Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
1
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186 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 12 — JUIN 1902 1
prouve une fois de plus avec quelle attention le
« Journal d'Agriculture Tropicale » est lu par le
public anglo-indien.
M. CHARLES JUDGE est un homme éminemment
compétent; il a cultivé le thé dans l'Inde et à
Ceylan et est rédacteur spécial au « Indian Gar-
dening and Planting », la belle revue hebdoma-
daire de Calcutta, que nous sommes amené à
citer à peu près régulièrement dans chacun de nos
numéros.
Les considérations que l'on va lire s'adressent
à des personnes que l'on suppose au courant de
la culture du thé dans ses grandes lignes; ceux
qui ne seraient pas dans ce cas n'auront d'ailleurs
qu'à se reporter aux manuels signalés dans nos
cahiers d'octobre (pp. 113 et 114) et de décembre
(p. 189).
Le mémoire si complet de M. DELACROIX, Les
Maladies du Théier, publié dans notre cahier de
mars, fixera le lecteur sur la valeur très réelle de
la distinction qu'établit M. JUDGE entre les théiers
d'Assam et de Chine, sous le rapport de leur
résistance aux maladies. D'autre part, la note de
MM. LOMBARD & Cie, parue dans notre cahier
d'avril, permet d'apprécier dans quelles limites les
remarques de notre correspondant de Calcutta
sauraient intéresser les planteurs de thé de l'Annam,
les derniers arrivés sur le marché international.
La note de M. JUDGE nous est parvenue en an-
glais: l'auteur manie cette langue plus facilement
que le français. Nous lui laissons l'entière respon-
sabilité de son opinion, quant à la valeur comparée
1 des semences de l'Inde et de Ceylan, n'entendant
nullement nous ériger en arbitre entre les deux
colonies sœurs et rivales.
La grandeur des feuilles adultes d'une race
donnée de théiers ne constitue qu'un facteur
très secondaire parmi ceux qui décident des
dimensions de la feuille jeune, roulée, fer-
mentée et grillée représentant le thé manu-
facturé de même origine botanique. Cer-
taines entreprises de Ceylan et de l'Inde cul-
tivent des races de théiers caractérisées par
des feuilles plus grandes que celles de n'i m-
porte quels autres théiers au monde. D'ail-
leurs, l'île de Ceylan a été plantée principa-
lement au moyen de graines de provenance
indienne, c'est-à-dire, soit de théier d'Assam,
qui se distingue par ses grandes feuilles, soit
de l'un ou l'autre des innombrables hybrides
Chine X Assam.
La grandeur des feuilles de ces hybrides
varie depuis celle du théier d'Assam jusqu'à
celle du théier de Chine, selon que le pro-
duit du croisement se ressent davantage de
l'influence de l'une ou de l'autre des
variétés nommées.
Le théier de Chine de race pure se trouve
aujourd'hui réservé, dans les cultures anglo-
indiennes, presque exclusivement aux alti-
tudes élevées.
Quoiqu'il en soit, le fait à retenir est celui-
ci : Malgré la grande diversité des dimensions
naturelles des feuilles des races cultivées, les
procédés de cueillette et de manufacturage
usités dans les colonies anglo-indiennes ont
pour résultat de maintenir au thé fabriqué,
dans certaines limites du moins, un aspect
extérieur uniforme.
Toutefois, les thés des hautes altitudes, où
le plant cultivé est celui de Chine pur, pré-
sentent bien une apparence un peu plus fine,
de même que ceux provenant des « low jât
hybrids », c'est-à-dire des hybrides ayantpeu
de sang indien ; d'autre part, les théiers de
la plaine et de la basse montagne qui ont le
feuillage naturellement plus luxuriant, la
cueillette ayant lieu également plus tardi-
vement, fournissent des thés d'apparence
un peu plus grossière (les Anglais disent
« coarse »). Lorsqu'il s'agit de thés bon
marché et qu'on se préoccupe surtout d'en
récolter le plus possible, on recule la cueil-
lette jusqu'aux dernières limites ; celles-ci
étant d'ailleurs assez étroites, car si l'on
laissait la feuille s'agrandir assez pour
devenir coriace, il deviendrait matérielle-
ment impossible de la convertir en thé mar-
chand.
En somme, l'aspect du thé dépend surtout
de la fabrication ; quant au choix du plant,
il est dicté par des considérations complexes:
Le théier de Chine, et les hybrides où cette
origine prédomine, fournissent les thés les
plus cotés, à preuve les théeries des hautes
altitudesde l'Inde ; mais,aux bassesaltitudes,
le théier de Chine se montre très sujet aux
maladies ; enfin, cette race produit moins à
l'hectare, tant à cause de la petitesse des
feuilles que par suite de sa croissance géné-
rale moins vigoureuse.
C'est à ces inconvénients du théier de
Chine qu'est due la faveur dont jouissent
le théier d'Assam et les hybrides qui s'en
rapprochent.
