Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1902 30 avril 1902
Description : 1902/04/30 (A2,N10). 1902/04/30 (A2,N10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776626
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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- Sommaire
N° io — AVRIL 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 121
née civile qui va de janvier à fin décembre) :
Ces statistiques sont publiés par le Ministère
de la Guerre de Washington.
« En 1900-1901, la valeur totale de l'ex-
portation du tabac, tant manufacturé qu'en
feuilles, a été de près de 29 millions de dol-
lars (ou de 145 millions de francs ), soit une
augmentation de trente-trois pour cent
sur l'exportation de l'année 1899-1900,
qui n'atteignait pas 22 millions de dollars.
Cette statistique englobe tous les tabacs, tant
manufacturés qu'en feuilles; mais j'ai lu
d'autres statistiques qui démontrent que
l'exportation a augmenté tant sur les feuilles,
« tabaco en rama ») que sur les cigares ; mal-
heureusement j'ai perdu ces statistiques.
(f Les Etats-Unis achètent les 46 pour 100
des tabacs exportés de Cuba. Nos expor-
tations ont d'ailleurs augmenté d'une ma-
nière extraordinaire pour tous les pays. Ainsi,
elles ont dépassé — cinq millions et demi de
dollars pour les Iles-Britanniques, soit une
augmentation de 38 pour 100. Il y en a pour
plus de 6 millions à destination de l'Alle-
magne, ce qui représente une augmentation
de 242 pour 100 ; l'Allemagne est actuel-
lement notre meilleur consommateur en Eu-
rope. La France nous en a acheté environ
pour 800.000 dollars, soit une augmentation
de 25 pour 100. Nos exportations ont aug'
menté de 80 pour 100, en Autriche-Hongrie,
de 331 pour 100, dans les Pays-Bas, de 100
pour 100 au Canada, de 83 pour 100 dans la
République Argentine. Même pour l'Aus-
tralasie nos exportations ont angmenté de 35
pour 100 : l'Australasienousa, en effet, acheté
pour 317.149 dollars de tabacs. Le seul pays
où nos exportations ont diminué est l'Es-
pagne, qui ne nous en a acheté que pour
440.628 dollars, au lieu des 701.977 de l'an-
née [899-1900.
« La valeur du sucre et de ses produits ex-
portés a dépassé 28 millions de dollars, soit
une augmentation de 51 pour 100. Ainsi,
pour nos deux principaux produits, l'aug-
mentation a été de 33 pour 100 pour le tabac
et de 5 1 pour 100 sur le sucre.
« Cuba a exporté, en 1900-1901, pour près
de 45 millions et demi de dollars de produits,
rien qu'aux Etats-Unis, contre environ
34 millions et demi en 1899-1900. La valeur
totale de nos produits exportés dans le monde
entier a dépassé 63 millions de dollars en
1900-1901, tandis qu'elle atteignait seu-
lement un peu plus de 45 millions en
1899-1901 ; soit, en chiffres ronds, une aug-
mentation de près de 18 millions de dollars.
« Les Etats-Unis achètent la totalité de
notre exportation de sucre; d'où l'impor-
tance capitale d'un traité de réciprocité ;
c'est notre principal marché. Il paraît que le
Président des Etats-Unis y est favorable,
mais il y a une opposition formidable. Il y
aurait cependant avantage pour les Etats-
Unis, aussi bien que pour Cuba, à diminuer
mutuellement de 5o pour 100 les tarifs doua-
niers.
« Il est curieux de voir dansles statistiques
d'importationsà Cubaquecette ville a acheté,
en 1900-1901, pour plus de 2 millions de dol-
lars de café, en plus de celui qu'elle produit
elle-même. Plus de la moitié de ce café a été
importé des Etats-Unis; en réalité il vient
du Brésil, les Etats-Unis ne produisant pas
de calé.
« Cuba a acheté, en 1900-1901, pour plus
de 3 millions de dollars de riz, qui est le
met national des Cubains et figure sur toutes
les tables, riches et pauvres, au déjeuner et
au dîner : à Cuba on ne comprend pas un
repas sans riz. Le riz le plus estimé est ce-
lui qui nous vient de l'Inde anglaise sous le
nom de « Old hard Seeta », et aussi le riz
dit ;< de Patna ».
Thé comprimé
TABLELTES ET BRIQUES DE THÉ, EN RUSSIE.
