Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1902 31 mai 1902
Description : 1902/05/31 (A2,N11). 1902/05/31 (A2,N11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377663m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 131
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 141
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 145
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 161
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 156
N° II MAI 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 159
PREUSS estime que la cause de cette crois-
sance si lente est dans l'insuffisance des
pluies. Depuis le passage di botaniste alle-
mand, les Kickxia dont il parle se sont d'ail-
leurs remis à pousser, et aujourd'hui ils ont
bien meilleure mine.
Les machines pour la récolte
et le battage des arachides.
Lettre de M. J. A. HURI.
« Vous avez bien voulu me demander ce
que je pense de l'article : Les machines pour
la culture de l'arachide, publié dans votre
cahier d'avril. Voici en quelques mots mes
constatations personnelles sur la matière :
« Le décortiquage des arachides ne nous
intéresse pas en Egypte; du moins, pour le
moment.
« Le battage peut être fait à la main assez
vite; toutefois, il y aurait avantage à le faire
mécaniquement, pourvu que la batteuse soit
pratique. Le PEANUT SPICKER de la maison
américaine visée dans l'article de M. MAIN
est loin d'être parfait; la maison promet
d'ailleurs de le modifier.
« Cette année, sur 15y. 5oo kg. d'arachi-
des, représentant la récolte de 67 hectares,
55.65o kg. seulement ont pu être égré-
nés à l'aide de la dite batteuse américaine.
Le reste, soit 101.85o kg., il a fallu le faire
ramasser à la main, comme d'habitude; car,
ainsi que je vous l'ai déjà dit (v. n° 5, pp. 141-
142), toutes les graines ne viennent pas avec
les plantes lorsqu'on tire de terre ces der-
nières. Cette année, j'ai donc eu 65 o 0 de la
récolte restée dans la terre.
« Conclusion : la machine la plus impor-
tante et que je cherche depuis huit ans, serait
une machine qui, après l'arrachage des plan-
tes, irait chercher dans le sol les fruits éga-
rés. Cette machine, j'espère que nousl'avons
trouvée. J'attends que la dernière modifica-
tion soit faite pour y revenir dans votre
« Journal », si vous le voulez bien.
a Quant à la machine dont parle M. F.
MAI*, l'« arracheur type Coleman » elle ne
me semble pas suffisante.
« Dernièrement, j'ai vu, dans un journal
anglais, la photographie d'un arracheur de
pommes de terre patronné par certain syn-
dicat de Londres. Cette machine me paraît
utilisable pour les arachides, après adapta-
tion d'un crible plus serré. Je m'en occupe.
« Je serais heureux que M. PERRUCHOT,
dont vous avez publié un article très com-
plet dans votre n° 3, veuille donner son avis
sur le système d'arrachage employé au Sé-
négal, et sur la proportion de graines qui
reste dans le sol dans ce pays. »
J. A. HURI.
Salhieh (Egypte), 25 mars 1902.
Les Épizooties à Trypanosomes
MALADIE DE LA MOUCHE TSÉ-TSÉ. SuRRA. -
MAL DE CADERAS. - DOURINE
La MALADIE DE LA MOUCHE TSÉ TSÉ est signa-
lée par tous les voyageurs qui ont parcouru
le continent africain-comme un obstacle très
sérieux à la colonisation de ces contrées. Le
cheval, l'âne, la mule, le bœuf, le chien,
meurent quand ils sont exposés aux piqûres
de la terrible MOUCHE TSÉ TSÉ ou MOUCHE D'AFRI-
QUE. Ces animaux deviennent rapidement
anémiques, ont de la fièvre et maigrissent,
alors que le cou et les extrémités s'infiltrent
de sérosité.
Depuis longtemps, on savait que la Mouche
Tsé tsé est dépourvue de glandes capables de
secréter du poison ; on supposait donc avec
raison, que la maladie était simplement ino-
culée aux animaux par la Tsé tsé.
En 1895, D. BRUCE découvrit effective-
ment un parasite dans le sang des animaux
atteints de la maladie de la mouche. Ce pa-
rasite est un Protozoaire qui a reçu le nom
de Trypanosoma Brucei.