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186 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 12 — JUIN 1902 1
prouve une fois de plus avec quelle attention le
« Journal d'Agriculture Tropicale » est lu par le
public anglo-indien.
M. CHARLES JUDGE est un homme éminemment
compétent; il a cultivé le thé dans l'Inde et à
Ceylan et est rédacteur spécial au « Indian Gar-
dening and Planting », la belle revue hebdoma-
daire de Calcutta, que nous sommes amené à
citer à peu près régulièrement dans chacun de nos
numéros.
Les considérations que l'on va lire s'adressent
à des personnes que l'on suppose au courant de
la culture du thé dans ses grandes lignes; ceux
qui ne seraient pas dans ce cas n'auront d'ailleurs
qu'à se reporter aux manuels signalés dans nos
cahiers d'octobre (pp. 113 et 114) et de décembre
(p. 189).
Le mémoire si complet de M. DELACROIX, Les
Maladies du Théier, publié dans notre cahier de
mars, fixera le lecteur sur la valeur très réelle de
la distinction qu'établit M. JUDGE entre les théiers
d'Assam et de Chine, sous le rapport de leur
résistance aux maladies. D'autre part, la note de
MM. LOMBARD & Cie, parue dans notre cahier
d'avril, permet d'apprécier dans quelles limites les
remarques de notre correspondant de Calcutta
sauraient intéresser les planteurs de thé de l'Annam,
les derniers arrivés sur le marché international.
La note de M. JUDGE nous est parvenue en an-
glais: l'auteur manie cette langue plus facilement
que le français. Nous lui laissons l'entière respon-
sabilité de son opinion, quant à la valeur comparée
1 des semences de l'Inde et de Ceylan, n'entendant
nullement nous ériger en arbitre entre les deux
colonies sœurs et rivales.
La grandeur des feuilles adultes d'une race
donnée de théiers ne constitue qu'un facteur
très secondaire parmi ceux qui décident des
dimensions de la feuille jeune, roulée, fer-
mentée et grillée représentant le thé manu-
facturé de même origine botanique. Cer-
taines entreprises de Ceylan et de l'Inde cul-
tivent des races de théiers caractérisées par
des feuilles plus grandes que celles de n'i m-
porte quels autres théiers au monde. D'ail-
leurs, l'île de Ceylan a été plantée principa-
lement au moyen de graines de provenance
indienne, c'est-à-dire, soit de théier d'Assam,
qui se distingue par ses grandes feuilles, soit
de l'un ou l'autre des innombrables hybrides
Chine X Assam.
La grandeur des feuilles de ces hybrides
varie depuis celle du théier d'Assam jusqu'à
celle du théier de Chine, selon que le pro-
duit du croisement se ressent davantage de
l'influence de l'une ou de l'autre des
variétés nommées.
Le théier de Chine de race pure se trouve
aujourd'hui réservé, dans les cultures anglo-
indiennes, presque exclusivement aux alti-
tudes élevées.
Quoiqu'il en soit, le fait à retenir est celui-
ci : Malgré la grande diversité des dimensions
naturelles des feuilles des races cultivées, les
procédés de cueillette et de manufacturage
usités dans les colonies anglo-indiennes ont
pour résultat de maintenir au thé fabriqué,
dans certaines limites du moins, un aspect
extérieur uniforme.
Toutefois, les thés des hautes altitudes, où
le plant cultivé est celui de Chine pur, pré-
sentent bien une apparence un peu plus fine,
de même que ceux provenant des « low jât
hybrids », c'est-à-dire des hybrides ayantpeu
de sang indien ; d'autre part, les théiers de
la plaine et de la basse montagne qui ont le
feuillage naturellement plus luxuriant, la
cueillette ayant lieu également plus tardi-
vement, fournissent des thés d'apparence
un peu plus grossière (les Anglais disent
« coarse »). Lorsqu'il s'agit de thés bon
marché et qu'on se préoccupe surtout d'en
récolter le plus possible, on recule la cueil-
lette jusqu'aux dernières limites ; celles-ci
étant d'ailleurs assez étroites, car si l'on
laissait la feuille s'agrandir assez pour
devenir coriace, il deviendrait matérielle-
ment impossible de la convertir en thé mar-
chand.
En somme, l'aspect du thé dépend surtout
de la fabrication ; quant au choix du plant,
il est dicté par des considérations complexes:
Le théier de Chine, et les hybrides où cette
origine prédomine, fournissent les thés les
plus cotés, à preuve les théeries des hautes
altitudesde l'Inde ; mais,aux bassesaltitudes,
le théier de Chine se montre très sujet aux
maladies ; enfin, cette race produit moins à
l'hectare, tant à cause de la petitesse des
feuilles que par suite de sa croissance géné-
rale moins vigoureuse.
C'est à ces inconvénients du théier de
Chine qu'est due la faveur dont jouissent
le théier d'Assam et les hybrides qui s'en
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