Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1902 31 mai 1902
Description : 1902/05/31 (A2,N11). 1902/05/31 (A2,N11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377663m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 131
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 141
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 145
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 161
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 156
N° II MAI 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 145
cement intérieur, mais j'imagine qu'elles
doivent contenir des tôles rondes, concaves
et très rugueuses, à moins que ce ne soit un
cylindre denté. La matière rapée, très foison-
nante, est étalée sur de grandes feuilles de
tôle perforée, tendues sur des cadres et
qu'on introduit dans des séchoirs où la des-
siccation s'opère rapidement au moyen d'un
courant d'air chaud. Un trieur mécanique
divise le produit sec en trois qualités auivant
la grosseur; enfin l'emballage se fait dans des
caisses de 112 livres anglaises, garnies inté-
rieurement de feuilles d'étain et soumises à
un secouage mécanique énergique, de manière
à ce que la substance se tasse bien. La fabri-
que possède deuxsciescirculaires, deux râpes
mécaniques « slicers » et deux séchoirs; cet
outillage permet de débiter 20.000 noix par
jour.
En comptant en 3oo et 400 journées de
travail dans l'année, il faudrait un approvi-
sionnement annuel et régulier de 6 à 6 1/3
millions de noix de cocos pour alimenter une
usine pareille à celle de M, DE SOYSA.
En comptant 5o noix par an et par coco-
tier, ce qui est d'ailleurs un minimun, il
faudrait avoir 120.000 cocotiers en rapport,
c'est-à-dire une plantation de 1200 à 1500
hectares de su perficie. La force motrice né-
cessaire estpeu importante ; la plus forte des
dépenses résulte du chauffage de l'air pour
le séchoir.
A l'usine DE SOYSA, trois noix fournissent
une livre de dessicated coconut, d'une va-
leur de 13 à 16 cents de Ceylan (de 3o à
37 centimes).
A côté de la fabrication du dessicated
coconut, DE SOYSA se livre aussi au com-
merce du coprah qu'il expédie en balles très
compactes obtenues au moyen d'une presse
hydraulique. « L'opération n'a pas pourbut
une économie de fret, puisque les frais de
transports sont taxés sur le poids » mais on
arrive mieux à empêcher l'accès de l'air, on
assure ainsi une bonne conservation de la
marchandise, eton se prémunit aussi jusqu'à
un certain point contre -la dent des rats,
toujours nombreux sur les navires.
L'industrie des produits du cocotier à
Ceylan est extrêmement favorisée par le bon
marché des frets ; en effet, « les négociants
de cette île ne payent la tonne de marchan-
dise, rendue à Brème, Hambourg, Londres
etc., que 15 fr. 5o, prix qui sera prochaine-
mentréduità 12fr. 5o ; tandis que, par exem-
ple, ceux de l'Afrique Allemande de l'Est ont
à payer 37 fr. 5o à 62 fr. 5o selon la nature
de la marchandise, pour aller de Dar-es-Sa-
lam à Hambourg ».
Les Variétés du Caoutchoutier du Para
OPINIONS DE MM. HUBER, ULE, E. POISSON, DERRY, V. ROMBURGH.
M. JACQUES HUBER, chef de la section bota-
nique du Musée de Para, apporte dans un
récent article (« Revue des Cultures Colo-
niales a. n° 95 ,: des renseignements nouveaux
et fort précis sur cette question, dont l'inté-
rêt a été signalé aux lecteurs du « Journal
d'Agriculture Tropicale » (n°2,p. 35 et n, 5,
p. 1 36), à l'occasion des observations concor-
dantes de M. ECGÈNE POHSON au Brésil et
de M. DERRY au jardin botanique de Perak
(presqu'île de Malacca). Les variétés de
l'Hevea brasiliensis ont également attiré
l'attention du D" ULE, directeur-adjoint du
Jardin botanique de Rio-de-Janeiro: le Rap-
port de ce botaniste a été signalé dans le n" 4
du « J. d'A. T. » (p. 100).
M. HUBER répond plus particulièrement
à M. ULE qui aproposé, pour les deuxformes
en question, les noms de angustijolia et lati-
folia, l'une ayant les feuilles plus longues et
en même temps plus étroites que l'autre. La
différence du feuillage va de pair avec une
différence de ramification : lessujets à feuilles
étroites présentent généralement une rami-
fication plus serrée, « quelquefois presque
verticillée », tandis que ceux à feuilles larges
l'ont plutôt diffuse.
