Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1902 31 mars 1902
Description : 1902/03/31 (A2,N9). 1902/03/31 (A2,N9).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377661s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 79
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 75
- Fig. 8 et 9: Serpes à cacao
N° 9- MARS 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 75 ■
nal de l'Agriculture Tropicale », gros négociants
résidant à Hambourg; c'est eux, d'ailleurs, qui
nous ont mis en rapport, il y a six mois, avec les
aimables propriétaires de la finca Arenal. Tous
ces messieurs s'offrent pour répondre aux ques-
tions que nos lecteurs pourraient avoir à poser
encore au sujet de la finca « El Baul» et d'une
manière générale, des choses agricoles au Guaté-
mala. Nous tenons à leur exprimer à cette place
notre sincère reconnaissance.
La gouge recourbée de M. Asturias
dont M. RENÉ GUÉRIN nous met à même de donner
jne description inédite, vaut la peine d'être remise
à nouveau sous les yeux de nos lecteurs; car déjà
le modèle figuré par le Dr PREUSS lui apparaissait
comme le meilleur outil à saigner les caoutchou-
tiers qu'il ait vu au cours de son voyage en Amé-
rique.
Or, le modèle nouveau constitue certainement
un progrès sensible sur l'invention primitive, consi-
gnée dans le livre du Dr Preuss.
La simple comparaison des deux figures ci-après,
suffit pour s'en rendre compte. En effet, voici
l'ancien modèle, « sabre d'abatis transformé » :
Fig. (5.
(Déjà publiée à la p. 133 du n* 5).
La gouge à caoutchouc d' « El Baul ».
D'après PRErss.
Et voici le nouveau, qui a été évidemment fabri-
qué exprès; il porte la marque d'une grande ma-
nufacture nord-américaine.
Fig. 7.
(Dessin fait d'après le spécimen communiqué au
«Journal d'AgricultureTropicale « par M.ASTURIAS).
La gouge à caoutchouc d' « El Baul ».
Nouveau modèle.
C'est une lame d'acier trempé, carrée du bout,
longue de 9 cm., large au sommet de près de4 cm.
et à la base, de 17 mm.; montée dans un beau
manche en bois dur, aplati, droit, de 10 cm. de
long. Cette lame d'acier s'amincit progressivement
à partir du manche, de telle sorte que son extré-
mité dépasse à peine l'épaisseur d'une carte à
jouer.
L'angle gauche de la lame est replié par en dessus,
de manière à former une gouttière arrondie, à peu
près de la largeur du doigt, dont le fond est à
45 degrés sur l'axe de l'instrument. Le bord gauche
de la lame est entaillé au-dessous de la gouttière,
de manière à ce que l'extrémité inférieure de cette
gouttière (celle qui est dirigée du côté de la main)
fasse saillie sur ce bord. Les parties tranchantes
sont les deux côtés de l'angle replié.
Autant qu'on peut en juger sans avoir travaillé
avec, l'outil semble répondre tout à fait à sa des-
tination.
La question des variétés. — Le témoi-
gnage du Dr PREUSS;
Nous ne saurions reprendre ici, dans son en-
semble, le problème des variétés du Castilloa
elastica. Ce sujet, d'un intérêt pratique de pre-
mier ordre, a déjà été traité à maintes reprises
dans le « Journal d'Agriculture Tropicale » par
MM. KCSCHNY, GODEFROY-LEBEUF, EUGÈNE POISSON,
H. PITTIER et nous-même. Dans une note insérée-
au cahier d'octobre, nous avons récapitulé le dé-
bat sans oser conclure ; nous y renvoyons les-
lecteurs purement et simplement.
Nous nous arrêterons davantage aux variétés
particulières au Guatémala. Nous avons publié,
dans notre cahier de décembre (p. 190), le résumé
d'une communication de M. JULIS POISSON sur le
« Hule liga », présentée à la réunion des Natura-
listes du Muséum le 26 novembreet basée, comme
nous venons de l'apprendre, sur les matériaux
provenant de la finca « El Baul ». Nous désirons
citer aujourd'hui un témoignage fort curieux,
celui du Dr PRRUSS. La louable précision de l'ar-
ticle de M. GUÉRIN permet, en effet, de raccorder
les observations de M. PREUssà celles de MM. ASTU- -
RIAS, RENÉ GUÉRIN et JULES POISSON; puisque
M. GUÉRIN spécifie que le mauvais Castilloa
existe à « El Baul », et que d'autre part cette ex-
ploitation est justement l'une de celles que
le Dr PREUSS a visitées le plus longuement.
Voici la description de PREUSS (pp. 38a-383) :
« Les propriétés physiques du latex du
Castilloa sont très particulièies. A Trinidad,
dans la plantation « La Tortuga », j'ai sca-
rifié, en arête de poisson, un Castilloa
elastica ; le latex ne s'écoula liquide que
tout au début, bientôt il devint épais et il
fallut le retirer des rigoles à l'aide des doigts
La scarification en arête de poisson n'était
donc ici d'aucune utilité.
«J'étais d'autant plus désappointé que j'avais
opéré de grand matin, lorsque le latex passe
pour être le plus fluide.
