Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1902 31 mars 1902
Description : 1902/03/31 (A2,N9). 1902/03/31 (A2,N9).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377661s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières65
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 79
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 75
- Fig. 8 et 9: Serpes à cacao
ï2 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 9 — Mars 1902
quides cupriques et particulièrement la bouil-
lie bordelaise. Je ne puis à ce sujetque répéter
-ce que je viens de dire plus haut au sujet des
insecticides toxiques, surtout les composés à
-base d'arsenite de cuivre. Il est certain que
le dépôt de la bouillie bordelaise, oxyde de
suivre hydraté ou carbonate de cuivre, est en
somme pour ainsi dire insoluble, surtout
dans l'eau bouillante privée d'acide carbo-
nique, qui sert à confectionner l'infusion des
feuilles de thé. Mais on doit considérer que,
pour des raisons diverses, les planteurs peu-
vent être amenés à utiliser d'autres produits
cupriques notablement plus solubles, tels les
verdets, le verdet gris ou acétate bibasique de
cuivre et le verdet cristallisé ou acétate neutre.
C'est pourquoi je considère qu'en principe,
on doit éviter l'emploi de la bouillie borde-
laise ou d'autres produits cupriques pour le
traitement des maladies du théier, surtout si
les feuilles doivent être récoltées peu de
temps après les pulvérisations.
POURUIDIÉ DES RACINES DU THÉISR. - Cette
maladie produite d'après M. MASSEE par le
Rosellinia radiciperda est à peine distincte,
du pourridié de la vigne et des arbres d'Eu-
rope, Mûrier, Pêcher, etc., produite par le
.RosellilZia necatrix.
Les racines attaquées ne tardent pas à
mourir et se couvrent d'une moisissure blan-
che, plus ou moins foisonnante ; à ce mo-
ment, la plante est déjà morte et ce n'est que
longtemps après que se montrent les organes
de fructification.
, En dehors du théier, ce champignon
attaque de nombreuses autres plantes. Il a
été découvert en Nouvelle-Zélande, mais
-,est à Ceylan qu'on l'a trouvé sur le théier.
Les pieds atteints doivent être arrachés et
les racines malades soigneusement récoltées
et brûlées. Pour éviter l'extension du para-
site aux plantes voisines par le sol, on en-
tourera les pieds atteints d'un fossé qui dé-
bordera de quelques mètres toutes les plan-
tes qui souffrent, on rejettera la terre en-
dedans, comme je l'ai conseillé pour le trai-
tement des maladies vermiculaires. La partie
infectée sera maintenue incuire et on arra-
chera systématiquement les mauvaises her-
bes, pour faire périr d'inanition le parasite.
On pourra aussi essayer l'action destruc-
tive du sulfure de carbone, qui a donné
d'assez bons résultats pour le traitement du
pourridié d'Europe. A la dose d'extinction,
il semble que i.5oo kil. à l'hectare ne soient
pas excessifs, appliqués sur terre nue.
Algue.
Cephaleuros virescens. — Cette espèce
forme sur les rameaux et les feuilles du
théier des disques n'atteignant pas un cen-
timètre, longtemps de couleur rougeâtre qui
passent au vert en veillissant. Cette maladie
est peu nuisible en général; mais si le para-
site est abondant, le théier peut souffrir. On
a conseillé l'élagage et l'emploi de la bouillie
bordelaise, mais on devra observer les res-
trictions ci-dessus énoncécs. Le caféier et
d'autres plantes peuvent aussi présenter ce
parasite, observé sur le théier dans l'Inde.
Cette maladie porte en anglais le nom de
« RED RUST o.
PHANÉROGAMES
On a observé en Assam sur le théier la
présence de quelques espèces de Loranthus
non déterminés encore, genres de plantes
vertes qui, de la même famille et à la façon
du gui d'Europe, vivent en parasites sur le
bois de diverses plantes ligueuses. Il suffira
de supprimer les rameaux qui portent les
arbuscules, et avant floraison, pour que ces
végétaux parasites disparaissent.
