Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1902 31 août 1902
Description : 1902/08/31 (A2,N14). 1902/08/31 (A2,N14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377666v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 246
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- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 248
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- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 251
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- .......... Page(s) .......... 253
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- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 255
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- .......... Page(s) .......... 256
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, n°s 194-209, sur papier bleu
- FIGURES
254 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 14 - AÔUT 1902
colon français du Tonkin, dont nous sommes
d'autant plus heureux de constater le succès que
c'est un abonné du «'Journal d'Agriculture Tro-
picale ».
Voici quelques extraits delà note du « Bulletin
Economique » :
Le Camellia drupifera est assez répandu
en Indo-Chine; au Tonkin, les Annamites le
désignent sous le nom de CAY so ou CAY DAD
so. Les colons le nomment faux camellia.
L'huile extraite des graines du Camellia
drupifera entre dans l'alimentation des indi-
gènes d'une partie du Tonkin. Ce petit
arbre est cultivé dans la province du Hung-
hoa.
M. GILBERT, colon installé à Ba-triêu, en
épurant cette huile, est arrivé à présenter au
public une huile alimentaire de très belle
apparence, agréable au goût et d'une ino-
cuité établie par plusieurs analyses. Le CAY
so ne produit qu'au bout de quelques années.
La valeur d'une récolte annuelle est d'envi-
ron i fr. 25 par arbre. Aucun soin n'est
nécessaire après la mise en place. L'arbre vit
une trentaine d'années.
M. POTTIER, pharmacien principal des
- colonies, a examiné à Hanoï, en 1897, un
échantillon d'huile de CAY so et en dit :
« L'échantillon d'huile qui m'a été envoyé
avait la plus belle apparence, une limpidité
parfaite, une belle couleur jaune paille, une
odeur et une saveur faibles et agréables. »
L'huile de Camellia drupifera, frabriquée
par M. GILBERT, constitue un excellent pro-
duit alimentaire, et elle est adopté actuelle-
ment par l'hôpital de Hanoï.
L'assolement indigo-canne à sucre :
L'expérience de M. Thierry
En rappelant, dans le no 13 (p. 223). les chiffres
obtenus par M. THIERRY à la Martinique en 1894,
nous avions promis de raconter la suite de cette
intéressante expérience; la voici, d'après des ren-
seignements extraits d'un article de MM. SAUSSINE
et THIERRY. publié en janvier 1902 :
C'est sur les conseils du regretté MAXIME
CORNU que M. THIERRY entreprit la culture
de l'indigo à la Martinique, en 1886.
Une expérience décisive d'assolement in-
digo-canne était instituée à Grand-'Rivière,
et les résultats furent communiqués en 1895:
La portion de terre soumise à l'expérience
contenait 38 ares ; elle était cultivée en in-
digo depuis cinq ans. Avant qu'elle ne fût
plantée en indigo, elle était plantée en
cannes et se trouvait, comme toutes les
terres de l'habitation, parfaitement épuisée
quant à la production de la canne.
Lorsque l'expérience fut décidée, au mois
d'avril 1894, entre M. ARIÈS et M. THIERRY,
on transporta sur le sol du fumier de porc
et du fumier décomposé d'indigo, à raison
d'environ 100.000 kilogrammes à l'hectare.
On tenait à donner une fumure complète
devant profiter aux rejetons ; il est évident
que cette fumure, appliquée immédiatement
avant la plantation et à une époque aussi
avancée, ne pouvait guère servir à la plan-
tation elle-même.
Une fois plantée, la surface fut divisée en
quatre parties : d, d', d", dl".
Les premiers sarclages eurent lieu au
15 juin. Après ce premier sarclage, les por-
tions d' et d" reçurent, par pied, 80 grammes
d'engrais Packard, engrais chimique qu'on
avait justement sous la main.
Dans le courant de juillet, la fabrication
des indigos ayant commencé, on fit trans-
porter des paillis d'indigo, sortant des bacs
à macération, sur les parties d et d'. La
coupe eut lieu en mi-juin 1895. Les parties
d et d', qui étaient devenues aussi belles l'une
que l'autre, ont donné par are 1 .450 kg. de
cannes, et les parties d" et d"', — 940 kg.
Le hasard a voulu que l'expérience de 1894
à Grand'Rivière, faite alors sur 38 ares seu-
lement, ait été reprise en 1900 et sur plu-
sieurs hectares, par suite d'un changement
de destination de la propriété qui était culti-
vée en indigo depuis une dizaine d'années.
