Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1902 31 juillet 1902
Description : 1902/07/31 (A2,N13). 1902/07/31 (A2,N13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377665f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, nos 172-193. sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 219
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 224
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 203
O22 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 13 -JUIL-LET 1902
faits pour ce travail, car c'est une race de
paysans, qui, bien entendu, n'a que des
besoins assez restreints et travaille dans la
limite de ses besoins.
Malheureusement ces produits, noix et
huile, n'ont qu'une faible valeur, puisque
'huile par exemple, même arrivée en Europe,
ne vaut que o fr. 45 à o fr. 5o le kilo, et que
le prix correspondant des amandes n'est que
de o fr. 20 à o fr 25. Aussi, pour l'instant,
les seuls palmiers dont on utilise les fruits
sont ceux qui se trouvent en bordure des
lagunes et des petits cours d'eau, ou encore
àproximité des factoreries, car le nègre, en dé-
pit de ses besoins si modestes, ne gagnerait
pas sa vie à transporter au loin une charge
dont le prix ne dépasse jamais 5 francs.
Et comme il ne faut pas songer à faire des
routes dans ce pays au sol formé d'alluvions
argileuses, où la pierre manque, il est néces-
saire d'établir des voies ferrées, à faible écar-
tement, et de construction aussi économique
que possi ble.
On peut se demander si le Haut-Dahomey,
qui est absolument dissemblable du reste du
pays, fournira des matières de transport pour
cette voie ferrée; mais celle-ci permettra du
moins de tirer pleinement parti des richesses
de la forêt de palmiers du Bas-Dahomey.
(Extrait d'un mémoire de M. BORELLI, négo-
ciant à Marseille, concessionnaire du chemin de
fer du Dahomey. — « Revue Scientifique »).
Multiplication de l'arbre à gutta en
serre, d'après M. Demilly.
La communication de M. DEMILLY, jardinier-
chef à l'Ecole supérieure de Pharmacie de Paris,
vise des conditions extérieures qui ne sont pas
celles des pays de culture de l'arbre à gutta. Elle
n'en contient pas moins des indications suscep-
tibles d'aider dans leurs recherches les personnes
de plus en plus nombreuses engagées dans la cul-
ture industrielle de la gutta-percha.
Nous avons signalé, dans notre no 6 (décembre
1901), que M. BURCHARDT, à Indragiri (côte Est de
Sumatra) a inventé et appliqué en grand un pro-
cédé de bouturage, décrit et hautement apprécié par
M. SCHLECHTER; malheureusement, nous n'avons
toujours pas trouvé le temps de nous occuper du
rapport de ce botaniste, qui est en allemand.
Les conseils de M. DEMILLY se rapportent à l'es-
pèce Palaquium Gutta, BURCK; nouscitons d'après
la note du « Journal de la Société Nationale d'Hor-
ticulture de France », mai 1902; cette note est
accompagnée d'une jolie photographie, montrant
trois sujets de différents âges, en pots :
Nous croyons utile de faire connaître
le mode de bouturage bien simple que nous
employons à l'Ecole supérieure de Phar-
macie :
Selons nous, le bouturage doit être fait
vers le milieu d'octobre, au moment où l'on
commence à chauffer continuellement la serre
à multiplication. L'opérateur devra choisir,
autant que possible, du bois bien aoûté; les
boutures prises sur le bois de l'année qui est
trop tendre ne nous ont pas donné de bons
résultats; ce bois noircit et, malgré tous les
soins, les boutures pourrissent bientôt. A
notre avis, les feuilles devront être laissées
entières, malgré l'habitude que l'on a de les
enlever en partie, car ce sont elles qui per-
mettront à la bouture de rester intacte sous
cloches, pendant plusieurs mois, en atten-
dant la formation des racines.
La section devra être faite bien nette, et,
condition absolument nécessaire, on laissera
écouler le latex qui, bientôt, se coagulera à
l'air, et alors, avec précaution, on enlèvera
avec la lame du greffoir ce latex, qui forme
sur la plaie une couche nuisible à la forma-
tion du bourrelet. Les boutures préparées
ainsi seront mises en petits godets, avec de
la terre de bruyère mélangée d'un peu de
sable de rivière tamisé ; ces godets seront en-
foncés dans le sable ou la tannée de la serre
et placés sous cloche, où la température sera
maintenue entre 25 et 3o degrés. Unerecom
mandation importante sera de bassiner ces
boutures deux fois par jour. Après toutes
ces précautions prises, il n'y aura plus que
de la patience à avoir, car la reprise est
longue : trois à six mois sont nécessaires;
mais ce qu'il y a de rassurant,'c'est que si
les soins sont donnés comme nous l'indi-
quons plus haut, on est pour ainsi dire assuré
de la réussite. Chose curieuse, lorsque les
premières racines se montrent, elles sont
parfois plus grosses que la tige qui leur a
donné naissance.
