Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1902 31 mai 1902
Description : 1902/05/31 (A2,N11). 1902/05/31 (A2,N11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377663m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 131
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 141
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 145
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 161
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 156
144 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° II Mou 1902-
seaux à l'acre. Le rendement en amidon
marchand de bonne qualité, peut-être évalué
à 35 livres par boisseaux de maïs, ce qui fe-
rait, pour 40 boisseaux, 1400 livres.
L'on voit ainsi que le rendement en ami-
don du manioc est au moins égal, sinon
supérieur, à celui que fournit le maïs, pour
la même surface.
S'il s'agit de fabriquer du glucose, la
comparaison devient encore beaucoup plus
favorable au manioc. Nos expériences ont
montré que la racine, une fois épluchée, peut
être râpée et traitée directement et intégrale-
ment, soit par la diastase, soit par l'acide
sulfurique dilué. Dans ce dernier cas, non-
seulement l'amidon et le sucre contenus
dans la racine sont transformés en glucose,
mais encore une proportion considérable de
cellulose. Il est donc permis de supposer,
sans exagération, que l'on obtiendra une
quantitéde glucose commercial égale à 3o°/(>
au moins, du poids des racines fraîches. Cela
donnerai t, à l'acre, un rendement de 1,2 ton-
ne, soit 2.400 livres.
Naturellement ces évaluations ont encore
besoin de la pratique industrielle. Des essais
de fabrication d'amidon ont déjà été faits;
mais, pouratteindre son complet développe-
ment, cette industrie attend des capitaux,
une machinerie spéciale et des procédés de
fabrication nouveaux.
Les présents calculs ont simplement pour
but d'indiquer que la culture peut être avan-
teuse, non seulement aux agriculteurs de la
Floride, mais encore aux industriels et aux
commerçants.
Une Usine de Coco râpé.
Installation. Rendement. Bénéfices.
D'après STUHLMANN.
Dans le numéro du « Tropenpflanzer » d'avril
dernier, nous lisons, p. 182, une excellente des-
cription datant de 1901 et due au Dr STUHLMANN,
directeur de l'agriculture à Dar-es-Salam. Rappe-
lons que divers renseignements, statistiques,
commerciaux et techniques, sur la « noix de coco
râpée » ou « dessicated coconut », ont été publiés
dans notre n° 7, et surtout dans le n° 8; que
ce produit, destiné principalement à la confiserie
et à la pâtisserie, prend sur le marché une place
de plus en plus importante et que, dans certaines
colonies, en particulier à Ceylan, sa fabrication
constitue dès à présènt une très grande industrie ;
en effet, Ceyian a exploité en 1901, 14.055.493
livres de dessicated coconut (livres de 453 gr. 6).
Plusieurs constructeurs offrent dans leurs cata-
logues des installations complètes pour le râpage,
la dessiccation et l'emballage de la noix de coco.
L'un d'eux nous disait récemment que ce mode
d'utilisation semble avantageux surtout pour les
grosses variétés de cocos; lorsqu'on a affaire à de
petits cocos, le travail du râpage revient trop cher,
pour le même poids de noix râpée.
Quoi qu'il en soit et sans entrer pour le moment
dans ces détails, tous ceux de nos lecteurs qui
sont établis dans la zone de culture du cocotier
nous sauront gré certaiaement de leur donner un
aperçu général de l'outillage nécessaire; c'est
pourquoi nous avons jugé utile de mettre sous
leurs yeux le passage qui suit, de la relation de
voyage du DR STUHLMANN :
J'ai fait une visite fort instructive à la fa-
brique de M. DE SoYSA,un très riche Cinga-
lais qui prépare le dessicated coconut, pour
biscuits, pâtisseries, etc. Les noix de coco
sont livrées à la fabrique toutesfraîches, éplu-
chées, c'est-à-dire débarrassées de leur enve-
loppe fibreuse. On commence par pratiquer
sur la noix deux traits à l'aide d'une petite
scie circulaire : ensuite on la casse et on retire
l'endosperme (amande), en laissant s'écouler
le liquide. La couche externe, brune, est enle-
vée au moyen de couteaux analogues à ceux
qui servent à trancher le cuir, en ayant soin
de régler le couteau defaçon à n'enlever que
cette couche seule. Ce travail est exécuté par
des enfants payés à raison de 1/2 roupie pour
1.000 noix; le peu qui reste de la pellicule
brune, est enlevé à l'aide de tôles perforées
très fines. L'amande ainsi blanchie, est enfin
lavée, grossièrement concassée et introduite
dans de minusculesrâpesmécaniquesaction-
nées par la vapeur. Je n'ai pas vu leur agen-
seaux à l'acre. Le rendement en amidon
marchand de bonne qualité, peut-être évalué
à 35 livres par boisseaux de maïs, ce qui fe-
rait, pour 40 boisseaux, 1400 livres.
