Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1902 31 juillet 1902
Description : 1902/07/31 (A2,N13). 1902/07/31 (A2,N13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377665f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, nos 172-193. sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 219
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 224
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 203
N° !3 — JUILLET 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 223
rêt, c'est que l'on peut affirmer, sans crainte
d'être démenti, que les boutures prises sur
des rameaux secondaires donnent des plantes
aussi belles que si l'on prend l'axe de la
plante. Dans les boutures que nous avons
faites et qui sont tout aussi bien constituées
les unes que les autres, une seule a été cou-
pée sur l'axe central ; elle ne présente ancune
différence avec les autres.
Au bout de la première année de boutu-
rage, les jeunes plants atteignent de 15 à 20
centimètres; mais, la deuxième année, ils
poussent avec vigueur et on peut voir, par
les photographies ci-jointes, représentant
trois boutures ayant une année de différence
d'âge, que les plants sont déjà d'une bonne
venue.
Sans prétendre à aucune compétence en
ce qui concerne la meilleure méthode de
multiplication dans les colonies, il nous
semble pourtant, malgré l'élévation et l'hu-
midité habituelles de la température de ces
pays, qu'il serait bon de l'effectuer dans des
bâches chauffées légèrement, pour permettre
de donner un peu de chaleur de fond et
d'éviter le refroidissement qui se produit
pendant la nuit.
Cette plante a été considérée jusqu'ici
comme extrêmement difficile à multiplier
parle bouturage; nous pensons le contraire,
et si ces quelques lignes peuvent encourager
la propagation de cette pratique horticole
dans nos colonies, notre but aura été atteint.
L'assolement indigo-canne à sucre :
Les expériences de M. Thierry.
M. VICTOR MOSSÉRI a rappelé, dans le n° 9
du « Journal d'Agriculture Tropicale » les
essais auxquels il s'est livré, dès 1894, à
Beni-Korra, près Assiout (Haute-Egypte),
pour faire alterner la culture de la canne à
sucre avec celle de l'indigo. Il rappelait en
même temps que cet assolement avait été
l'objet d'un article de M. THIERRY, de la Mar-
tinique, dans le « Journal d'Agriculture pra-
tique » du i3 février 1896. Un lecteur qui
réside dans l'Inde anglaise et qui, comme
bien d'autres de ses compatriotes en ce mo-
ment, s'intéressepassionnément au problème
de la culture combinée de là canne et de l'in-
digo, nous demande quel a été' exactement
le résultat obtenu par M. THIERRY. Nous le
trouvons résumé dans les lignes suivantes,
rédigées en 1900, par G. SAUSSINE, le chimiste
de talent disparu dans la récente catas-
trophe :
« Une parcelle d'environ 38 ares, qui avait
porté de l'indigo pendant cinq ans, fut consa-
crée à la canne à sucre; le champ était divisé
en quatre portions, a, b, c, d, qui reçurent
d'abord les mêmes soins; mais, en troisième
mois, les parcelles a et c reçurent de l'engrais
chimique, tandis que d et b reçurent des
paillis d'indigo, résidu de la macération.
« A la coupe, on obtint les résultats sui-
vants : les parcelles qui n'avaient bénéficié
que de l'enrichissement du sol rendirent 94
tonnes de cannes à l'hectare; les deux autres,
qui avaient reçu le paillis d'indigo, rendirent
145 tonnes.
« C'étaient les résultats d'une expérience
incomplète, puisqu'on n'avait pas la teneur
en sucre de ces cannes, ni la pureté du jus ;
il fallait les contrôler par de nouvelles expé-
riences; mais en admettant même qu'on
n'eût pas retrouvé le chiffre de 145 tonnes,
il n'en resterait pas moins acquis que le pro-
cédé d'assolement par l'indigo amenait déjà
un accroissement de production pour la
canne, accroissement encore plus accentué si
on ajoute l'effet produit par le fumier d'in-
digo.
« Il est manifeste qu'une indigoterie un
peu importante se trouve bientôt à la tête
d'une masse énorme de matière végétale qui
tend à se décomposer rapidement et qu'on ne
peut guère utiliser que comme fumier pour
en faire bénéficier une autre plante.