M. H UBER admet que les noms créés par
cement intérieur, mais j'imagine qu'elles
doivent contenir des tôles rondes, concaves
et très rugueuses, à moins que ce ne soit un
cylindre denté. La matière rapée, très foison-
nante, est étalée sur de grandes feuilles de
tôle perforée, tendues sur des cadres et
qu'on introduit dans des séchoirs où la des-
siccation s'opère rapidement au moyen d'un
courant d'air chaud. Un trieur mécanique
divise le produit sec en trois qualités auivant
la grosseur; enfin l'emballage se fait dans des
caisses de 112 livres anglaises, garnies inté-
rieurement de feuilles d'étain et soumises à
un secouage mécanique énergique, de manière
à ce que la substance se tasse bien. La fabri-
que possède deuxsciescirculaires, deux râpes
mécaniques « slicers » et deux séchoirs; cet
outillage permet de débiter 20.000 noix par
jour.
En comptant en 3oo et 400 journées de
travail dans l'année, il faudrait un approvi-
sionnement annuel et régulier de 6 à 6 1/3
millions de noix de cocos pour alimenter une
usine pareille à celle de M, DE SOYSA.
En comptant 5o noix par an et par coco-
tier, ce qui est d'ailleurs un minimun, il
faudrait avoir 120.000 cocotiers en rapport,
c'est-à-dire une plantation de 1200 à 1500
hectares de su perficie. La force motrice né-
cessaire estpeu importante ; la plus forte des
dépenses résulte du chauffage de l'air pour
le séchoir.
A l'usine DE SOYSA, trois noix fournissent
une livre de dessicated coconut, d'une va-
leur de 13 à 16 cents de Ceylan (de 3o à
37 centimes).
A côté de la fabrication du dessicated
coconut, DE SOYSA se livre aussi au com-
merce du coprah qu'il expédie en balles très
compactes obtenues au moyen d'une presse
hydraulique. « L'opération n'a pas pourbut
une économie de fret, puisque les frais de
transports sont taxés sur le poids » mais on
arrive mieux à empêcher l'accès de l'air, on
assure ainsi une bonne conservation de la
marchandise, eton se prémunit aussi jusqu'à
un certain point contre -la dent des rats,
toujours nombreux sur les navires.
L'industrie des produits du cocotier à
Ceylan est extrêmement favorisée par le bon
marché des frets ; en effet, « les négociants
de cette île ne payent la tonne de marchan-
dise, rendue à Brème, Hambourg, Londres
etc., que 15 fr. 5o, prix qui sera prochaine-
mentréduità 12fr. 5o ; tandis que, par exem-
ple, ceux de l'Afrique Allemande de l'Est ont
à payer 37 fr. 5o à 62 fr. 5o selon la nature
de la marchandise, pour aller de Dar-es-Sa-
lam à Hambourg ».
Les Variétés du Caoutchoutier du Para
OPINIONS DE MM. HUBER, ULE, E. POISSON, DERRY, V. ROMBURGH.
M. JACQUES HUBER, chef de la section bota-
nique du Musée de Para, apporte dans un
récent article (« Revue des Cultures Colo-
niales a. n° 95 ,: des renseignements nouveaux
et fort précis sur cette question, dont l'inté-
rêt a été signalé aux lecteurs du « Journal
d'Agriculture Tropicale » (n°2,p. 35 et n, 5,
p. 1 36), à l'occasion des observations concor-
dantes de M. ECGÈNE POHSON au Brésil et
de M. DERRY au jardin botanique de Perak
(presqu'île de Malacca). Les variétés de
l'Hevea brasiliensis ont également attiré
l'attention du D" ULE, directeur-adjoint du
Jardin botanique de Rio-de-Janeiro: le Rap-
port de ce botaniste a été signalé dans le n" 4
du « J. d'A. T. » (p. 100).
M. HUBER répond plus particulièrement
à M. ULE qui aproposé, pour les deuxformes
en question, les noms de angustijolia et lati-
folia, l'une ayant les feuilles plus longues et
en même temps plus étroites que l'autre. La
différence du feuillage va de pair avec une
différence de ramification : lessujets à feuilles
étroites présentent généralement une rami-
fication plus serrée, « quelquefois presque
verticillée », tandis que ceux à feuilles larges
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