Un autre détail qui ne manque pas d'inté-
faits pour ce travail, car c'est une race de
paysans, qui, bien entendu, n'a que des
besoins assez restreints et travaille dans la
limite de ses besoins.
Malheureusement ces produits, noix et
huile, n'ont qu'une faible valeur, puisque
'huile par exemple, même arrivée en Europe,
ne vaut que o fr. 45 à o fr. 5o le kilo, et que
le prix correspondant des amandes n'est que
de o fr. 20 à o fr 25. Aussi, pour l'instant,
les seuls palmiers dont on utilise les fruits
sont ceux qui se trouvent en bordure des
lagunes et des petits cours d'eau, ou encore
àproximité des factoreries, car le nègre, en dé-
pit de ses besoins si modestes, ne gagnerait
pas sa vie à transporter au loin une charge
dont le prix ne dépasse jamais 5 francs.
Et comme il ne faut pas songer à faire des
routes dans ce pays au sol formé d'alluvions
argileuses, où la pierre manque, il est néces-
saire d'établir des voies ferrées, à faible écar-
tement, et de construction aussi économique
que possi ble.
On peut se demander si le Haut-Dahomey,
qui est absolument dissemblable du reste du
pays, fournira des matières de transport pour
cette voie ferrée; mais celle-ci permettra du
moins de tirer pleinement parti des richesses
de la forêt de palmiers du Bas-Dahomey.
(Extrait d'un mémoire de M. BORELLI, négo-
ciant à Marseille, concessionnaire du chemin de
fer du Dahomey. — « Revue Scientifique »).
Multiplication de l'arbre à gutta en
serre, d'après M. Demilly.
La communication de M. DEMILLY, jardinier-
chef à l'Ecole supérieure de Pharmacie de Paris,
vise des conditions extérieures qui ne sont pas
celles des pays de culture de l'arbre à gutta. Elle
n'en contient pas moins des indications suscep-
tibles d'aider dans leurs recherches les personnes
de plus en plus nombreuses engagées dans la cul-
ture industrielle de la gutta-percha.
Nous avons signalé, dans notre no 6 (décembre
1901), que M. BURCHARDT, à Indragiri (côte Est de
Sumatra) a inventé et appliqué en grand un pro-
cédé de bouturage, décrit et hautement apprécié par
M. SCHLECHTER; malheureusement, nous n'avons
toujours pas trouvé le temps de nous occuper du
rapport de ce botaniste, qui est en allemand.
Les conseils de M. DEMILLY se rapportent à l'es-
pèce Palaquium Gutta, BURCK; nouscitons d'après
la note du « Journal de la Société Nationale d'Hor-
ticulture de France », mai 1902; cette note est
accompagnée d'une jolie photographie, montrant
trois sujets de différents âges, en pots :
Nous croyons utile de faire connaître
le mode de bouturage bien simple que nous
employons à l'Ecole supérieure de Phar-
macie :
Selons nous, le bouturage doit être fait
vers le milieu d'octobre, au moment où l'on
commence à chauffer continuellement la serre
à multiplication. L'opérateur devra choisir,
autant que possible, du bois bien aoûté; les
boutures prises sur le bois de l'année qui est
trop tendre ne nous ont pas donné de bons
résultats; ce bois noircit et, malgré tous les
soins, les boutures pourrissent bientôt. A
notre avis, les feuilles devront être laissées
entières, malgré l'habitude que l'on a de les
enlever en partie, car ce sont elles qui per-
mettront à la bouture de rester intacte sous
cloches, pendant plusieurs mois, en atten-
dant la formation des racines.
La section devra être faite bien nette, et,
condition absolument nécessaire, on laissera
écouler le latex qui, bientôt, se coagulera à
l'air, et alors, avec précaution, on enlèvera
avec la lame du greffoir ce latex, qui forme
sur la plaie une couche nuisible à la forma-
tion du bourrelet. Les boutures préparées
ainsi seront mises en petits godets, avec de
la terre de bruyère mélangée d'un peu de
sable de rivière tamisé ; ces godets seront en-
foncés dans le sable ou la tannée de la serre
et placés sous cloche, où la température sera
maintenue entre 25 et 3o degrés. Unerecom
mandation importante sera de bassiner ces
boutures deux fois par jour. Après toutes
ces précautions prises, il n'y aura plus que
de la patience à avoir, car la reprise est
longue : trois à six mois sont nécessaires;
mais ce qu'il y a de rassurant,'c'est que si
les soins sont donnés comme nous l'indi-
quons plus haut, on est pour ainsi dire assuré
de la réussite. Chose curieuse, lorsque les
premières racines se montrent, elles sont
parfois plus grosses que la tige qui leur a
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