Le consul des Pays-Bas à Varsovie, qui voudrait
voir créer en Russie un marché pour les thés de
Java, aujourd'hui à peu près inconnus dans ce
pays, donne d'utiles déiails sur le thé en briques
et le thé en tablettes, deux sortes où la concur-
lenceluisemble plus facile à engager avec la Chine
née civile qui va de janvier à fin décembre) :
Ces statistiques sont publiés par le Ministère
de la Guerre de Washington.
« En 1900-1901, la valeur totale de l'ex-
portation du tabac, tant manufacturé qu'en
feuilles, a été de près de 29 millions de dol-
lars (ou de 145 millions de francs ), soit une
augmentation de trente-trois pour cent
sur l'exportation de l'année 1899-1900,
qui n'atteignait pas 22 millions de dollars.
Cette statistique englobe tous les tabacs, tant
manufacturés qu'en feuilles; mais j'ai lu
d'autres statistiques qui démontrent que
l'exportation a augmenté tant sur les feuilles,
« tabaco en rama ») que sur les cigares ; mal-
heureusement j'ai perdu ces statistiques.
(f Les Etats-Unis achètent les 46 pour 100
des tabacs exportés de Cuba. Nos expor-
tations ont d'ailleurs augmenté d'une ma-
nière extraordinaire pour tous les pays. Ainsi,
elles ont dépassé — cinq millions et demi de
dollars pour les Iles-Britanniques, soit une
augmentation de 38 pour 100. Il y en a pour
plus de 6 millions à destination de l'Alle-
magne, ce qui représente une augmentation
de 242 pour 100 ; l'Allemagne est actuel-
lement notre meilleur consommateur en Eu-
rope. La France nous en a acheté environ
pour 800.000 dollars, soit une augmentation
de 25 pour 100. Nos exportations ont aug'
menté de 80 pour 100, en Autriche-Hongrie,
de 331 pour 100, dans les Pays-Bas, de 100
pour 100 au Canada, de 83 pour 100 dans la
République Argentine. Même pour l'Aus-
tralasie nos exportations ont angmenté de 35
pour 100 : l'Australasienousa, en effet, acheté
pour 317.149 dollars de tabacs. Le seul pays
où nos exportations ont diminué est l'Es-
pagne, qui ne nous en a acheté que pour
440.628 dollars, au lieu des 701.977 de l'an-
née [899-1900.
« La valeur du sucre et de ses produits ex-
portés a dépassé 28 millions de dollars, soit
une augmentation de 51 pour 100. Ainsi,
pour nos deux principaux produits, l'aug-
mentation a été de 33 pour 100 pour le tabac
et de 5 1 pour 100 sur le sucre.
« Cuba a exporté, en 1900-1901, pour près
de 45 millions et demi de dollars de produits,
rien qu'aux Etats-Unis, contre environ
34 millions et demi en 1899-1900. La valeur
totale de nos produits exportés dans le monde
entier a dépassé 63 millions de dollars en
1900-1901, tandis qu'elle atteignait seu-
lement un peu plus de 45 millions en
1899-1901 ; soit, en chiffres ronds, une aug-
mentation de près de 18 millions de dollars.
« Les Etats-Unis achètent la totalité de
notre exportation de sucre; d'où l'impor-
tance capitale d'un traité de réciprocité ;
c'est notre principal marché. Il paraît que le
Président des Etats-Unis y est favorable,
mais il y a une opposition formidable. Il y
aurait cependant avantage pour les Etats-
Unis, aussi bien que pour Cuba, à diminuer
mutuellement de 5o pour 100 les tarifs doua-
niers.
« Il est curieux de voir dansles statistiques
d'importationsà Cubaquecette ville a acheté,
en 1900-1901, pour plus de 2 millions de dol-
lars de café, en plus de celui qu'elle produit
elle-même. Plus de la moitié de ce café a été
importé des Etats-Unis; en réalité il vient
du Brésil, les Etats-Unis ne produisant pas
de calé.
« Cuba a acheté, en 1900-1901, pour plus
de 3 millions de dollars de riz, qui est le
met national des Cubains et figure sur toutes
les tables, riches et pauvres, au déjeuner et
au dîner : à Cuba on ne comprend pas un
repas sans riz. Le riz le plus estimé est ce-
lui qui nous vient de l'Inde anglaise sous le
nom de « Old hard Seeta », et aussi le riz
dit ;< de Patna ».
Thé comprimé
TABLELTES ET BRIQUES DE THÉ, EN RUSSIE.
Le consul des Pays-Bas à Varsovie, qui voudrait
voir créer en Russie un marché pour les thés de
Java, aujourd'hui à peu près inconnus dans ce
pays, donne d'utiles déiails sur le thé en briques
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