Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
190 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE - N° 12 — JUIN 1902
surer la reproduction ; tous les colons de-
vraient y consacrer une partie de leurs
terres; plus tard ils pourront le vendre bien
cher. Son grain est meilleur que celui du
chêne. Il pousse plus vite que ce dernier; à
2o-3o ans il peut fournir des bois équarris,
des planches, des poutres etc. »
Conserves de Bananes
On connaît fort peu ces sortes de prépara-
tions. Cependant il ne faut pas confondre
BANANES SÈCHES et BANANES CONSERVÉES. M. CH.
RIVIÈRE a montré, à une récente réunion de
la Société d'Acclimatation, des échantillons
fort intéressants des deux catégories :
il, A l'Exposition Universelle de 1889,
dans la section du Guatémala, on voyait de
longues bananes sèches, aplaties, pressées
les unes contre les autres, en paquet. Fruit
large de 4 à 5 cm.; long d'une trentaine de
cm. ; ayant la forme et la couleur d'une belle
caroube de dimensions exagérées. Chair onc-
tueuse et parfumée, un peu résistante.
M. RIVIÈRE a montré aux assistants des ba-
nanes de cette origine qu'il garde, en bon
état, depuis 1889.
20 A la suite de la note Bananes sèches de
haute qualité, insérée dans notre cahier de
septembre 1901 (p. 95), M. CH. RIVIÈRE a
cherché à se procurer à Londres la marchan -
dise que nous signalions, d'après nos confrè-
res anglais. La boite qu'il a montrée l'autre
jour à la Société d'Acclimatation mérite plu-
tôt, dit-il, le non de BANANES CONSERVÉES; en
effet, les fruits ont subi une préparation préa-
lable. Ils sont ronds, entiers, pelés, pressés
les uns contre les autres et revêtus d'une
cristallisation saccharine. Ces petits fruits
appartiennent au type FIGUE-BANANE.
Nous avons pu en goûter : par la saveur et
aussi par l'aspect, ils sont très supérieurs aux
BANANES SÈCHES que l'on VEAU certains
magasins de Paris, sous forme de paquets
qu'on serait tenté de prendre, de loin, pour
des paquets de petits cigares. Toutefois,
même ce produit ne saurait faire concurrence
à de bonnes figues, à prix égal; il n'a donc
aucun avenir commercial, du moins sur les
marchés européens. Tel est aussi l'avis de
M. RIVIÈRE.
Ces fruits, conclut-il, qui ont perdu en
grande partie le goût particulier de la banane,
rappellent plutôt. nos figues, pruneaux et rai-
sins conservés, peuvent servir aux mêmes
usages et être utiles dans certaines régions
du monde à cause de leurs principes alimen-
taires, mais il paraît difficile qu'ils obtien-
nent un grand succès en Europe.
Il y a des variétés de bananes qui se prê-
tent mieux que d'autres à ces diverses prépa-
rations; mais, d'après les expériences faites
au Jardin d'Essai d'Alger, il y a aussi des sai-
sons particulièrement favorables à ces sortes
de manipulations.
Extraction de l'huile de Coco
D'après SEMLER.
Les différents articles et notes que nous avons
publiés depuis le commencement de l'année,
concernant la culture et l'utilisation du cocotier,
ont fait deviner à nos lecteurs que nous nous inté-
ressons beaucoup à ce palmier; en effet, un cer-
tain nombre d'abonnés nous ont demandé de
suivre attentivement ce qui a trait à la noix de
coco; les uns en produisent en Océanie, d'autres
à Madagascar, d'autres encore sur la Côteorientale
d'Afrique; il y en a même un qui en fait au Bré-
sil; nous ne demandons que de voir augmenter
cette clientèle spéciale; plus elle sera nombreuse,
mieux nous pourrons la servir.
La lettre de renseignements la plus récente qui
nous soit parvenue ayant trait au cocotier, est
celle d'un fonctionnaire établi à Papeete, capitale
de Tahiti ; il voudrait fabriquer sur place de l'huile
et du savon, et désire connaître les meilleurs pro-
cédés d'extraction. « J'ai déjà fait de l'huile de
coco, nous écrit-il, selon la mode du pays;
mais si je devais recommencer dans des condi-
tions aussi grossières, ce ne serait pas la peine de
quitter l'emploi sûr et lucratif que j'occupe ac-
tuellement; car j'irais au devant d'un échec finan-
cier. Je voudrais monter, à peu de frais, une petite
huilerie moderne. Pouvez-vous me dire comment
il faut l'installer et quel est le procédé d'extrac-
tion le meilleur et le plus avantageux? »
Pour ce qui est de l'outillage mécanique d'une
usine, la réponse ne paraît guère difficile; il n'y a
qu'à consulter les catalogues des constructeurs, la
plupart anglais, qui ont la spécialité des installa-
tions d'huileries et, en particulier, des huileries
de coco.
surer la reproduction ; tous les colons de-
vraient y consacrer une partie de leurs
terres; plus tard ils pourront le vendre bien
cher. Son grain est meilleur que celui du
chêne. Il pousse plus vite que ce dernier; à
2o-3o ans il peut fournir des bois équarris,
des planches, des poutres etc. »
Conserves de Bananes
On connaît fort peu ces sortes de prépara-
tions. Cependant il ne faut pas confondre
BANANES SÈCHES et BANANES CONSERVÉES. M. CH.
