Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
184 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 12 — JUIN 1902
lieuses mécaniques qui se suivent au milieu
de magnifiques rizières qui font rêver, ce sont
surtout des réclames pour les maisons qui
fabriquent spécialement la lieuse à riz, et la
chose n'a pas d'autre importance. Il n'y a
d'ailleurs que quatre ou cinq de ces cons-
tructeurs ». (1)
Ces données étant, comme vous voyez,
très différentes de celles que je possédais jus-
qu'alors, je me suis adressé, le jour même,
au représentant, également Américain, d'un
autre constructeur qui, lui, fait des lieuses
spéciales pour le riz. Ça n'a plus été du tout
la même chose : Mon nouveau témoin pré-
tend qu'il y a en usage dix lieuses contre
une moissonneuse simple. « Quant au poids
de la machine, dit-il, il est exact qu'il soit
plus grand à cause du poids de la roue por-
teuse et des crampons, nécessaires pour faci-
liter la rotation de cette roue dans la terre
molle, quoique bien ressuyée, dans laquelle la
lieuse travaille ».
D'après ces deux opinions, un peu contra-
dictoires, il semble donc que la terre est loin
d'être sèche au moment où l'on coupe, et
que la largeur de la roue porteuse est une
condition sine qua non de la récolte mécani-
que du riz. Quant à l'adaptation d'un rou-
leau de bois sous le tablier de la machine,
cela me semble ingénieux et ne peut avoir
qu'un inconvénient, c'est d'amener à couper
un peu haut ; mais cela n'a guère d'impor-
tance, étant donné que presque partout où
l'on cultive le riz, on laisse sur place beau-
coup de paille.
Quoiqu'il en soit, je serais heureux si
vous pouviez, par la publicité du Journal,
tirer auclair la question des lieuses pour riz.
Peut-être ma lettre provoquera-t-elle une
réponse de M. KNAPP, M. MORSE, M. STUBBS
ou tel autre de vos lecteurs américains ?
Mœurs et exigences du Vanillier
(Lettre du Guatemala)
Cette note vient compléter d'une manière très
utile l'article de notre no 8, qui se rapportait aux
Comores et qui, à son tour, avait été pro-
(1) Il est juste d'ajouter que la maison où travaille
mon interlocuteur, quoique fort importante, ne cons-
truit pas de lieuses a riz.
voqué par celui du n° 7 concernant Madagascar.
Pour bien apprécier la valeur des observations
de M. d'HÉRELLE, il faut avoir devant soi les trois
numéros.
Je lis, dans un numéro de février du
« Journal d'Agriculture Tropicale », diffé-
rentes remarques de M. LÉON TOUCHAIS sur
la culture de la vanille à Mayotte (îles Co-
mores). Permettez moi d'y faire quelques
objections :
Avantages des tuteurs vivants. — En ce
qui concerne les tuteurs, je préfère de beau-
coup la plantation sur tuteurs vivants, et
voici mes raisons :
1° La nuit, les feuilles de l'arbre tuteur con-
densent une quantité d'eau relativement con-
sidérable ; cette eau s'évapore aux premières
heures de la journée et le vanillier en profite
en puisant dans l'air cette humidité au moyen
de ses suçoirs et de ses racines adventives.
20 L'arbre tuteur recueille bien une partie
de l'eau de pluie, mais il la recueille à une
certaine profondeur, tandis que le vanillier
puise la sienne presque àla surface. Sans l'ar-
bre, cette eau aurait donc été en grande
partie perdue, par le drainage naturel de la
contrée. Mais il y a plus : cette eau profite
même au vanillier, par l'intermédiaire de
l'arbre tuteur ; car celui-ci la rend à l'atmos-
phère par évaporation, ce qui, ajouté àl'éva-
poration de la rosée, entretient une certaine
humidité dans l'air de la vanillerie, humi-
dité tout aussi nécessaire, selon moi, au va-
nillier que l'humidité du sol.
Les racines adventives sont un phénomène
normal. — Arrivons à la question des ra-
cines adventives. Tous les vanilliers que
j'ai vus ici, soit à l'état cultivé (ou mieux,
demi-cultivé, car la culture ici est très pri-
mitive), soit à l'état sauvage, poussent avec-
une vigueur extraordinaire et possèdent
tous, malgré cela, des racines adventives :
c'est dire que je ne partage point l'opinion
émise par M. LÉON TOUCHAIS et que je crois
les racines adventives très utiles pourlacrois-
sance et surtout pour la résistance du va-
nillier. J'irai même plus loin : je crois que
les vanilliers dépourvus de racines adven-
tives sont plutôt des vanilliers malades ou
dégénérés.