« Dans l'Equateur et au Guatémala, on
néglige complètement les quelques gouttes-
de latex fluide qui sourdent de la blessure
dans les premiers instants.
nal de l'Agriculture Tropicale », gros négociants
résidant à Hambourg; c'est eux, d'ailleurs, qui
nous ont mis en rapport, il y a six mois, avec les
aimables propriétaires de la finca Arenal. Tous
ces messieurs s'offrent pour répondre aux ques-
tions que nos lecteurs pourraient avoir à poser
encore au sujet de la finca « El Baul» et d'une
manière générale, des choses agricoles au Guaté-
mala. Nous tenons à leur exprimer à cette place
notre sincère reconnaissance.
La gouge recourbée de M. Asturias
dont M. RENÉ GUÉRIN nous met à même de donner
jne description inédite, vaut la peine d'être remise
à nouveau sous les yeux de nos lecteurs; car déjà
le modèle figuré par le Dr PREUSS lui apparaissait
comme le meilleur outil à saigner les caoutchou-
tiers qu'il ait vu au cours de son voyage en Amé-
rique.
Or, le modèle nouveau constitue certainement
un progrès sensible sur l'invention primitive, consi-
gnée dans le livre du Dr Preuss.
La simple comparaison des deux figures ci-après,
suffit pour s'en rendre compte. En effet, voici
l'ancien modèle, « sabre d'abatis transformé » :
Fig. (5.
(Déjà publiée à la p. 133 du n* 5).
La gouge à caoutchouc d' « El Baul ».
D'après PRErss.
Et voici le nouveau, qui a été évidemment fabri-
qué exprès; il porte la marque d'une grande ma-
nufacture nord-américaine.
Fig. 7.
(Dessin fait d'après le spécimen communiqué au
«Journal d'AgricultureTropicale « par M.ASTURIAS).
La gouge à caoutchouc d' « El Baul ».
Nouveau modèle.
C'est une lame d'acier trempé, carrée du bout,
longue de 9 cm., large au sommet de près de4 cm.
et à la base, de 17 mm.; montée dans un beau
manche en bois dur, aplati, droit, de 10 cm. de
long. Cette lame d'acier s'amincit progressivement
à partir du manche, de telle sorte que son extré-
mité dépasse à peine l'épaisseur d'une carte à
jouer.
L'angle gauche de la lame est replié par en dessus,
de manière à former une gouttière arrondie, à peu
près de la largeur du doigt, dont le fond est à
45 degrés sur l'axe de l'instrument. Le bord gauche
de la lame est entaillé au-dessous de la gouttière,
de manière à ce que l'extrémité inférieure de cette
gouttière (celle qui est dirigée du côté de la main)
fasse saillie sur ce bord. Les parties tranchantes
sont les deux côtés de l'angle replié.
Autant qu'on peut en juger sans avoir travaillé
avec, l'outil semble répondre tout à fait à sa des-
tination.
La question des variétés. — Le témoi-
gnage du Dr PREUSS;
Nous ne saurions reprendre ici, dans son en-
semble, le problème des variétés du Castilloa
elastica. Ce sujet, d'un intérêt pratique de pre-
mier ordre, a déjà été traité à maintes reprises
dans le « Journal d'Agriculture Tropicale » par
MM. KCSCHNY, GODEFROY-LEBEUF, EUGÈNE POISSON,
H. PITTIER et nous-même. Dans une note insérée-
au cahier d'octobre, nous avons récapitulé le dé-
bat sans oser conclure ; nous y renvoyons les-
lecteurs purement et simplement.
Nous nous arrêterons davantage aux variétés
particulières au Guatémala. Nous avons publié,
dans notre cahier de décembre (p. 190), le résumé
d'une communication de M. JULIS POISSON sur le
« Hule liga », présentée à la réunion des Natura-
listes du Muséum le 26 novembreet basée, comme
nous venons de l'apprendre, sur les matériaux
provenant de la finca « El Baul ». Nous désirons
citer aujourd'hui un témoignage fort curieux,
celui du Dr PRRUSS. La louable précision de l'ar-
ticle de M. GUÉRIN permet, en effet, de raccorder
les observations de M. PREUssà celles de MM. ASTU- -
RIAS, RENÉ GUÉRIN et JULES POISSON; puisque
M. GUÉRIN spécifie que le mauvais Castilloa
existe à « El Baul », et que d'autre part cette ex-
ploitation est justement l'une de celles que
le Dr PREUSS a visitées le plus longuement.
Voici la description de PREUSS (pp. 38a-383) :
« Les propriétés physiques du latex du
Castilloa sont très particulièies. A Trinidad,
dans la plantation « La Tortuga », j'ai sca-
rifié, en arête de poisson, un Castilloa
elastica ; le latex ne s'écoula liquide que
tout au début, bientôt il devint épais et il
fallut le retirer des rigoles à l'aide des doigts
La scarification en arête de poisson n'était
donc ici d'aucune utilité.
«J'étais d'autant plus désappointé que j'avais
opéré de grand matin, lorsque le latex passe
pour être le plus fluide.
« Dans l'Equateur et au Guatémala, on
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