Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1902 30 avril 1902
Description : 1902/04/30 (A2,N10). 1902/04/30 (A2,N10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776626
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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- Sommaire
N° 10 - AVRIL 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 107
« Le Fourcroya gigantea occu pe à Dau-
racherra 5o acres, mais nous ne sommes pas
tentés de donner une grande extension à la
culture de cette espèce, car sa fibre est infé-
rieure à celle du Sisal.
« Cette année même, un lot de chanvre
de Sisal, récolté et préparé à Dauracherra
Estate, a réalisé à Londres £ 36-io d. par
tonne ; les courtiers en ont dit le plus grand
bien.
« Le climat de cette partie de l'Inde con-
vient très bien au chanvre de Sisal et aux
plantes similaires. Elles développent une
végétation luxuriante et n'exigent que très
peu de soins culturaux.
« A l'heure qu'il est, Dauracherra Estate
appartient à un petit groupe de particuliers,
planteurs du voisinage; mais, depuis que le
chanvre de Sisal a fait ici ses preuves si bril-
lamment, nous nous occupons à transfor-
mer notre entreprise en une grande société
par actions, au capital de £ 25.000, ce qui
nous permettra de créer une vaste planta-
tion, outillée selon le dernier mot de la
science mécanique. Jusqu'à ce jour, nous
nous sommes servis de la défibreuse .de
DEATH & ELLWOOD, mais le nombre de feuilles
que cette machine est capable de défibrer
dans sa journée, est trop insuffisant.
« En défibrant au moyen de la dite ma-
chine, les fibres nous reviennent à £ 12 la
tonne, rendues à Londres, tous frais com-
pris. Je vous envoie des échantillons de nos
fibres de Sisal et de Fourcroya; ils ne sont
d'ailleurs pas caractéristiques, étant plus
courts que la moyenne de notre marchan-
dise.
« Dans cette même propriété de Daura-
cherra, il a été fait un très heureux essai de
culture de caféier, tant d'Arabie que de Li-
béria ; il y en a cent acres. Les caféiers de
Libéria, plantés en 1894, ont produit cette
année à raison de 5 et jusqu'à 7 cwt. de fèves
à l'acre.
« Si vous désirez d'autres renseignements.,
je me tiens à votre entière disposition. Vous
pouvez également vous adresser au secré-
taire de la Dauracherra Cot qui est actuel-
lement en Angleterre, en congé ».
L'INDUSTRIE DU THÉ EN ANNAM
L'entreprise Lombard & Cie
Monsieur le Directeur,
Nous venons de lire dans le n° 6, du 31 dé-
cembre dernier, de votre estimable et si
intéressant «Journal », un article (page 181)
dans lequel un paragraphe nous vise impli-
citement ; c'est celui commençant par ces
mots:.« En Annam l'ignorance des procédés
techniques etc., etc. » Comme nous pensons
que vous avez été induit en erreur, en ce qui
concerne l'état d'avancement de l'industrie
du thé en Annam, nous nous permettons de
vous envoyer quelques renseignements sur
l'entreprise que nous avons créée, actuel-
lement en pleine prospérité, renseignements
qui vous permettront de rétablir les faits (1)
(1) L'article de M. GUIGON, inséré dans le n* 7 du
« J. d'A. T. » n'étaii. évidemment pas encore par-
venu à Tourane, le 15 février; mais MM. LOMBARD
& C1* y répondent en quelque sorte par avance.
N. DE LA Rio.
C'est au commencement de 1895 que nous
avons créé notre société dans le double but
de faire nous-mêmes de grandes plantations
de thé et d'exploiter d'une manière ration-
nelle celles déjà existantes dans la région et
qui avaient été créées par les Annamites et,
en même temps, de préparer le thé pour la
consommation française, d'après la méthode
chinoise et par les procédés mécaniques
perfectionnés de Ceylan.
