Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1902 30 juin 1902
Description : 1902/06/30 (A2,N12). 1902/06/30 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776641
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 175
- Annonces bibliographiques, nos145-171, sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 165
r
N° 12 — JUIN 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 1^7
même prix que le thé, puisque le prix de re-
vient de la livre de thé à Ceylan est estimé à
3o cents (le « cent » de Ceylan est la centième
partie de la roupie).
« Or, nous venons d'admettre qu'il faudra
17.700 lbs. de brindilles pour faire 177 Ibs.
de camphre.
« En supposant entre les arbres un écarte-
ment de 6 pieds, cela revient à 14 , /.2 lbs. de
brindilles par arbre et par an, soit à peu
près sept fois plus que n'en fournit un théier
dans de bonnes conditions. Cette admission
ne dépasse point les limites de la vraisem-
blance; car nous avons supposé, entre les
camphriers, un écartement double de celui
qu'on laisse à Ceylan entre les théiers; d'au-
tre part, la cueillette des camphriers sera
bien plus énergique, tandis que, pour le thé,
on se borne à un petit nombre de feuilles les
plus jeunes.
« Pourvu que chaque camphrier, ayant
36 pieds carrés à sa disposition, fournisse
entre 12 et i5 lbs. de brindilles par an, il y
aura bénéfice. Au Jardin botanique de Hak-
galaon aura même mieux que cela, autant
qu'on peut en juger par les expériences
sommaires, faites jusqu'ici. »
Par les citations que nous venons de don-
ner, on aperçoit combien la brochure de
Ceylan est attrayante. Nous terminerons en
formulant le souhait de voir ces Messieurs
dirigera l'avenir une petite part de leur ac-
tivité vers l'étude des variations de richesse
individuelle chez le camphrier et vers sa sé-
lection méthodique. L'intérêt éminent de
ces deux problèmes a été exposé par les
différents savants qui ont parlé du camphrier
dans le « Journal d'Agriculture Tropi-
cale ».
PARTIE COnriERCIflLE
Le Marché du Caoutchouc
Par MM. HECHT FRÈRES & Cie.
Para fin, très calme ; les cours ont encore
faibli et nous clôturons aux plus bas cours,
c'est-à-dire à 8 fr. 10, tant pour Bas-
Amazone que pour Haut-Amazone. Il s'est
traité vers le milieu du mois, quelques
lots de Bolivie à 8 fr. 20; mais, depuis ce
moment, les affaires ont été presque nulles,
sauf quelques ventes à 8 fr. 10 et 8 fr. 15
pour livraison août et septembre.
Prévisions. — La fabrique a acheté plus
que d'habitude depuis quelque temps, en
raison des bas prix, et il faut s'attendre à un
très petit courant d'affaires pendant le reste
de l'été; car, vu la mauvaise saison que nous
venons de traverser, la consommation des
objets en caoutchouc manufacturé a été bien
plus faible que les années précédentes. Un
stock important d'articles d'été reste invendu
dans les magasins des négociants en gros, et
l'absence des demandes de réapprovisionne-
ment se fait sentir dans les usines.
D'autre part, nous sommes à une époque
où les arrivages ne sont pas importants, et
nous avons généralement vu que les cam-
pagnes de baisse faites dans de bas prix, à la
veille d'une nouvelle récolte, étaient loin de
réussir. Si, dans les cours actuels, il se créait
un découvert sur les mois d'octobre à dé-
cembre, ce serait là l'élément de hausse qui
a depuis si longtemps manqué au marché.
Les Sernambys, qui s'étaientmaintenus à
des prix élevés, tendent à revenir à leur
niveau normal; le Manaos vaut 6 fr. 35
à 6 fr. 40; le Cameta 5 fr. 5oet le Sernamby
du Para 5 fr. o5.
Les caoutchoucs du Pérou arrivent main-
tenant par grandes quantités; les Slabs sont
offerts à 5 fr. 3o, et — chose bizarre — les
Balls sont tenus au même prix que les Ma-
naos, soit 6 fr. 35 à 6 fr. 40, alors qu'il y a
quelques mois la différence variait entre 40
N° 12 — JUIN 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 1^7
même prix que le thé, puisque le prix de re-
vient de la livre de thé à Ceylan est estimé à
3o cents (le « cent » de Ceylan est la centième
partie de la roupie).
