Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1902 31 mai 1902
Description : 1902/05/31 (A2,N11). 1902/05/31 (A2,N11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377663m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 131
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 141
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 145
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 161
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 156
158 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 11 MAI 1902
Caoutchoutiers sans caoutchouc.
(Lettre de M. CHARLES RIVIÈRE).
M. CH. RIVIÈRE, directeur du Jardin d'essai du
Hamma (Alger), nous fait savoir que la totalité
du programme d'enquête inséré sous notre double
signature dans le n° 2 du « J. d'Agr. Trop. »
(pp. 37-40 : Pourquoi les Ficus elastica d'Alger
ne donnent pas de caoutchouc. Une expérience à
faire) se trouve réalisé à l'heure actuelle.
Nous enregistrons avec une légitime fierté ce
résultat. Rappelons que notre questionnaire a été
discuté à fonds dans les nos 4, 5, 6, 7, sous les si-
gnatures de MM. CHEVALIER, HILGARD, TRABUT,
DE VILLÈLE; qu'en outre des faits relatifs au Ficus
elastica, nous avons publié aussi de nombreuses
communications sur certaines questions similaires
et qui se posent dans des conditions analogues;
notamment, sur les Castilloa et Mascarenhasia
sanscaoutchouc, ainsi que sur les camphriers sans
camphre; qu'enfin dans le n° 7 nous avons donné
une note très précise de M. AUGUSTO CARDOZO sur
le Manihot Gla^iovii à Inhambane, où cette espèce
semble réussir mieux que sur le reste de la Côte
orientale d'Afrique.
Paris, le 10 mai 190a.
« Vous me demandez quels sont les nou-
veaux documents recueillis en exécution du
programme que nous avons dressé relative-
ment à l'influence du climat sur la formation
du caoutchouc.
« IO M. le Dr TREUB, directeur du Jardin
botanique de Buitenzorg, a eu l'obligeance
de m'adresser des graines de Ficus elastica :
ces graines sont en bonne voie de germina-
tion. Mais cette expérience à résultat éloigné,
quoique intéressante, sera incomplète. Il
faudrait avoir des jeunes plants pris de bou-
ture sur des Ficus elastica reconnus riches
en caoutchouc : cela n'est pas impossible.
« 2° A la suite des indications publiées
dans votre Journal, sur la modification du
latex suivant les milieux, les directeurs et
l'habile chef de culture d'une plantation au
Zambèze portugais sont venus à Alger et
m'ont assuré que leur plantation de Manihot
Gla'{,iovii de - Céara, âgée de 8 ans, de très
bonne venue, leur donnaitune cruelledécep-
tion ; les arbres contiennent peu de latex et
ce dernier est de mauvaise qualité.
« 3° Enfin, un chimiste distingué, de
l'université de Moscou, s'est livré tout der-
nièrement, au Jardin d'essai d'Alger, à des
études sur la composition de ces latex abon-
dants, mais sans caoutchouc. Il a emporté de
nombreux échantillons, pensant avec juste
raison que la question soulevée méritait le
plus sérieux examen.
€ Je vous tiendrai au courant de son opi-
nion, qui, je doisle reconnaître, paraît s'éloi-
gner de la mienne, et c'est là le point inté-
ressant. »
Ch. RIVIÈRE.
Rizières américaines : Nombre d'ou-
vriers et de bétes pour la culture d'un hectare.
Lettre de M. WM. C. STUBBS.
J. D. FOLEY (V. sa conférence, dans notre cahier
de mars) dit qu'en Louisiane et au Texas, quatre
mules et un homme suffisent pour cent acres
(= 40 hectares) de rizières. Certain lecteur scepti-
que nous avait exprimé son étonnement qu'on
puisse arriver à réduire à ce point la dépense de
main-d'œuvre et de traction, même avec un outil-
lage mécanique aussi complet que celui employé
aux Etats-Unis. En même temps, notre corres-
pondant faisait ses objections à d'autres chiffres
de M. FOLEY.
Dans notre cahier d'avril, M. F. MAIN a répondu
à ces dernières. Aujourd'hui, il nous communique
une lettre de M. le professeur STUBBS, chef du
service agronomique de la Louisiane, qui répond
sur la question de main-d'œuvre, en donnant rai-
son à FOLEY :
« Dans la règle, nous n'employons pas
plus de quatre mules et d'un homme pour
cultiver 100 acres de rizières. Dix hommes
arrivent à bout de 1.000 acres de rizières,
facilement, sauf pour la moisson, où il faut
un ouvrier de plus pour assurer l'exécution
rapide du travail. »
Echec du Kickxia elastica à laTrini-
dad et à la Jamaïque. Preuss a vu à
Trinidad et à la Jamaïque des Kickxia elas-
tica, ils ne semblaient pas s'y plaire. A la
Jamaïque (Hope Garden) un sujet, âgé de
4ans, mesurait moins de 1 mètre. A Trini-
dad, c'étaient de petites plantes buissonnan-
tes, de i mètre à 1 m. 5o, d'ailleurs en pleine
floraison.