Notre premier soin fut donc de faire venir
des préparateurs de Ceylan et des prépara-
teurs chinois. Nous pûmes assez facilement
nous procurer à Ceylan les premiers, mais
ce thé préparé par eux, fort joli du reste, ne
répondait pas suffisamment au goût du con-
sommateur français. Ce ne fut qu'après de
longs mois de démarches et de pourparlers,
et grâce à de gros sacrifices, que nous pûmes
« Le Fourcroya gigantea occu pe à Dau-
racherra 5o acres, mais nous ne sommes pas
tentés de donner une grande extension à la
culture de cette espèce, car sa fibre est infé-
rieure à celle du Sisal.
« Cette année même, un lot de chanvre
de Sisal, récolté et préparé à Dauracherra
Estate, a réalisé à Londres £ 36-io d. par
tonne ; les courtiers en ont dit le plus grand
bien.
« Le climat de cette partie de l'Inde con-
vient très bien au chanvre de Sisal et aux
plantes similaires. Elles développent une
végétation luxuriante et n'exigent que très
peu de soins culturaux.
« A l'heure qu'il est, Dauracherra Estate
appartient à un petit groupe de particuliers,
planteurs du voisinage; mais, depuis que le
chanvre de Sisal a fait ici ses preuves si bril-
lamment, nous nous occupons à transfor-
mer notre entreprise en une grande société
par actions, au capital de £ 25.000, ce qui
nous permettra de créer une vaste planta-
tion, outillée selon le dernier mot de la
science mécanique. Jusqu'à ce jour, nous
nous sommes servis de la défibreuse .de
DEATH & ELLWOOD, mais le nombre de feuilles
que cette machine est capable de défibrer
dans sa journée, est trop insuffisant.
« En défibrant au moyen de la dite ma-
chine, les fibres nous reviennent à £ 12 la
tonne, rendues à Londres, tous frais com-
pris. Je vous envoie des échantillons de nos
fibres de Sisal et de Fourcroya; ils ne sont
d'ailleurs pas caractéristiques, étant plus
courts que la moyenne de notre marchan-
dise.
« Dans cette même propriété de Daura-
cherra, il a été fait un très heureux essai de
culture de caféier, tant d'Arabie que de Li-
béria ; il y en a cent acres. Les caféiers de
Libéria, plantés en 1894, ont produit cette
année à raison de 5 et jusqu'à 7 cwt. de fèves
à l'acre.
« Si vous désirez d'autres renseignements.,
je me tiens à votre entière disposition. Vous
pouvez également vous adresser au secré-
taire de la Dauracherra Cot qui est actuel-
lement en Angleterre, en congé ».
L'INDUSTRIE DU THÉ EN ANNAM
L'entreprise Lombard & Cie
Monsieur le Directeur,
Nous venons de lire dans le n° 6, du 31 dé-
cembre dernier, de votre estimable et si
intéressant «Journal », un article (page 181)
dans lequel un paragraphe nous vise impli-
citement ; c'est celui commençant par ces
mots:.« En Annam l'ignorance des procédés
techniques etc., etc. » Comme nous pensons
que vous avez été induit en erreur, en ce qui
concerne l'état d'avancement de l'industrie
du thé en Annam, nous nous permettons de
vous envoyer quelques renseignements sur
l'entreprise que nous avons créée, actuel-
lement en pleine prospérité, renseignements
qui vous permettront de rétablir les faits (1)
(1) L'article de M. GUIGON, inséré dans le n* 7 du
« J. d'A. T. » n'étaii. évidemment pas encore par-
venu à Tourane, le 15 février; mais MM. LOMBARD
& C1* y répondent en quelque sorte par avance.
N. DE LA Rio.
C'est au commencement de 1895 que nous
avons créé notre société dans le double but
de faire nous-mêmes de grandes plantations
de thé et d'exploiter d'une manière ration-
nelle celles déjà existantes dans la région et
qui avaient été créées par les Annamites et,
en même temps, de préparer le thé pour la
consommation française, d'après la méthode
chinoise et par les procédés mécaniques
perfectionnés de Ceylan.
Notre premier soin fut donc de faire venir
des préparateurs de Ceylan et des prépara-
teurs chinois. Nous pûmes assez facilement
nous procurer à Ceylan les premiers, mais
ce thé préparé par eux, fort joli du reste, ne
répondait pas suffisamment au goût du con-
sommateur français. Ce ne fut qu'après de
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