Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
172 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 12 — JUIN 1902
laviopsis. Désormais, lorsqu'il s'agira d'arri-
ver au plus vite à la constitution d'une race
vigoureuse et riche, les planteurs, émanci-
pés de la servitude qu'imposait ce fléau,
pourront en toute quiétude choisir les bou-
tures les plus riches, prises vers le milieu de
la tige et sur les cannes vierges les plus luxu-
riantes. Tout le travail pratique de la sélec-
tion prend ainsi un nouvel aspect.
On peut dire que le travail de M. HOWARD
est de nature à révolutionner la culture de
la canne dans les Antilles. Les procédés de
préservation même, appliqués par lui, ne
sont pas absolument nouveaux ; du moins,
M.WENTaemployé à Java, dès 1893, le gou-
dronnage des boutures et, en i 900, dans cette
même île, M. KAMERLING a expérimenté l'im-
mersion des boutures dans la bouillie borde-
laise ; à ces précurseurs, cités par M. HOWARD,
nous pourrions ajouter M. KOBUS, chef de la
station d'essais de Java-Est. Mais il semble
que ces savants n'aient pas appliqué le gou-
dronnage comme complément de la bouillie
sur les mêmes boutures, ce qui est le procédé
de M. HOWARD. Nous ne savons pas davan-
tage s'ils avaient tiré les conclusions cultu-
rales et générales que ce dernier développe
avec une si belle logique. D'ailleurs, les trai-
tements des boutures de cannes au goudron
et à la bouillie bordelaise, expérimentés à
Java, étaient restés tolalement ignorés des
agriculteurs antillais qui, avant M. HOWARD,
ne connaissaient que trois procédés de pré-
paration de ces boutures, tous les trois éga-
lement insuffisants : détrempage dans l'eau
simple, dans l'eau de chaux ou dans l'eau
phéniquée.
Ces quelques lignes d'avertissement ayant
fixé nos lecteurs sur la portée des faits dont
il s'agit, nous abordons l'analyse, très suc-
cincte, du mémoire de M. HOWARD, qui vient
de paraître dans le « West-India Bulletin »
n° 1 du vol. VIII.
Cependant, un mot encore, quant aux me-
sures employées :
Il existe des gallons américains et des gal-
lons anglais. Comme, dans la circonstance,
il s'agit de colonies anglaises, nous avons
supposé que les mesures l'étaient aussi. Ce
pendant, il ne faut pas oublier que l'unité
monétaire des Antilles anglaises est le dollar
américain. De même, il existe des livres de
plusieurs sortes, et ainsi de suite, à peu près
pour toute la série. Pour en donner les tra-
ductions, nous avons, dans chaque cas parti-
culier, fait les suppositions les plus vraisem-
blables; mais, en fait de métrologie anglaise
et américaine, le vraisemblable n'est pas
nécessairement toujours vrai, et nous ne
donnons nos hypothèses que pour ce qu'elles
valent. — Nous sentons bien le ridicule que
comportent de pareilles explications, mais
il est mauvais d'avoir une peur excessive du
ridicule, et d'ailleurs, c'est sur sur ces mes-
sieurs de Barbados qu'il retombe. Nous ne
manquerons jamais de souligner l'insuffi-
sance et l'anachronisme de la notation mé-
trologique de nos confrères anglo-saxons;
peut-être contribuerons-nous ainsi à en
hâter l'abandon.
Le traitement : Bouillie bordelaise et
goudron. — Le traitement préconisé par
M. HOWARD consiste exactement en ceci :
les boutures toutes fraîches sont immergées,
pour une durée de six à douze heures, dans
de la bouillie bordelaise préparée selon la
formule du D'W. T. SWINGLE; la bouillie
adhère solidement aux surfaces de section,
en même temps qu'elle oblitère les gerçures.
cassures et blessures de toutes sortes. Reti-
rées de la bouillie, les boutures sont mises à
sécher; puis, les deux extrémités sont cache-
tées au goudron, en les trempant dans une
mixture composée d'un gallon de goudron
(1 gallon anglais = litres 4,54) et d'une demi-
pinte d'alcool méthylique ou de pétrole
(1 pinte = litre 0,570). L'addition de ces
liquides a pour objet de diluer le goudron
et le fait mieux adhérer aux surfaces qu'il
s'agit de protéger
Des expériences directes, faites sur des
quantités relativement considérables, ont
démontré que, par les temps défavorables
(sécheresse), les boutures traitées à la bouillie
et goudronnées l'emportent de beaucoup sur
celles simplement traitées à la bouillie, sous
le rapport de l'immunité vis à vis du Thiela
viopsis. Comme on n'est jamais sûr d'avance
du temps qu'il fera, il est donc préférable
laviopsis. Désormais, lorsqu'il s'agira d'arri-
ver au plus vite à la constitution d'une race
vigoureuse et riche, les planteurs, émanci-
pés de la servitude qu'imposait ce fléau,
pourront en toute quiétude choisir les bou-
tures les plus riches, prises vers le milieu de
la tige et sur les cannes vierges les plus luxu-
riantes. Tout le travail pratique de la sélec-
tion prend ainsi un nouvel aspect.
