addis-Ababa, du 16 mai :
« J'ai pris de l'Empereur Ménélick une
concession de 400 hectares environ, dans
une région plus chaude et plus basse qu'ic
l'entreprise intéressée, mais d'un haut enseigne-
ment pour le public. Nos collaborateurs algériens
obligeraient le Journal en nous .faisant part de
leurs connaissances à cet égard.
Nous prenons aussi la liberté de soumettre la
même question à MM. BONAVIA, NICHOLLS, WATTS,
qui ont l'avantage d'avoir étudié la culture des
citronniers dans la zone tropicale même.
M. le professeur MAC OWAN, du Cap, et M. le
professeur HILGARD, de Californie, voudront bien
également, espérons le, nous indiquer des faits
utiles à retenir.
Nous désirerions, enfin, connaître l'avis des pé-
piniéristes ayant la spécialité des Aurantiacées,
,:} tels que MM. DAMMAN & Co, M. TEAGUE, MM.
REASONER FRÈRES, etc.
Nous insérerons avec empressement toutes les
communications qui nous parviendront sur cette
matière.
Gutta-Percha.
Extraitsd'unelettre de M. O. J. A.COLLET.
Dans les « Annonces bibliographiques » de
notre cahier de juin, nous avons signalé, sous le
numéro 165, l'Etude commerciale sur la Gutta-
Percha de M. O. J. A. Collet; et dans ce cahier
même, nous annonçons ses Etudes pour une
plantation d'arbres à caoutchouc. très intéressant
opuscule qui vient de paraître tout dernièrement.
Cet explorateur commercial connaît évidemment
de très près les questions dont il parle; nous lui
demandons la pertnission de publier ces quelques
lignes, extraites d'une lettre que nous avons reçue
de lui, de Bruxelles, le 13 juillet.
« L'Etat néerlandais laisse ravager les
forêts à gutta-percha parce qu'il veut un
monopole. Ceci est à un tel point le cas, que
les journaux des Straits Settlements s'en
montrent effrayés. Ils signalent au gouver-
nement néerlandais que l'exportation de la
feuille est un nouveau et menaçant danger,
car c'est l'anéantissement de tout espoir de
reconstitution. Une note en ce sens a été
envoyée au gouvernement des Indes.
« Savez-vous qu'une Société belge a en-
voyé à Bornéo chercher 60.000 plants de
guttas? C'est la société « Barito ». Ces
plants sont vendus aux sociétés congolaises
1' « Abir », la « Lomani », la « Luki », la
« Lukula », et surtout à l'Etat du Congo et
au gouvernement de la colonie allemande du
Cameroun. Le Dr PREUSS, directeur du Jar-
din botanique de Victoria a acheté 20.000
de ces plants. -
«A mon avis, d'ailleurs, hors de l'aire na
turelle de la gutta rien ne poussera, ou, du
moins, ne rapportera convenablement. J'en
vois la preuve dans certains essais faits en
grand à Paris, avec des feuilles provenant
des plantations de Tjipetir (Java), par des
spécialistes réputés : les résultats — comme
extraction de gutia des feuilles — ont été
inférieurs de 5o à ceux donnés par les
feuilles de Padang, Sumatra, Bornéo, vrai
habitat de la gutta ».
Essais de cultures nouvelles en
Abyssinie
Lettre de M. A. SAVOURÉ
L'abonné, auteur de la lettre dont nous publions
quelques extraits ci-après, est, comme on peut
en juger homme d'énergie et d'initiative. Etabli
dans le pays comme commerçant, il n'a pas voulu
s'en tenir là, et il dépense ses loisirs à essayer des
cultures nouvelles, inconnues jusque là en Abys-
synie. Ce sont des expériences coûteuses et dont le
bénéfice immédiat, pour celui quis'y livre, est très
aléatoire; mais le pays en tirera profit, et le pres-
tige du nom français s'en accroîtra certainement.
Les arbres fruitiers ont déjà attiré l'attention du
négus Ménélick, qui en a pris pour ses jardins;
et c'est M. LA BARON, beau-frère et associé de
M. SAVOURÉ, qui, sur la demande du négus, vient ,
les tailler et les soigner; les deux français sont les
seuls, sur la place, à savoir utilement manier un
sécateur.
Ces messieurs nous demandent de leur dire ce
qu'ils pourraient bien cultiver avec profit, pour
l'exportation, dans cette contrée, éloignée de par-
tout et dont le climat, en raison de l'altitude, devrait
être mortel à bon nombre de plantes tropicales.
La réponse n'est guère facile. Nous avons déjà
dit, dans des numéros précédents, ce que nous
pensons du Manihot Glai.iovii, caoutchoutier de
Céara. L'exploitation des plantes textiles est à la
mode, mais elle est hérissée de difficultés dans les
conditions où se trouvent nos correspondants.
Peut-être se rencontrera-t-il, parmi nos lecteurs,
quelqu'un ayant étudié la partie de l'Abyssinie
dont il s'agit, soit personnellement, soit dans les
livres, il fera une bonne action en nous communi-
quant ses idées. C'est précisément dans le but de
provoquer un échange d'opinions sur la question
que nous croyons utile de donner de la publicité
à la lettre de M. SAVOURÉ; en voici les passages
saillants; la lettre est d'Addis-Ababa, du 16 mai :
« J'ai pris de l'Empereur Ménélick une
concession de 400 hectares environ, dans
une région plus chaude et plus basse qu'ic
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