Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1902 31 août 1902
Description : 1902/08/31 (A2,N14). 1902/08/31 (A2,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377666v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 246
- .......... Page(s) .......... 246
- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 251
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- .......... Page(s) .......... 252
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- .......... Page(s) .......... 253
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- .......... Page(s) .......... 255
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- .......... Page(s) .......... 256
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, n°s 194-209, sur papier bleu
- FIGURES
N° 14 — AÔUT 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 255,
engrais, soit minéral, soit de parc, n'avait
été employé ; ce magnifique rendement était
simplement le produit de l'assolement.
Une revue pour la basse-cour
en pays chauds.
Nous avons le plaisir d'annoncer la consti-
tution d'un périodique spécialement consacré
à la basse-cour en pays chauds; il y avait de
ce côté une lacune à combler. Des différents
périodiques agricoles destinés aux pays
chauds, seul jusqu'ici le journal de la Soc.
d'Agriculture de la Jamaïque faisait une cer-
taine place à l'élevage de basse-cour.,
La nouvelle revue qui s'appelle « De In-
dische Pluimgraaf », paraît tous les quinze
jours, à Bandoeng, chez MM. G. KOLFF & Co;
les grands éditeurs de Java, et.coûte 3 florins.
Elle est l'organe de la société « Eerste Ne-
derlandsch-Indische Pluimvee-Vereeniging»
et a pour rédacteurs en chef, MM. G. L. LA
BASTIDE,, de Bandoeng et J. J. LOKE, de Djok-
djakarta. En outre des oiseaux de basse-cour,
ces Messieurs s'occuperont aussi des chiens,
des chevaux et des pigeons-voyageurs.
Nous souhaitons à ce confrère le meilleur
succès auprès du public de Java et de tous
les coloniaux qui savent le hollandais; il
est malheureux qu'ils soient si rares; c'est,
peut-être,, la langue qu'un colonial aurait le
plus d'avantage à connaître, à quelque na-
tionalité qu'il appartienne.
Un nouveau procédé de préparation du
café de Libéria (Le procédé Verhey).
Dans notre no to (p, 109), nous avons publié
des détails sur le procédé de préparation du café
de Libéria, employé à Soekamangli (Java), ainsi
qu'une petite mise au point de la question. Les
personnes qui ont lu cet article noteront avec in-
térêt l'information suivante, que nous relevons
dans le « Indische Mercuur » du 3 juin :
M. B. J. C. VEUHEY, de Wonosarie (Java),
annonce qu'il a réalisé un procédé de prépa-
ration du café de Libéria permettant de le
débarrasser de la pellicule argentée, sans
outillage ni frais spéciaux. Sur 100 balles
traitées, il en aurait obtenu 92 absolument
nettes, libres de toute trace de pellicule
argentée. L'inventeur désire vendre son i
secret, soit à une entreprise privée,, soit au <
Syndicat général des Planteurs de Café, qui
a son siège à Malang.
��.�� -:'
Le défaut des défibreuses d'abaca
D'après H. AUSTLN.
Nous- savions depuis longtemps qu'aucune des
machines à grand rendement, décrites dans tes-
rapports consulaires et autres documents réeents-
concernant l'abaca ou chanvre de Manille, n'était
employée en réalité: mais nous ignorions la raison
qui empêchait le traitement mécanique du bana-
niertextile (Musa textilis) Cette raison se trouve
indiquée dans le mémoire de M. H. AUSTIN, pu-
blié à la suite d'une mission aux Philippines qui
lui avait été confiée à la fois par le gouvernement
et par l'Association des Filateurs de la Nlle Zé-
lande. Cette île produit une fibre — le lin de la
Nlle Zélande (Phormium tenax) — qui se trouve
partiellement en concurrence avec l'abaca; on con-
çoit que les producteurs néo-zélandais aient voulu
se rendre compte de l'outillage et des chances de
progrès de leurs concurrents philippins. Le mé-
moire de M, AUSTIN a puru dans le « çth Annual
Report » (1901) du Dépt d'Agriculture de la
Nlle Zélande, dont l'analyse bibliographique a été
publiée dans l'un des précédents numéros de ce
JournaL Voici la traduction du passage qui nous
intéresse :
Beaucoup d'essais ont été faits en vue de
la préparation mécanique de la fibre d'abaca,
mais, malgré tous les efforts faits dans cette
voie, on n'a pas encore réussi à inventer un
appareil accomplissant ce travail d'une ma-
nière satisfaisante. On a construitdes machi-
nes. à cylindres, qui donnaient de bons résul-
tats,au point de vue de l'extraction de la fi-
bre, mais toujours le cylindre qui entraînait
la fibre après son passage sous le couteau,
altérait la couleur de celle-ci. Un essai a été
fait avec. un cylindre de verre, mais on ren-
contra le même inconvénient.