lieuses mécaniques qui se suivent au milieu
de magnifiques rizières qui font rêver, ce sont
surtout des réclames pour les maisons qui
fabriquent spécialement la lieuse à riz, et la
chose n'a pas d'autre importance. Il n'y a
d'ailleurs que quatre ou cinq de ces cons-
tructeurs ». (1)
Ces données étant, comme vous voyez,
très différentes de celles que je possédais jus-
qu'alors, je me suis adressé, le jour même,
au représentant, également Américain, d'un
autre constructeur qui, lui, fait des lieuses
spéciales pour le riz. Ça n'a plus été du tout
la même chose : Mon nouveau témoin pré-
tend qu'il y a en usage dix lieuses contre
une moissonneuse simple. « Quant au poids
de la machine, dit-il, il est exact qu'il soit
plus grand à cause du poids de la roue por-
teuse et des crampons, nécessaires pour faci-
liter la rotation de cette roue dans la terre
molle, quoique bien ressuyée, dans laquelle la
lieuse travaille ».
D'après ces deux opinions, un peu contra-
dictoires, il semble donc que la terre est loin
d'être sèche au moment où l'on coupe, et
que la largeur de la roue porteuse est une
condition sine qua non de la récolte mécani-
que du riz. Quant à l'adaptation d'un rou-
leau de bois sous le tablier de la machine,
cela me semble ingénieux et ne peut avoir
qu'un inconvénient, c'est d'amener à couper
un peu haut ; mais cela n'a guère d'impor-
tance, étant donné que presque partout où
l'on cultive le riz, on laisse sur place beau-
coup de paille.
Quoiqu'il en soit, je serais heureux si
vous pouviez, par la publicité du Journal,
tirer auclair la question des lieuses pour riz.
Peut-être ma lettre provoquera-t-elle une
réponse de M. KNAPP, M. MORSE, M. STUBBS
ou tel autre de vos lecteurs américains ?
Mœurs et exigences du Vanillier
(Lettre du Guatemala)
Cette note vient compléter d'une manière très
utile l'article de notre no 8, qui se rapportait aux
Comores et qui, à son tour, avait été pro-
(1) Il est juste d'ajouter que la maison où travaille
mon interlocuteur, quoique fort importante, ne cons-
truit pas de lieuses a riz.
voqué par celui du n° 7 concernant Madagascar.
Pour bien apprécier la valeur des observations
de M. d'HÉRELLE, il faut avoir devant soi les trois
numéros.
Je lis, dans un numéro de février du
« Journal d'Agriculture Tropicale », diffé-
rentes remarques de M. LÉON TOUCHAIS sur
la culture de la vanille à Mayotte (îles Co-
mores). Permettez moi d'y faire quelques
objections :
Avantages des tuteurs vivants. — En ce
qui concerne les tuteurs, je préfère de beau-
coup la plantation sur tuteurs vivants, et
voici mes raisons :
1° La nuit, les feuilles de l'arbre tuteur con-
densent une quantité d'eau relativement con-
sidérable ; cette eau s'évapore aux premières
heures de la journée et le vanillier en profite
en puisant dans l'air cette humidité au moyen
de ses suçoirs et de ses racines adventives.
20 L'arbre tuteur recueille bien une partie
de l'eau de pluie, mais il la recueille à une
certaine profondeur, tandis que le vanillier
puise la sienne presque àla surface. Sans l'ar-
bre, cette eau aurait donc été en grande
partie perdue, par le drainage naturel de la
contrée. Mais il y a plus : cette eau profite
même au vanillier, par l'intermédiaire de
l'arbre tuteur ; car celui-ci la rend à l'atmos-
phère par évaporation, ce qui, ajouté àl'éva-
poration de la rosée, entretient une certaine
humidité dans l'air de la vanillerie, humi-
dité tout aussi nécessaire, selon moi, au va-
nillier que l'humidité du sol.
Les racines adventives sont un phénomène
normal. — Arrivons à la question des ra-
cines adventives. Tous les vanilliers que
j'ai vus ici, soit à l'état cultivé (ou mieux,
demi-cultivé, car la culture ici est très pri-
mitive), soit à l'état sauvage, poussent avec-
une vigueur extraordinaire et possèdent
tous, malgré cela, des racines adventives :
c'est dire que je ne partage point l'opinion
émise par M. LÉON TOUCHAIS et que je crois
les racines adventives très utiles pourlacrois-
sance et surtout pour la résistance du va-
nillier. J'irai même plus loin : je crois que
les vanilliers dépourvus de racines adven-
tives sont plutôt des vanilliers malades ou
dégénérés.
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