L'on voit ainsi que le rendement en ami-
don du manioc est au moins égal, sinon
supérieur, à celui que fournit le maïs, pour
la même surface.
S'il s'agit de fabriquer du glucose, la
comparaison devient encore beaucoup plus
favorable au manioc. Nos expériences ont
montré que la racine, une fois épluchée, peut
être râpée et traitée directement et intégrale-
ment, soit par la diastase, soit par l'acide
sulfurique dilué. Dans ce dernier cas, non-
seulement l'amidon et le sucre contenus
dans la racine sont transformés en glucose,
mais encore une proportion considérable de
cellulose. Il est donc permis de supposer,
sans exagération, que l'on obtiendra une
quantitéde glucose commercial égale à 3o°/(>
au moins, du poids des racines fraîches. Cela
donnerai t, à l'acre, un rendement de 1,2 ton-
ne, soit 2.400 livres.
Naturellement ces évaluations ont encore
besoin de la pratique industrielle. Des essais
de fabrication d'amidon ont déjà été faits;
mais, pouratteindre son complet développe-
ment, cette industrie attend des capitaux,
une machinerie spéciale et des procédés de
fabrication nouveaux.
Les présents calculs ont simplement pour
but d'indiquer que la culture peut être avan-
teuse, non seulement aux agriculteurs de la
Floride, mais encore aux industriels et aux
commerçants.
Une Usine de Coco râpé.
Installation. Rendement. Bénéfices.
D'après STUHLMANN.
Dans le numéro du « Tropenpflanzer » d'avril
dernier, nous lisons, p. 182, une excellente des-
cription datant de 1901 et due au Dr STUHLMANN,
directeur de l'agriculture à Dar-es-Salam. Rappe-
lons que divers renseignements, statistiques,
commerciaux et techniques, sur la « noix de coco
râpée » ou « dessicated coconut », ont été publiés
dans notre n° 7, et surtout dans le n° 8; que
ce produit, destiné principalement à la confiserie
et à la pâtisserie, prend sur le marché une place
de plus en plus importante et que, dans certaines
colonies, en particulier à Ceylan, sa fabrication
constitue dès à présènt une très grande industrie ;
en effet, Ceyian a exploité en 1901, 14.055.493
livres de dessicated coconut (livres de 453 gr. 6).
Plusieurs constructeurs offrent dans leurs cata-
logues des installations complètes pour le râpage,
la dessiccation et l'emballage de la noix de coco.
L'un d'eux nous disait récemment que ce mode
d'utilisation semble avantageux surtout pour les
grosses variétés de cocos; lorsqu'on a affaire à de
petits cocos, le travail du râpage revient trop cher,
pour le même poids de noix râpée.
Quoi qu'il en soit et sans entrer pour le moment
dans ces détails, tous ceux de nos lecteurs qui
sont établis dans la zone de culture du cocotier
nous sauront gré certaiaement de leur donner un
aperçu général de l'outillage nécessaire; c'est
pourquoi nous avons jugé utile de mettre sous
leurs yeux le passage qui suit, de la relation de
voyage du DR STUHLMANN :
J'ai fait une visite fort instructive à la fa-
brique de M. DE SoYSA,un très riche Cinga-
lais qui prépare le dessicated coconut, pour
biscuits, pâtisseries, etc. Les noix de coco
sont livrées à la fabrique toutesfraîches, éplu-
chées, c'est-à-dire débarrassées de leur enve-
loppe fibreuse. On commence par pratiquer
sur la noix deux traits à l'aide d'une petite
scie circulaire : ensuite on la casse et on retire
l'endosperme (amande), en laissant s'écouler
le liquide. La couche externe, brune, est enle-
vée au moyen de couteaux analogues à ceux
qui servent à trancher le cuir, en ayant soin
de régler le couteau defaçon à n'enlever que
cette couche seule. Ce travail est exécuté par
des enfants payés à raison de 1/2 roupie pour
1.000 noix; le peu qui reste de la pellicule
brune, est enlevé à l'aide de tôles perforées
très fines. L'amande ainsi blanchie, est enfin
lavée, grossièrement concassée et introduite
dans de minusculesrâpesmécaniquesaction-
nées par la vapeur. Je n'ai pas vu leur agen-
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