Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
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- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
r
N° 12 — JUIN 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 167
de près à une question de culture proprement
dite.
Il existe, en effet, comme tout le monde
sait, des Opuntias précieux soit par leurs
fruits, abondants et délicieux, soit par leurs
raquettes dépourvues de piquants (« Cactus
inermes ») et, à ce titre, fort estimées comme
fourrage. Des esprits très avisés considèrent
que dans certaines colonies tropicales et
semi tropicales, et, en particulier dans les
colonies françaises, on est loin de tirer de
ces formes sélectionnées et annoblies, tout
le parti qu'on pourrait. Nous aurons l'occa-
sion, dans ce Journal, de revenir assez sou-
vent sur la matière, et nous sommes tout
disposés à aider, pour notre part, à la propa-
gation des Opuntias à fruits etdesOpuntiasà
fourrage; mais il est bon que le colon qui
introduira chezlui de ces plantes soit averti
du mal que causent, dans d'autres pays, des
formes botaniquement très voisines sinon
identiques; ainsi prévenu, il surveillera de
près ses pensionnaires et saura, peut-être,
réprimer à temps leurs débordements s'ils
faisaient mine de vouloir se mal conduire.
Les documents que l'on trouvera ci-après
sont :
t° L'analyse d'une note de la Direction
de l'Agriculture du Queensland (Australie),
concernant un concours institué pour le
meilleur moyen de destruction du « prickly
pear. »
2° La traduction abrégée d'un article du
Dr BONAVIA paru dans le « Indian Gardening
& Planting » à la suite de la publication de
la note précitée.
30 Enfin, une lettre du Dr Weber auquel
nous avions soumis le texte du Dr BONAVIA.
Rappelons que ce dernier, aujourd'hui
retiré en Angleterre, a dirigé un jardin bo-
tanique dans l'Inde, si nous ne nous abu-
sons, celui de Lucknow, et qu'il est l'auteur
d'un ouvrage pomologique célèbre sur les
oranges et limons de cette colonie. Quant à
notre savant collaborateur, le Dr WEBER,
nous avons publié de lui, dans notre cahier
d'août 1901, un classement économique des
Agaves du Mexique, objet préféré de ses
études, et, dans le numéro même de ce jour
(voyez le supplément bibliographique, sur
papier bleu), nous annonçons un mémoire
sur les Opuntia qu'il a fait paraître à la So-
ciété Nationale d'Acclimation de France et
dont nous publierons prochainement un ré-
sumé méthodique ; ce mémoire traite du
DURAZNILLO des Mexicains, l'un des plus
précieux parmi les Opuntias à fruits comes-
tibles auxquels nous faisions allusion plus
haut.
A propos des Opuntias cultivés pour le
fruit en Italie et que mentionnent, dans leurs
commentaires, M. BONAVIA et M. WEBER, il
y a lieu de signaler un mémoire très complet
(pomologie et procédés) publié au commen-
cement de 1901 dans le « Tropenpflanzer »
de Berlin.
Quant au document australien concernant
la destruction du « prickly pear », il est bon
de noter que le concours, dont l'enjeu est de
5.000 livres (plus de 25.000 francs), de-
meure ouvert. Un inventeur a annoncé der-
nièrement qu'il connaissait un moyen de
détruire les Opuntias radicalement, sans qu'il
soit besoin de les abattre au préalable. S'il
fait ses preuves, c'est évidemment lui qui
aura le prix.
Ceci nous rappelle aussi que M. PATIN,
consul de Belgique en Colombie, a publié,
en 1900 ou 1901, un procédé de destruction
des Opuntias par le feu, qui serait en usage
dans certaines régions de l'Amérique du
Sud : on commencerait par planter, autour
du massif condamné, une légumineuse volu-
bile, destinée à envelopper de toutes parts
les Opuntias de son lacis abondant et serré;
puis, le moment venu, on trancherait les
tiges de la liane, et aussitôt ses pampres des-
séchées, il n'y aurait plus qu'à y mettre le
feu ; les Opuntias, sans brûler à flamme, sor-
tent de cette épreuve si endommagés, paraît-
il, qu'il devient facile d'en venir à bout, au
besoin en répétant plusieurs fois de suite
cette opération, qui a l'inconvénient d'être
un peu longue.
Quelqu'unde nos lecteurs dans l'Amérique
du Sud aurait-il eu l'occasion d'appliquer ou
de voir appliquer ce procédé ?
