Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
Nb 12 — JUIN 1902 JOURNAL D^AGRICtJLTURÈ TROPICALE tgl
Quant au procédé, nous sommes en mesure de
donner à notre correspondant une première
satisfaction en lui soumettant ces quelques
considérations traduites du Traité de SEMLER (nou-
velle édition, 1897, p. 653-654) :
Même lorsque l'extraction de l'huile doit
avoir lieu dans le pays de production, il est
bon de commencer par sécher les amandes
de coco, autrement dit, de les convertir en
coprah; car l'expérience prouve que l'extrac-
tion est plus facile et plus complète que si
on avait à presser directement les amandes
fraîches. Cependant, on se contente, dans ce
cas, d'un séchageplus faible que s'il s'agis-
sait de faire du coprah pour l'extraction.
Les procédés employés pour l'exportation
de l'huile de coco, dans les pays de produc-
tion, diffèrent beaucoup les uns des autres.
Actuellement, ces pays n'exportent, d'ailleurs,.
que de très faibles quantités d'huile; les
noix n'en sortent guère que sous la forme de
coprah.
Quoiqu'il en soit, dans l'Asie méridionale,
on se sert ordinairement de lourds moulins
de bois, que deux bœufs mettent en mouve-
ment. Un procédé plus compliqué, mais
assez rarement employé, consiste à jeter les
amandes, quelques minutes, dans l'eau bouil-
lante, puis à les broyer finement dans un
mortier. On fait bouillir dans de l'eau la
poudre ainsi obtenue, sur un feu modéré, et
on enlève à la cuillère l'huile qui monte à la
surface. Cette huile n'est employée qu'en
parfumerie, car, pour d'autres usages, elle
reviendrait trop cher.
Quand des Européens se livrent à la pré-
paration de l'huile de coco sur place, ils
ont ordinairement recours aux appareils
employés dans les huileries de nos pays,
avec les quelques modifications indispen-
sables. Les appareils nécessaires sont une
machine à couper les amandes en petits mor-
ceaux, un moulin en laminoir pour réduire
ces morceaux en bouillie, un chauffoir à va-
peur dans lequella bouillie puisse être chauffée
à 5o-8o°C., une presse hydraulique, quelques
cuves de fer destinées à la décantation et
assez grandes pour recevoir le produit de
plusieurs journées, un appareil de filtrage,
enfin un moteur dont la force sera propor-
tionnée à l'importance de l'installation.
Mesures pour l'amélioration des semen-
ces des cotons égyptiens.
Nous lisons ce qui suit, dans le « Journal de la
Société Khédiviale d'Agriculture » du Caire
(séance du 7 déc. 1901):
Il existe actuellement, comme on le sait,
trois variétés principales de graines de coton
cultivées dans la Basse-Egypte, à savoir :
Mit Afifi, Abbassi et Janovich. De nombreux
agriculteurs cultivent deux variétés et
quelques-uns en cultivent même trois. Un
certain mélange de ces variétés se fait dans
les magasins de la ferme ou au moment de
l'ensemencement dans les champs, et il en
résulte qu'il est très rare de pouvoir trouver
un champ de coton pur. Un échantillon de
coton Afifi parfaitement pur deviendra bien-
tôt unerareté.
Il faudrait que certains planteurs connus
et expérimentés affectent une petite super-
ficie de terrain à l'ensemencement des meil-
leures graines qu'il serait possible de se pro-
curer, qu'ils examinent avec soin la plan-
tation pendant la croissance, afin d'enlever
toute plante n'appartenant pas à la variété
pure. On arriverait ainsi éventuellement à se
procurerdes graines absolument pures. Les
commerçants seraient prêts à acheter la ré-
colte provenant de ces terrains spéciaux, à
un prix qui compenserait le surcroit de tra-
vail nécessité par la culture.
Il a été décidé de prier un certain nombre
de cultivateurs de mettre ce plan àexécution.
Toutefois, pour arriverle plus vite possible
au résultat désiré, il faudrait qu'une grande
administration consentît à consacrer un mil-
lier de feddans, par exemple, à l'ensemen-
cement de chacune des trois variétés, qui de-
vraient être traitées de la façon qui vient
d'être indiquée. Il a donc été décidé de de-
mander à l'administration des Domaines de
l'État qu'elle consentît à se charger de
l'exécution du projet.