On peut dire que le travail de M. HOWARD
est de nature à révolutionner la culture de
la canne dans les Antilles. Les procédés de
préservation même, appliqués par lui, ne
sont pas absolument nouveaux ; du moins,
M.WENTaemployé à Java, dès 1893, le gou-
dronnage des boutures et, en i 900, dans cette
même île, M. KAMERLING a expérimenté l'im-
mersion des boutures dans la bouillie borde-
laise ; à ces précurseurs, cités par M. HOWARD,
nous pourrions ajouter M. KOBUS, chef de la
station d'essais de Java-Est. Mais il semble
que ces savants n'aient pas appliqué le gou-
dronnage comme complément de la bouillie
sur les mêmes boutures, ce qui est le procédé
de M. HOWARD. Nous ne savons pas davan-
tage s'ils avaient tiré les conclusions cultu-
rales et générales que ce dernier développe
avec une si belle logique. D'ailleurs, les trai-
tements des boutures de cannes au goudron
et à la bouillie bordelaise, expérimentés à
Java, étaient restés tolalement ignorés des
agriculteurs antillais qui, avant M. HOWARD,
ne connaissaient que trois procédés de pré-
paration de ces boutures, tous les trois éga-
lement insuffisants : détrempage dans l'eau
simple, dans l'eau de chaux ou dans l'eau
phéniquée.
Ces quelques lignes d'avertissement ayant
fixé nos lecteurs sur la portée des faits dont
il s'agit, nous abordons l'analyse, très suc-
cincte, du mémoire de M. HOWARD, qui vient
de paraître dans le « West-India Bulletin »
n° 1 du vol. VIII.
Cependant, un mot encore, quant aux me-
sures employées :
Il existe des gallons américains et des gal-
lons anglais. Comme, dans la circonstance,
il s'agit de colonies anglaises, nous avons
supposé que les mesures l'étaient aussi. Ce
pendant, il ne faut pas oublier que l'unité
monétaire des Antilles anglaises est le dollar
américain. De même, il existe des livres de
plusieurs sortes, et ainsi de suite, à peu près
pour toute la série. Pour en donner les tra-
ductions, nous avons, dans chaque cas parti-
culier, fait les suppositions les plus vraisem-
blables; mais, en fait de métrologie anglaise
et américaine, le vraisemblable n'est pas
nécessairement toujours vrai, et nous ne
donnons nos hypothèses que pour ce qu'elles
valent. — Nous sentons bien le ridicule que
comportent de pareilles explications, mais
il est mauvais d'avoir une peur excessive du
ridicule, et d'ailleurs, c'est sur sur ces mes-
sieurs de Barbados qu'il retombe. Nous ne
manquerons jamais de souligner l'insuffi-
sance et l'anachronisme de la notation mé-
trologique de nos confrères anglo-saxons;
peut-être contribuerons-nous ainsi à en
hâter l'abandon.
Le traitement : Bouillie bordelaise et
goudron. — Le traitement préconisé par
M. HOWARD consiste exactement en ceci :
les boutures toutes fraîches sont immergées,
pour une durée de six à douze heures, dans
de la bouillie bordelaise préparée selon la
formule du D'W. T. SWINGLE; la bouillie
adhère solidement aux surfaces de section,
en même temps qu'elle oblitère les gerçures.
cassures et blessures de toutes sortes. Reti-
rées de la bouillie, les boutures sont mises à
sécher; puis, les deux extrémités sont cache-
tées au goudron, en les trempant dans une
mixture composée d'un gallon de goudron
(1 gallon anglais = litres 4,54) et d'une demi-
pinte d'alcool méthylique ou de pétrole
(1 pinte = litre 0,570). L'addition de ces
liquides a pour objet de diluer le goudron
et le fait mieux adhérer aux surfaces qu'il
s'agit de protéger
Des expériences directes, faites sur des
quantités relativement considérables, ont
démontré que, par les temps défavorables
(sécheresse), les boutures traitées à la bouillie
et goudronnées l'emportent de beaucoup sur
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