Destruction des Opuntias au moyen
d'arsénite de soude. — C'est ce poison
que préconise, jusqu'à nouvel ordre, le Dé
N° 12 — JUIN 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 167
de près à une question de culture proprement
dite.
Il existe, en effet, comme tout le monde
sait, des Opuntias précieux soit par leurs
fruits, abondants et délicieux, soit par leurs
raquettes dépourvues de piquants (« Cactus
inermes ») et, à ce titre, fort estimées comme
fourrage. Des esprits très avisés considèrent
que dans certaines colonies tropicales et
semi tropicales, et, en particulier dans les
colonies françaises, on est loin de tirer de
ces formes sélectionnées et annoblies, tout
le parti qu'on pourrait. Nous aurons l'occa-
sion, dans ce Journal, de revenir assez sou-
vent sur la matière, et nous sommes tout
disposés à aider, pour notre part, à la propa-
gation des Opuntias à fruits etdesOpuntiasà
fourrage; mais il est bon que le colon qui
introduira chezlui de ces plantes soit averti
du mal que causent, dans d'autres pays, des
formes botaniquement très voisines sinon
identiques; ainsi prévenu, il surveillera de
près ses pensionnaires et saura, peut-être,
réprimer à temps leurs débordements s'ils
faisaient mine de vouloir se mal conduire.
Les documents que l'on trouvera ci-après
sont :
t° L'analyse d'une note de la Direction
de l'Agriculture du Queensland (Australie),
concernant un concours institué pour le
meilleur moyen de destruction du « prickly
pear. »
2° La traduction abrégée d'un article du
Dr BONAVIA paru dans le « Indian Gardening
& Planting » à la suite de la publication de
la note précitée.
30 Enfin, une lettre du Dr Weber auquel
nous avions soumis le texte du Dr BONAVIA.
Rappelons que ce dernier, aujourd'hui
retiré en Angleterre, a dirigé un jardin bo-
tanique dans l'Inde, si nous ne nous abu-
sons, celui de Lucknow, et qu'il est l'auteur
d'un ouvrage pomologique célèbre sur les
oranges et limons de cette colonie. Quant à
notre savant collaborateur, le Dr WEBER,
nous avons publié de lui, dans notre cahier
d'août 1901, un classement économique des
Agaves du Mexique, objet préféré de ses
études, et, dans le numéro même de ce jour
(voyez le supplément bibliographique, sur
papier bleu), nous annonçons un mémoire
sur les Opuntia qu'il a fait paraître à la So-
ciété Nationale d'Acclimation de France et
dont nous publierons prochainement un ré-
sumé méthodique ; ce mémoire traite du
DURAZNILLO des Mexicains, l'un des plus
précieux parmi les Opuntias à fruits comes-
tibles auxquels nous faisions allusion plus
haut.
A propos des Opuntias cultivés pour le
fruit en Italie et que mentionnent, dans leurs
commentaires, M. BONAVIA et M. WEBER, il
y a lieu de signaler un mémoire très complet
(pomologie et procédés) publié au commen-
cement de 1901 dans le « Tropenpflanzer »
de Berlin.
Quant au document australien concernant
la destruction du « prickly pear », il est bon
de noter que le concours, dont l'enjeu est de
5.000 livres (plus de 25.000 francs), de-
meure ouvert. Un inventeur a annoncé der-
nièrement qu'il connaissait un moyen de
détruire les Opuntias radicalement, sans qu'il
soit besoin de les abattre au préalable. S'il
fait ses preuves, c'est évidemment lui qui
aura le prix.
Ceci nous rappelle aussi que M. PATIN,
consul de Belgique en Colombie, a publié,
en 1900 ou 1901, un procédé de destruction
des Opuntias par le feu, qui serait en usage
dans certaines régions de l'Amérique du
Sud : on commencerait par planter, autour
du massif condamné, une légumineuse volu-
bile, destinée à envelopper de toutes parts
les Opuntias de son lacis abondant et serré;
puis, le moment venu, on trancherait les
tiges de la liane, et aussitôt ses pampres des-
séchées, il n'y aurait plus qu'à y mettre le
feu ; les Opuntias, sans brûler à flamme, sor-
tent de cette épreuve si endommagés, paraît-
il, qu'il devient facile d'en venir à bout, au
besoin en répétant plusieurs fois de suite
cette opération, qui a l'inconvénient d'être
un peu longue.
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du Sud aurait-il eu l'occasion d'appliquer ou
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