Une grande partie des terres plantées en
indigo, environ huit hectares, fut plantée en
cannes Bourbon; les plantations furent faites
en mars, avril, mai. Treize mois après, la
récolte commençait, et les rendements de
l'expérience de 38 ares se reproduisaient et
arrivaient à une moyenne de 125.000 kg., à
l'hectare. Cette moyenne a été calculée
d'après le rendement des cannes en sucre et
en alcool. Aucun paillis d'indigo, ni aucun
colon français du Tonkin, dont nous sommes
d'autant plus heureux de constater le succès que
c'est un abonné du «'Journal d'Agriculture Tro-
picale ».
Voici quelques extraits delà note du « Bulletin
Economique » :
Le Camellia drupifera est assez répandu
en Indo-Chine; au Tonkin, les Annamites le
désignent sous le nom de CAY so ou CAY DAD
so. Les colons le nomment faux camellia.
L'huile extraite des graines du Camellia
drupifera entre dans l'alimentation des indi-
gènes d'une partie du Tonkin. Ce petit
arbre est cultivé dans la province du Hung-
hoa.
M. GILBERT, colon installé à Ba-triêu, en
épurant cette huile, est arrivé à présenter au
public une huile alimentaire de très belle
apparence, agréable au goût et d'une ino-
cuité établie par plusieurs analyses. Le CAY
so ne produit qu'au bout de quelques années.
La valeur d'une récolte annuelle est d'envi-
ron i fr. 25 par arbre. Aucun soin n'est
nécessaire après la mise en place. L'arbre vit
une trentaine d'années.
M. POTTIER, pharmacien principal des
- colonies, a examiné à Hanoï, en 1897, un
échantillon d'huile de CAY so et en dit :
« L'échantillon d'huile qui m'a été envoyé
avait la plus belle apparence, une limpidité
parfaite, une belle couleur jaune paille, une
odeur et une saveur faibles et agréables. »
L'huile de Camellia drupifera, frabriquée
par M. GILBERT, constitue un excellent pro-
duit alimentaire, et elle est adopté actuelle-
ment par l'hôpital de Hanoï.
L'assolement indigo-canne à sucre :
L'expérience de M. Thierry
En rappelant, dans le no 13 (p. 223). les chiffres
obtenus par M. THIERRY à la Martinique en 1894,
nous avions promis de raconter la suite de cette
intéressante expérience; la voici, d'après des ren-
seignements extraits d'un article de MM. SAUSSINE
et THIERRY. publié en janvier 1902 :
C'est sur les conseils du regretté MAXIME
CORNU que M. THIERRY entreprit la culture
de l'indigo à la Martinique, en 1886.
Une expérience décisive d'assolement in-
digo-canne était instituée à Grand-'Rivière,
et les résultats furent communiqués en 1895:
La portion de terre soumise à l'expérience
contenait 38 ares ; elle était cultivée en in-
digo depuis cinq ans. Avant qu'elle ne fût
plantée en indigo, elle était plantée en
cannes et se trouvait, comme toutes les
terres de l'habitation, parfaitement épuisée
quant à la production de la canne.
Lorsque l'expérience fut décidée, au mois
d'avril 1894, entre M. ARIÈS et M. THIERRY,
on transporta sur le sol du fumier de porc
et du fumier décomposé d'indigo, à raison
d'environ 100.000 kilogrammes à l'hectare.
On tenait à donner une fumure complète
devant profiter aux rejetons ; il est évident
que cette fumure, appliquée immédiatement
avant la plantation et à une époque aussi
avancée, ne pouvait guère servir à la plan-
tation elle-même.
Une fois plantée, la surface fut divisée en
quatre parties : d, d', d", dl".
Les premiers sarclages eurent lieu au
15 juin. Après ce premier sarclage, les por-
tions d' et d" reçurent, par pied, 80 grammes
d'engrais Packard, engrais chimique qu'on
avait justement sous la main.
Dans le courant de juillet, la fabrication
des indigos ayant commencé, on fit trans-
porter des paillis d'indigo, sortant des bacs
à macération, sur les parties d et d'. La
coupe eut lieu en mi-juin 1895. Les parties
d et d', qui étaient devenues aussi belles l'une
que l'autre, ont donné par are 1 .450 kg. de
cannes, et les parties d" et d"', — 940 kg.
Le hasard a voulu que l'expérience de 1894
à Grand'Rivière, faite alors sur 38 ares seu-
lement, ait été reprise en 1900 et sur plu-
sieurs hectares, par suite d'un changement
de destination de la propriété qui était culti-
vée en indigo depuis une dizaine d'années.
Une grande partie des terres plantées en
indigo, environ huit hectares, fut plantée en
cannes Bourbon; les plantations furent faites
en mars, avril, mai. Treize mois après, la
récolte commençait, et les rendements de
l'expérience de 38 ares se reproduisaient et
arrivaient à une moyenne de 125.000 kg., à
l'hectare. Cette moyenne a été calculée
d'après le rendement des cannes en sucre et
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