Un constructeur imagina de supprimer le
cylindre et de le remplacer par un excentri-
que (c clutch »), animé d'un mouvement de
va-et-vient suivant toute lalongueur du châs-
sis, les fibres étaient maintenues en un ou
deux endroits — suivant la nécessité de di-
minuer leur tension — par deux barres
d'acier parallèles. Mais ces barres laissaient
engrais, soit minéral, soit de parc, n'avait
été employé ; ce magnifique rendement était
simplement le produit de l'assolement.
Une revue pour la basse-cour
en pays chauds.
Nous avons le plaisir d'annoncer la consti-
tution d'un périodique spécialement consacré
à la basse-cour en pays chauds; il y avait de
ce côté une lacune à combler. Des différents
périodiques agricoles destinés aux pays
chauds, seul jusqu'ici le journal de la Soc.
d'Agriculture de la Jamaïque faisait une cer-
taine place à l'élevage de basse-cour.,
La nouvelle revue qui s'appelle « De In-
dische Pluimgraaf », paraît tous les quinze
jours, à Bandoeng, chez MM. G. KOLFF & Co;
les grands éditeurs de Java, et.coûte 3 florins.
Elle est l'organe de la société « Eerste Ne-
derlandsch-Indische Pluimvee-Vereeniging»
et a pour rédacteurs en chef, MM. G. L. LA
BASTIDE,, de Bandoeng et J. J. LOKE, de Djok-
djakarta. En outre des oiseaux de basse-cour,
ces Messieurs s'occuperont aussi des chiens,
des chevaux et des pigeons-voyageurs.
Nous souhaitons à ce confrère le meilleur
succès auprès du public de Java et de tous
les coloniaux qui savent le hollandais; il
est malheureux qu'ils soient si rares; c'est,
peut-être,, la langue qu'un colonial aurait le
plus d'avantage à connaître, à quelque na-
tionalité qu'il appartienne.
Un nouveau procédé de préparation du
café de Libéria (Le procédé Verhey).
Dans notre no to (p, 109), nous avons publié
des détails sur le procédé de préparation du café
de Libéria, employé à Soekamangli (Java), ainsi
qu'une petite mise au point de la question. Les
personnes qui ont lu cet article noteront avec in-
térêt l'information suivante, que nous relevons
dans le « Indische Mercuur » du 3 juin :
M. B. J. C. VEUHEY, de Wonosarie (Java),
annonce qu'il a réalisé un procédé de prépa-
ration du café de Libéria permettant de le
débarrasser de la pellicule argentée, sans
outillage ni frais spéciaux. Sur 100 balles
traitées, il en aurait obtenu 92 absolument
nettes, libres de toute trace de pellicule
argentée. L'inventeur désire vendre son i
secret, soit à une entreprise privée,, soit au <
Syndicat général des Planteurs de Café, qui
a son siège à Malang.
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Le défaut des défibreuses d'abaca
D'après H. AUSTLN.
Nous- savions depuis longtemps qu'aucune des
machines à grand rendement, décrites dans tes-
rapports consulaires et autres documents réeents-
concernant l'abaca ou chanvre de Manille, n'était
employée en réalité: mais nous ignorions la raison
qui empêchait le traitement mécanique du bana-
niertextile (Musa textilis) Cette raison se trouve
indiquée dans le mémoire de M. H. AUSTIN, pu-
blié à la suite d'une mission aux Philippines qui
lui avait été confiée à la fois par le gouvernement
et par l'Association des Filateurs de la Nlle Zé-
lande. Cette île produit une fibre — le lin de la
Nlle Zélande (Phormium tenax) — qui se trouve
partiellement en concurrence avec l'abaca; on con-
çoit que les producteurs néo-zélandais aient voulu
se rendre compte de l'outillage et des chances de
progrès de leurs concurrents philippins. Le mé-
moire de M, AUSTIN a puru dans le « çth Annual
Report » (1901) du Dépt d'Agriculture de la
Nlle Zélande, dont l'analyse bibliographique a été
publiée dans l'un des précédents numéros de ce
JournaL Voici la traduction du passage qui nous
intéresse :
Beaucoup d'essais ont été faits en vue de
la préparation mécanique de la fibre d'abaca,
mais, malgré tous les efforts faits dans cette
voie, on n'a pas encore réussi à inventer un
appareil accomplissant ce travail d'une ma-
nière satisfaisante. On a construitdes machi-
nes. à cylindres, qui donnaient de bons résul-
tats,au point de vue de l'extraction de la fi-
bre, mais toujours le cylindre qui entraînait
la fibre après son passage sous le couteau,
altérait la couleur de celle-ci. Un essai a été
fait avec. un cylindre de verre, mais on ren-
contra le même inconvénient.
Un constructeur imagina de supprimer le
cylindre et de le remplacer par un excentri-
que (c clutch »), animé d'un mouvement de
va-et-vient suivant toute lalongueur du châs-
sis, les fibres étaient maintenues en un ou
deux endroits — suivant la nécessité de di-
minuer leur tension — par deux barres
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