« Reste à savoir comment la culture de
l'indigo s'encadre avec celle de la canné à
sucre de manière à permettre une rotation. »
En i go i, M. G. LANDES, autre ami disparu
de M. THIERRY, s'exprimait en ces termes,
sur le même sujet :
« Il semble démontré irréfutablement par
ces expériences que la canne Bourbon, dans
les bonnes cultures, peut donner go tonnes
à l'hectare en cannes plantées. ii
« Nous aurons encore l'occasion d'y revenir
rêt, c'est que l'on peut affirmer, sans crainte
d'être démenti, que les boutures prises sur
des rameaux secondaires donnent des plantes
aussi belles que si l'on prend l'axe de la
plante. Dans les boutures que nous avons
faites et qui sont tout aussi bien constituées
les unes que les autres, une seule a été cou-
pée sur l'axe central ; elle ne présente ancune
différence avec les autres.
Au bout de la première année de boutu-
rage, les jeunes plants atteignent de 15 à 20
centimètres; mais, la deuxième année, ils
poussent avec vigueur et on peut voir, par
les photographies ci-jointes, représentant
trois boutures ayant une année de différence
d'âge, que les plants sont déjà d'une bonne
venue.
Sans prétendre à aucune compétence en
ce qui concerne la meilleure méthode de
multiplication dans les colonies, il nous
semble pourtant, malgré l'élévation et l'hu-
midité habituelles de la température de ces
pays, qu'il serait bon de l'effectuer dans des
bâches chauffées légèrement, pour permettre
de donner un peu de chaleur de fond et
d'éviter le refroidissement qui se produit
pendant la nuit.
Cette plante a été considérée jusqu'ici
comme extrêmement difficile à multiplier
parle bouturage; nous pensons le contraire,
et si ces quelques lignes peuvent encourager
la propagation de cette pratique horticole
dans nos colonies, notre but aura été atteint.
L'assolement indigo-canne à sucre :
Les expériences de M. Thierry.
M. VICTOR MOSSÉRI a rappelé, dans le n° 9
du « Journal d'Agriculture Tropicale » les
essais auxquels il s'est livré, dès 1894, à
Beni-Korra, près Assiout (Haute-Egypte),
pour faire alterner la culture de la canne à
sucre avec celle de l'indigo. Il rappelait en
même temps que cet assolement avait été
l'objet d'un article de M. THIERRY, de la Mar-
tinique, dans le « Journal d'Agriculture pra-
tique » du i3 février 1896. Un lecteur qui
réside dans l'Inde anglaise et qui, comme
bien d'autres de ses compatriotes en ce mo-
ment, s'intéressepassionnément au problème
de la culture combinée de là canne et de l'in-
digo, nous demande quel a été' exactement
le résultat obtenu par M. THIERRY. Nous le
trouvons résumé dans les lignes suivantes,
rédigées en 1900, par G. SAUSSINE, le chimiste
de talent disparu dans la récente catas-
trophe :
« Une parcelle d'environ 38 ares, qui avait
porté de l'indigo pendant cinq ans, fut consa-
crée à la canne à sucre; le champ était divisé
en quatre portions, a, b, c, d, qui reçurent
d'abord les mêmes soins; mais, en troisième
mois, les parcelles a et c reçurent de l'engrais
chimique, tandis que d et b reçurent des
paillis d'indigo, résidu de la macération.
« A la coupe, on obtint les résultats sui-
vants : les parcelles qui n'avaient bénéficié
que de l'enrichissement du sol rendirent 94
tonnes de cannes à l'hectare; les deux autres,
qui avaient reçu le paillis d'indigo, rendirent
145 tonnes.
« C'étaient les résultats d'une expérience
incomplète, puisqu'on n'avait pas la teneur
en sucre de ces cannes, ni la pureté du jus ;
il fallait les contrôler par de nouvelles expé-
riences; mais en admettant même qu'on
n'eût pas retrouvé le chiffre de 145 tonnes,
il n'en resterait pas moins acquis que le pro-
cédé d'assolement par l'indigo amenait déjà
un accroissement de production pour la
canne, accroissement encore plus accentué si
on ajoute l'effet produit par le fumier d'in-
digo.
« Il est manifeste qu'une indigoterie un
peu importante se trouve bientôt à la tête
d'une masse énorme de matière végétale qui
tend à se décomposer rapidement et qu'on ne
peut guère utiliser que comme fumier pour
en faire bénéficier une autre plante.
« Reste à savoir comment la culture de
l'indigo s'encadre avec celle de la canné à
sucre de manière à permettre une rotation. »
En i go i, M. G. LANDES, autre ami disparu
de M. THIERRY, s'exprimait en ces termes,
sur le même sujet :
« Il semble démontré irréfutablement par
ces expériences que la canne Bourbon, dans
les bonnes cultures, peut donner go tonnes
à l'hectare en cannes plantées. ii
« Nous aurons encore l'occasion d'y revenir
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