Caoutchoutiers sans caoutchouc.
(Lettre de M. CHARLES RIVIÈRE).
M. CH. RIVIÈRE, directeur du Jardin d'essai du
Hamma (Alger), nous fait savoir que la totalité
du programme d'enquête inséré sous notre double
signature dans le n° 2 du « J. d'Agr. Trop. »
(pp. 37-40 : Pourquoi les Ficus elastica d'Alger
ne donnent pas de caoutchouc. Une expérience à
faire) se trouve réalisé à l'heure actuelle.
Nous enregistrons avec une légitime fierté ce
résultat. Rappelons que notre questionnaire a été
discuté à fonds dans les nos 4, 5, 6, 7, sous les si-
gnatures de MM. CHEVALIER, HILGARD, TRABUT,
DE VILLÈLE; qu'en outre des faits relatifs au Ficus
elastica, nous avons publié aussi de nombreuses
communications sur certaines questions similaires
et qui se posent dans des conditions analogues;
notamment, sur les Castilloa et Mascarenhasia
sanscaoutchouc, ainsi que sur les camphriers sans
camphre; qu'enfin dans le n° 7 nous avons donné
une note très précise de M. AUGUSTO CARDOZO sur
le Manihot Gla^iovii à Inhambane, où cette espèce
semble réussir mieux que sur le reste de la Côte
orientale d'Afrique.
Paris, le 10 mai 190a.
« Vous me demandez quels sont les nou-
veaux documents recueillis en exécution du
programme que nous avons dressé relative-
ment à l'influence du climat sur la formation
du caoutchouc.
« IO M. le Dr TREUB, directeur du Jardin
botanique de Buitenzorg, a eu l'obligeance
de m'adresser des graines de Ficus elastica :
ces graines sont en bonne voie de germina-
tion. Mais cette expérience à résultat éloigné,
quoique intéressante, sera incomplète. Il
faudrait avoir des jeunes plants pris de bou-
ture sur des Ficus elastica reconnus riches
en caoutchouc : cela n'est pas impossible.
« 2° A la suite des indications publiées
dans votre Journal, sur la modification du
latex suivant les milieux, les directeurs et
l'habile chef de culture d'une plantation au
Zambèze portugais sont venus à Alger et
m'ont assuré que leur plantation de Manihot
Gla'{,iovii de - Céara, âgée de 8 ans, de très
bonne venue, leur donnaitune cruelledécep-
tion ; les arbres contiennent peu de latex et
ce dernier est de mauvaise qualité.
« 3° Enfin, un chimiste distingué, de
l'université de Moscou, s'est livré tout der-
nièrement, au Jardin d'essai d'Alger, à des
études sur la composition de ces latex abon-
dants, mais sans caoutchouc. Il a emporté de
nombreux échantillons, pensant avec juste
raison que la question soulevée méritait le
plus sérieux examen.
€ Je vous tiendrai au courant de son opi-
nion, qui, je doisle reconnaître, paraît s'éloi-
gner de la mienne, et c'est là le point inté-
ressant. »
Ch. RIVIÈRE.
Rizières américaines : Nombre d'ou-
vriers et de bétes pour la culture d'un hectare.
Lettre de M. WM. C. STUBBS.
J. D. FOLEY (V. sa conférence, dans notre cahier
de mars) dit qu'en Louisiane et au Texas, quatre
mules et un homme suffisent pour cent acres
(= 40 hectares) de rizières. Certain lecteur scepti-
que nous avait exprimé son étonnement qu'on
puisse arriver à réduire à ce point la dépense de
main-d'œuvre et de traction, même avec un outil-
lage mécanique aussi complet que celui employé
aux Etats-Unis. En même temps, notre corres-
pondant faisait ses objections à d'autres chiffres
de M. FOLEY.
Dans notre cahier d'avril, M. F. MAIN a répondu
à ces dernières. Aujourd'hui, il nous communique
une lettre de M. le professeur STUBBS, chef du
service agronomique de la Louisiane, qui répond
sur la question de main-d'œuvre, en donnant rai-
son à FOLEY :
« Dans la règle, nous n'employons pas
plus de quatre mules et d'un homme pour
cultiver 100 acres de rizières. Dix hommes
arrivent à bout de 1.000 acres de rizières,
facilement, sauf pour la moisson, où il faut
un ouvrier de plus pour assurer l'exécution
rapide du travail. »
Echec du Kickxia elastica à laTrini-
dad et à la Jamaïque. Preuss a vu à
Trinidad et à la Jamaïque des Kickxia elas-
tica, ils ne semblaient pas s'y plaire. A la
Jamaïque (Hope Garden) un sujet, âgé de
4ans, mesurait moins de 1 mètre. A Trini-
dad, c'étaient de petites plantes buissonnan-
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