Quant au procédé, nous sommes en mesure de
donner à notre correspondant une première
satisfaction en lui soumettant ces quelques
considérations traduites du Traité de SEMLER (nou-
velle édition, 1897, p. 653-654) :
Même lorsque l'extraction de l'huile doit
avoir lieu dans le pays de production, il est
bon de commencer par sécher les amandes
de coco, autrement dit, de les convertir en
coprah; car l'expérience prouve que l'extrac-
tion est plus facile et plus complète que si
on avait à presser directement les amandes
fraîches. Cependant, on se contente, dans ce
cas, d'un séchageplus faible que s'il s'agis-
sait de faire du coprah pour l'extraction.
Les procédés employés pour l'exportation
de l'huile de coco, dans les pays de produc-
tion, diffèrent beaucoup les uns des autres.
Actuellement, ces pays n'exportent, d'ailleurs,.
que de très faibles quantités d'huile; les
noix n'en sortent guère que sous la forme de
coprah.
Quoiqu'il en soit, dans l'Asie méridionale,
on se sert ordinairement de lourds moulins
de bois, que deux bœufs mettent en mouve-
ment. Un procédé plus compliqué, mais
assez rarement employé, consiste à jeter les
amandes, quelques minutes, dans l'eau bouil-
lante, puis à les broyer finement dans un
mortier. On fait bouillir dans de l'eau la
poudre ainsi obtenue, sur un feu modéré, et
on enlève à la cuillère l'huile qui monte à la
surface. Cette huile n'est employée qu'en
parfumerie, car, pour d'autres usages, elle
reviendrait trop cher.
Quand des Européens se livrent à la pré-
paration de l'huile de coco sur place, ils
ont ordinairement recours aux appareils
employés dans les huileries de nos pays,
avec les quelques modifications indispen-
sables. Les appareils nécessaires sont une
machine à couper les amandes en petits mor-
ceaux, un moulin en laminoir pour réduire
ces morceaux en bouillie, un chauffoir à va-
peur dans lequella bouillie puisse être chauffée
à 5o-8o°C., une presse hydraulique, quelques
cuves de fer destinées à la décantation et
assez grandes pour recevoir le produit de
plusieurs journées, un appareil de filtrage,
enfin un moteur dont la force sera propor-
tionnée à l'importance de l'installation.
Mesures pour l'amélioration des semen-
ces des cotons égyptiens.
Nous lisons ce qui suit, dans le « Journal de la
Société Khédiviale d'Agriculture » du Caire
(séance du 7 déc. 1901):
Il existe actuellement, comme on le sait,
trois variétés principales de graines de coton
cultivées dans la Basse-Egypte, à savoir :
Mit Afifi, Abbassi et Janovich. De nombreux
agriculteurs cultivent deux variétés et
quelques-uns en cultivent même trois. Un
certain mélange de ces variétés se fait dans
les magasins de la ferme ou au moment de
l'ensemencement dans les champs, et il en
résulte qu'il est très rare de pouvoir trouver
un champ de coton pur. Un échantillon de
coton Afifi parfaitement pur deviendra bien-
tôt unerareté.
Il faudrait que certains planteurs connus
et expérimentés affectent une petite super-
ficie de terrain à l'ensemencement des meil-
leures graines qu'il serait possible de se pro-
curer, qu'ils examinent avec soin la plan-
tation pendant la croissance, afin d'enlever
toute plante n'appartenant pas à la variété
pure. On arriverait ainsi éventuellement à se
procurerdes graines absolument pures. Les
commerçants seraient prêts à acheter la ré-
colte provenant de ces terrains spéciaux, à
un prix qui compenserait le surcroit de tra-
vail nécessité par la culture.
Il a été décidé de prier un certain nombre
de cultivateurs de mettre ce plan àexécution.
Toutefois, pour arriverle plus vite possible
au résultat désiré, il faudrait qu'une grande
administration consentît à consacrer un mil-
lier de feddans, par exemple, à l'ensemen-
cement de chacune des trois variétés, qui de-
vraient être traitées de la façon qui vient
d'être indiquée. Il a donc été décidé de de-
mander à l'administration des Domaines de
l'État qu'elle consentît à se charger de
l'exécution du projet.
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