« Or, nous venons d'admettre qu'il faudra
17.700 lbs. de brindilles pour faire 177 Ibs.
de camphre.
« En supposant entre les arbres un écarte-
ment de 6 pieds, cela revient à 14 , /.2 lbs. de
brindilles par arbre et par an, soit à peu
près sept fois plus que n'en fournit un théier
dans de bonnes conditions. Cette admission
ne dépasse point les limites de la vraisem-
blance; car nous avons supposé, entre les
camphriers, un écartement double de celui
qu'on laisse à Ceylan entre les théiers; d'au-
tre part, la cueillette des camphriers sera
bien plus énergique, tandis que, pour le thé,
on se borne à un petit nombre de feuilles les
plus jeunes.
« Pourvu que chaque camphrier, ayant
36 pieds carrés à sa disposition, fournisse
entre 12 et i5 lbs. de brindilles par an, il y
aura bénéfice. Au Jardin botanique de Hak-
galaon aura même mieux que cela, autant
qu'on peut en juger par les expériences
sommaires, faites jusqu'ici. »
Par les citations que nous venons de don-
ner, on aperçoit combien la brochure de
Ceylan est attrayante. Nous terminerons en
formulant le souhait de voir ces Messieurs
dirigera l'avenir une petite part de leur ac-
tivité vers l'étude des variations de richesse
individuelle chez le camphrier et vers sa sé-
lection méthodique. L'intérêt éminent de
ces deux problèmes a été exposé par les
différents savants qui ont parlé du camphrier
dans le « Journal d'Agriculture Tropi-
cale ».
PARTIE COnriERCIflLE
Le Marché du Caoutchouc
Par MM. HECHT FRÈRES & Cie.
Para fin, très calme ; les cours ont encore
faibli et nous clôturons aux plus bas cours,
c'est-à-dire à 8 fr. 10, tant pour Bas-
Amazone que pour Haut-Amazone. Il s'est
traité vers le milieu du mois, quelques
lots de Bolivie à 8 fr. 20; mais, depuis ce
moment, les affaires ont été presque nulles,
sauf quelques ventes à 8 fr. 10 et 8 fr. 15
pour livraison août et septembre.
Prévisions. — La fabrique a acheté plus
que d'habitude depuis quelque temps, en
raison des bas prix, et il faut s'attendre à un
très petit courant d'affaires pendant le reste
de l'été; car, vu la mauvaise saison que nous
venons de traverser, la consommation des
objets en caoutchouc manufacturé a été bien
plus faible que les années précédentes. Un
stock important d'articles d'été reste invendu
dans les magasins des négociants en gros, et
l'absence des demandes de réapprovisionne-
ment se fait sentir dans les usines.
D'autre part, nous sommes à une époque
où les arrivages ne sont pas importants, et
nous avons généralement vu que les cam-
pagnes de baisse faites dans de bas prix, à la
veille d'une nouvelle récolte, étaient loin de
réussir. Si, dans les cours actuels, il se créait
un découvert sur les mois d'octobre à dé-
cembre, ce serait là l'élément de hausse qui
a depuis si longtemps manqué au marché.
Les Sernambys, qui s'étaientmaintenus à
des prix élevés, tendent à revenir à leur
niveau normal; le Manaos vaut 6 fr. 35
à 6 fr. 40; le Cameta 5 fr. 5oet le Sernamby
du Para 5 fr. o5.
Les caoutchoucs du Pérou arrivent main-
tenant par grandes quantités; les Slabs sont
offerts à 5 fr. 3o, et — chose bizarre — les
Balls sont tenus au même prix que les Ma-
naos, soit 6 fr. 35 à 6 fr. 40, alors qu'il y a
quelques mois la différence variait entre 40
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 17/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63776641/f17.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63776641/f17.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63776641/f17.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63776641
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63776641
Facebook
Twitter