Dr G. DELACROIX.
Directeur de la Station de Pathologie végétale (Paris
quides cupriques et particulièrement la bouil-
lie bordelaise. Je ne puis à ce sujetque répéter
-ce que je viens de dire plus haut au sujet des
insecticides toxiques, surtout les composés à
-base d'arsenite de cuivre. Il est certain que
le dépôt de la bouillie bordelaise, oxyde de
suivre hydraté ou carbonate de cuivre, est en
somme pour ainsi dire insoluble, surtout
dans l'eau bouillante privée d'acide carbo-
nique, qui sert à confectionner l'infusion des
feuilles de thé. Mais on doit considérer que,
pour des raisons diverses, les planteurs peu-
vent être amenés à utiliser d'autres produits
cupriques notablement plus solubles, tels les
verdets, le verdet gris ou acétate bibasique de
cuivre et le verdet cristallisé ou acétate neutre.
C'est pourquoi je considère qu'en principe,
on doit éviter l'emploi de la bouillie borde-
laise ou d'autres produits cupriques pour le
traitement des maladies du théier, surtout si
les feuilles doivent être récoltées peu de
temps après les pulvérisations.
POURUIDIÉ DES RACINES DU THÉISR. - Cette
maladie produite d'après M. MASSEE par le
Rosellinia radiciperda est à peine distincte,
du pourridié de la vigne et des arbres d'Eu-
rope, Mûrier, Pêcher, etc., produite par le
.RosellilZia necatrix.
Les racines attaquées ne tardent pas à
mourir et se couvrent d'une moisissure blan-
che, plus ou moins foisonnante ; à ce mo-
ment, la plante est déjà morte et ce n'est que
longtemps après que se montrent les organes
de fructification.
, En dehors du théier, ce champignon
attaque de nombreuses autres plantes. Il a
été découvert en Nouvelle-Zélande, mais
-,est à Ceylan qu'on l'a trouvé sur le théier.
Les pieds atteints doivent être arrachés et
les racines malades soigneusement récoltées
et brûlées. Pour éviter l'extension du para-
site aux plantes voisines par le sol, on en-
tourera les pieds atteints d'un fossé qui dé-
bordera de quelques mètres toutes les plan-
tes qui souffrent, on rejettera la terre en-
dedans, comme je l'ai conseillé pour le trai-
tement des maladies vermiculaires. La partie
infectée sera maintenue incuire et on arra-
chera systématiquement les mauvaises her-
bes, pour faire périr d'inanition le parasite.
On pourra aussi essayer l'action destruc-
tive du sulfure de carbone, qui a donné
d'assez bons résultats pour le traitement du
pourridié d'Europe. A la dose d'extinction,
il semble que i.5oo kil. à l'hectare ne soient
pas excessifs, appliqués sur terre nue.
Algue.
Cephaleuros virescens. — Cette espèce
forme sur les rameaux et les feuilles du
théier des disques n'atteignant pas un cen-
timètre, longtemps de couleur rougeâtre qui
passent au vert en veillissant. Cette maladie
est peu nuisible en général; mais si le para-
site est abondant, le théier peut souffrir. On
a conseillé l'élagage et l'emploi de la bouillie
bordelaise, mais on devra observer les res-
trictions ci-dessus énoncécs. Le caféier et
d'autres plantes peuvent aussi présenter ce
parasite, observé sur le théier dans l'Inde.
Cette maladie porte en anglais le nom de
« RED RUST o.
PHANÉROGAMES
On a observé en Assam sur le théier la
présence de quelques espèces de Loranthus
non déterminés encore, genres de plantes
vertes qui, de la même famille et à la façon
du gui d'Europe, vivent en parasites sur le
bois de diverses plantes ligueuses. Il suffira
de supprimer les rameaux qui portent les
arbuscules, et avant floraison, pour que ces
végétaux parasites disparaissent.
Dr G. DELACROIX.
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