Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
,66 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 12 — JUIN 1902
50 p. 100 d'eau pendant les pluies et
40 p. 100 seulement en saison sèche. En
moyenne, trois litres de latex doivent donner
2 kg. de balata.
« Lorsque les ouvriers ont réuni une
quantité suffisante de latex, ils procédent à
la préparation du balata ; il y a lieu de sup-
poser qu'entre temps le latex subit une fer-
mentation, car, à l'état frais, il contient du
sucre.
« On le verse dans des caisses plates
(10 cm. de haut, 1 m. de large, 3 m. de long),
faites avec des planches de palmier (Euterpe
brasiliana), les joints étant mastiqués
d'argile. Ces caisses sont exposées en un
endroit choisi de telle sorte que le soleil y
donne depuis 8 heures du matin jusqu'à
4 heures de l'après midi.
« La gomme monte à la surface et s'y con-
dense en une couche dont l'épaisseur peut
varier de 3 à 6 mm. De 4 heures jusqu'au
coucher du soleil, elle a le temps de se re-
froidir; ce qui lui donne plus de consistance
et de cohésion; c'est ce qu'on appelle une
peau de balata. Les ouvriers retirent cette
peau de dessus le sérum liquide, avec beau-
coup de précautions, et la suspendent, le côté
mouillé en l'air, par quelques lianes tendues
à la manière d'une corde; on prend soin de
recueillir le latex qui dégoutte.
« IJ importe de mettre la peau qui sèche à
l'abri de l'insolation, qui pourrait la ramol-
lir et avoir pour conséquence que la liane
corde passe à travers et que la peau tombe
par terre. On construit donc une petite toi-
ture très étroite, juste ce qu'il faut pour que
la peau soit à l'ombre. Ainsi abritée, la peau
se dessèche dans toute son épaisseur. Lors-
qu'elle est à point, on l'enroule, à moins
qu'on ne préfère la plier, et elle est prête pour
l'exportation.
« La couleur, à ce moment, est brun-
clair.
« Les producteurs mal intentionnés falsi-
fient le balata au moyen du latex de deux
autres arbres appartenant à la même famille
des sapotacées; l'un est appelé « mampa »,
l'autre « ducalli ». Cette falsification rend la
balata noire; toutefois, les habiles savent lui
rendre sa couleur claire en la traitant avec
du jus de citron.
« Une autre fraude consiste à introduire
du sable dans la peau. On s'y prend de la
sorte : La peau, encore toute fraiche et hu-
mide, est saupoudrée de sable, puis, par des-
sus, on verse une nouvelle couche de latex.
Certains acheteurs ont pris l'habitude de
trancher les peaux transversalement, cela
leur permet de dépister la fraude.
« Le concessionnaire exploitant une forêt
de balata se fait livrer la marchandise par
ses ouvriers sèche et toute prête, et la paye
généralement 2 fr. 15 à 2 fr. 5o le kilo-
gramme. »
Opuntias utiles et Opuntias nuisibles
Les Prickly Pears. — Le Figuier de Barbarie. — Commentaire, par M. le Dr WEBER.
Avertissement de la Rédaction. —
Dans certains pays chauds, entre autres
dans le sud de l'Inde, au Cap, en Australie,
des Opuntia (vulgo, Cactus), dont l'identité
botanique reste à préciser mais qui sont cer-
tainement venus d'Amérique comme tous
leurs congénères, se sont multipliés telle-
ment que l'agriculture commence à en éprou-
ver un dommage considérable. C'est à tort
qu'on a prétendu que ces plantes envahissent
de préférence les terres les plus riches ; elles
poussent et pullullent partout, mais il est
vrai que de vastes superficies d'excellentes
terres de culture se trouvent actuellement en-
vahies et, de ce fait, totalement improduc-
tives.
Il s'est constitué toute une littérature con-
cernant les moyens de destruction de ces
Opuntias envahisseurs, que les colons de lan-
gue anglaise appellent « prickly pears »,
c'est à dire « poires à piquants ». Nos lecteurs
auront avantage à être mis au courant de
quelques uns des documents les plus récents ;
d'abord parce que le fléau pourrait bien les
atteindre à leur tour un jour ; ensuite, parce
que le problème des « prickly pears » touche
50 p. 100 d'eau pendant les pluies et
40 p. 100 seulement en saison sèche. En
moyenne, trois litres de latex doivent donner
2 kg. de balata.