RIVIÈRE a montré, à une récente réunion de
la Société d'Acclimatation, des échantillons
fort intéressants des deux catégories :
il, A l'Exposition Universelle de 1889,
dans la section du Guatémala, on voyait de
longues bananes sèches, aplaties, pressées
les unes contre les autres, en paquet. Fruit
large de 4 à 5 cm.; long d'une trentaine de
cm. ; ayant la forme et la couleur d'une belle
caroube de dimensions exagérées. Chair onc-
tueuse et parfumée, un peu résistante.
M. RIVIÈRE a montré aux assistants des ba-
nanes de cette origine qu'il garde, en bon
état, depuis 1889.
20 A la suite de la note Bananes sèches de
haute qualité, insérée dans notre cahier de
septembre 1901 (p. 95), M. CH. RIVIÈRE a
cherché à se procurer à Londres la marchan -
dise que nous signalions, d'après nos confrè-
res anglais. La boite qu'il a montrée l'autre
jour à la Société d'Acclimatation mérite plu-
tôt, dit-il, le non de BANANES CONSERVÉES; en
effet, les fruits ont subi une préparation préa-
lable. Ils sont ronds, entiers, pelés, pressés
les uns contre les autres et revêtus d'une
cristallisation saccharine. Ces petits fruits
appartiennent au type FIGUE-BANANE.
Nous avons pu en goûter : par la saveur et
aussi par l'aspect, ils sont très supérieurs aux
BANANES SÈCHES que l'on VEAU certains
magasins de Paris, sous forme de paquets
qu'on serait tenté de prendre, de loin, pour
des paquets de petits cigares. Toutefois,
même ce produit ne saurait faire concurrence
à de bonnes figues, à prix égal; il n'a donc
aucun avenir commercial, du moins sur les
marchés européens. Tel est aussi l'avis de
M. RIVIÈRE.
Ces fruits, conclut-il, qui ont perdu en
grande partie le goût particulier de la banane,
rappellent plutôt. nos figues, pruneaux et rai-
sins conservés, peuvent servir aux mêmes
usages et être utiles dans certaines régions
du monde à cause de leurs principes alimen-
taires, mais il paraît difficile qu'ils obtien-
nent un grand succès en Europe.
Il y a des variétés de bananes qui se prê-
tent mieux que d'autres à ces diverses prépa-
rations; mais, d'après les expériences faites
au Jardin d'Essai d'Alger, il y a aussi des sai-
sons particulièrement favorables à ces sortes
de manipulations.
Extraction de l'huile de Coco
D'après SEMLER.
Les différents articles et notes que nous avons
publiés depuis le commencement de l'année,
concernant la culture et l'utilisation du cocotier,
ont fait deviner à nos lecteurs que nous nous inté-
ressons beaucoup à ce palmier; en effet, un cer-
tain nombre d'abonnés nous ont demandé de
suivre attentivement ce qui a trait à la noix de
coco; les uns en produisent en Océanie, d'autres
à Madagascar, d'autres encore sur la Côteorientale
d'Afrique; il y en a même un qui en fait au Bré-
sil; nous ne demandons que de voir augmenter
cette clientèle spéciale; plus elle sera nombreuse,
mieux nous pourrons la servir.
La lettre de renseignements la plus récente qui
nous soit parvenue ayant trait au cocotier, est
celle d'un fonctionnaire établi à Papeete, capitale
de Tahiti ; il voudrait fabriquer sur place de l'huile
et du savon, et désire connaître les meilleurs pro-
cédés d'extraction. « J'ai déjà fait de l'huile de
coco, nous écrit-il, selon la mode du pays;
mais si je devais recommencer dans des condi-
tions aussi grossières, ce ne serait pas la peine de
quitter l'emploi sûr et lucratif que j'occupe ac-
tuellement; car j'irais au devant d'un échec finan-
cier. Je voudrais monter, à peu de frais, une petite
huilerie moderne. Pouvez-vous me dire comment
il faut l'installer et quel est le procédé d'extrac-
tion le meilleur et le plus avantageux? »
Pour ce qui est de l'outillage mécanique d'une
usine, la réponse ne paraît guère difficile; il n'y a
qu'à consulter les catalogues des constructeurs, la
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tions d'huileries et, en particulier, des huileries
de coco.
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