La Mouche Tsé tsé trouve vraisemblable-
ment ce parasite à l'état permanent dans le
sang des grandes antilopes et autres mam-
mifères sauvages de l'Afrique ; ces animaux
auront acquis une immunité qui leur permet
de vivre avec le Trypanosoma, tandis que
nos animaux domestiques, amenés dans ces
contrées, sont rapidement infectés par les
PREUSS estime que la cause de cette crois-
sance si lente est dans l'insuffisance des
pluies. Depuis le passage di botaniste alle-
mand, les Kickxia dont il parle se sont d'ail-
leurs remis à pousser, et aujourd'hui ils ont
bien meilleure mine.
Les machines pour la récolte
et le battage des arachides.
Lettre de M. J. A. HURI.
« Vous avez bien voulu me demander ce
que je pense de l'article : Les machines pour
la culture de l'arachide, publié dans votre
cahier d'avril. Voici en quelques mots mes
constatations personnelles sur la matière :
« Le décortiquage des arachides ne nous
intéresse pas en Egypte; du moins, pour le
moment.
« Le battage peut être fait à la main assez
vite; toutefois, il y aurait avantage à le faire
mécaniquement, pourvu que la batteuse soit
pratique. Le PEANUT SPICKER de la maison
américaine visée dans l'article de M. MAIN
est loin d'être parfait; la maison promet
d'ailleurs de le modifier.
« Cette année, sur 15y. 5oo kg. d'arachi-
des, représentant la récolte de 67 hectares,
55.65o kg. seulement ont pu être égré-
nés à l'aide de la dite batteuse américaine.
Le reste, soit 101.85o kg., il a fallu le faire
ramasser à la main, comme d'habitude; car,
ainsi que je vous l'ai déjà dit (v. n° 5, pp. 141-
142), toutes les graines ne viennent pas avec
les plantes lorsqu'on tire de terre ces der-
nières. Cette année, j'ai donc eu 65 o 0 de la
récolte restée dans la terre.
« Conclusion : la machine la plus impor-
tante et que je cherche depuis huit ans, serait
une machine qui, après l'arrachage des plan-
tes, irait chercher dans le sol les fruits éga-
rés. Cette machine, j'espère que nousl'avons
trouvée. J'attends que la dernière modifica-
tion soit faite pour y revenir dans votre
« Journal », si vous le voulez bien.
a Quant à la machine dont parle M. F.
MAI*, l'« arracheur type Coleman » elle ne
me semble pas suffisante.
« Dernièrement, j'ai vu, dans un journal
anglais, la photographie d'un arracheur de
pommes de terre patronné par certain syn-
dicat de Londres. Cette machine me paraît
utilisable pour les arachides, après adapta-
tion d'un crible plus serré. Je m'en occupe.
« Je serais heureux que M. PERRUCHOT,
dont vous avez publié un article très com-
plet dans votre n° 3, veuille donner son avis
sur le système d'arrachage employé au Sé-
négal, et sur la proportion de graines qui
reste dans le sol dans ce pays. »
J. A. HURI.
Salhieh (Egypte), 25 mars 1902.
Les Épizooties à Trypanosomes
MALADIE DE LA MOUCHE TSÉ-TSÉ. SuRRA. -
MAL DE CADERAS. - DOURINE
La MALADIE DE LA MOUCHE TSÉ TSÉ est signa-
lée par tous les voyageurs qui ont parcouru
le continent africain-comme un obstacle très
sérieux à la colonisation de ces contrées. Le
cheval, l'âne, la mule, le bœuf, le chien,
meurent quand ils sont exposés aux piqûres
de la terrible MOUCHE TSÉ TSÉ ou MOUCHE D'AFRI-
QUE. Ces animaux deviennent rapidement
anémiques, ont de la fièvre et maigrissent,
alors que le cou et les extrémités s'infiltrent
de sérosité.
Depuis longtemps, on savait que la Mouche
Tsé tsé est dépourvue de glandes capables de
secréter du poison ; on supposait donc avec
raison, que la maladie était simplement ino-
culée aux animaux par la Tsé tsé.
En 1895, D. BRUCE découvrit effective-
ment un parasite dans le sang des animaux
atteints de la maladie de la mouche. Ce pa-
rasite est un Protozoaire qui a reçu le nom
de Trypanosoma Brucei.
La Mouche Tsé tsé trouve vraisemblable-
ment ce parasite à l'état permanent dans le
sang des grandes antilopes et autres mam-
mifères sauvages de l'Afrique ; ces animaux
auront acquis une immunité qui leur permet
de vivre avec le Trypanosoma, tandis que
nos animaux domestiques, amenés dans ces
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