« Lorsque les ouvriers ont réuni une
quantité suffisante de latex, ils procédent à
la préparation du balata ; il y a lieu de sup-
poser qu'entre temps le latex subit une fer-
mentation, car, à l'état frais, il contient du
sucre.
« On le verse dans des caisses plates
(10 cm. de haut, 1 m. de large, 3 m. de long),
faites avec des planches de palmier (Euterpe
brasiliana), les joints étant mastiqués
d'argile. Ces caisses sont exposées en un
endroit choisi de telle sorte que le soleil y
donne depuis 8 heures du matin jusqu'à
4 heures de l'après midi.
« La gomme monte à la surface et s'y con-
dense en une couche dont l'épaisseur peut
varier de 3 à 6 mm. De 4 heures jusqu'au
coucher du soleil, elle a le temps de se re-
froidir; ce qui lui donne plus de consistance
et de cohésion; c'est ce qu'on appelle une
peau de balata. Les ouvriers retirent cette
peau de dessus le sérum liquide, avec beau-
coup de précautions, et la suspendent, le côté
mouillé en l'air, par quelques lianes tendues
à la manière d'une corde; on prend soin de
recueillir le latex qui dégoutte.
« IJ importe de mettre la peau qui sèche à
l'abri de l'insolation, qui pourrait la ramol-
lir et avoir pour conséquence que la liane
corde passe à travers et que la peau tombe
par terre. On construit donc une petite toi-
ture très étroite, juste ce qu'il faut pour que
la peau soit à l'ombre. Ainsi abritée, la peau
se dessèche dans toute son épaisseur. Lors-
qu'elle est à point, on l'enroule, à moins
qu'on ne préfère la plier, et elle est prête pour
l'exportation.
« La couleur, à ce moment, est brun-
clair.
« Les producteurs mal intentionnés falsi-
fient le balata au moyen du latex de deux
autres arbres appartenant à la même famille
des sapotacées; l'un est appelé « mampa »,
l'autre « ducalli ». Cette falsification rend la
balata noire; toutefois, les habiles savent lui
rendre sa couleur claire en la traitant avec
du jus de citron.
« Une autre fraude consiste à introduire
du sable dans la peau. On s'y prend de la
sorte : La peau, encore toute fraiche et hu-
mide, est saupoudrée de sable, puis, par des-
sus, on verse une nouvelle couche de latex.
Certains acheteurs ont pris l'habitude de
trancher les peaux transversalement, cela
leur permet de dépister la fraude.
« Le concessionnaire exploitant une forêt
de balata se fait livrer la marchandise par
ses ouvriers sèche et toute prête, et la paye
généralement 2 fr. 15 à 2 fr. 5o le kilo-
gramme. »
Opuntias utiles et Opuntias nuisibles
Les Prickly Pears. — Le Figuier de Barbarie. — Commentaire, par M. le Dr WEBER.
Avertissement de la Rédaction. —
Dans certains pays chauds, entre autres
dans le sud de l'Inde, au Cap, en Australie,
des Opuntia (vulgo, Cactus), dont l'identité
botanique reste à préciser mais qui sont cer-
tainement venus d'Amérique comme tous
leurs congénères, se sont multipliés telle-
ment que l'agriculture commence à en éprou-
ver un dommage considérable. C'est à tort
qu'on a prétendu que ces plantes envahissent
de préférence les terres les plus riches ; elles
poussent et pullullent partout, mais il est
vrai que de vastes superficies d'excellentes
terres de culture se trouvent actuellement en-
vahies et, de ce fait, totalement improduc-
tives.
Il s'est constitué toute une littérature con-
cernant les moyens de destruction de ces
Opuntias envahisseurs, que les colons de lan-
gue anglaise appellent « prickly pears »,
c'est à dire « poires à piquants ». Nos lecteurs
auront avantage à être mis au courant de
quelques uns des documents les plus récents ;
d'abord parce que le fléau pourrait bien les
atteindre à leur tour un jour ; ensuite, parce
que le problème des « prickly pears » touche
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