Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1902 28 février 1902
Description : 1902/02/28 (A2,N8). 1902/02/28 (A2,N8).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377660c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 53
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- .......... Page(s) .......... 55
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- .......... Page(s) .......... 56
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- ACTUALITES
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- FIGURES
- Figures 3, 4 et 5. Photographies démontrant l'action des engrais sur l'arachide, à la station de Southern P. ne.
4o JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 8 — FÉv. 1902
assure un nouveau pied vigoureux, tandis
que les racines adventives ne donnent que
des pieds souffreteux qui périssent à la pre-
mière floraison ou à l'entrée en production ;
elles ne donnent de toute façon que des gousses
ridées, à classer comme deuxièmes et troi -
sièmes qualités, une fois la préparation
achevée.
Nombre de fruits à laisser par pied.
Effet désastreux des sécheresses. —
Je suis d'accord avec M. JÉNOT qu'il est bon
de ne laisser sur chaque pied qu'un nombre
assez restreint de gousses. Cependant, la
bnse la plus importante pour avoir de belles
gousses, c'est plutôt d'avoir de la pluie à
; époque de la fécondation des vanilliers.
Pas de pluie — gousses petites, même si
vous n'en laissez que très peu par pied. De
la pluie à temps voulu, et vous aurez de
celles gousses, même si les pieds sont très
hargés; à plus forte raison, s'ils n'ont qu'un
nombre de gousses raisonnable.
M. JINOT lui-même, malgré la précau-
tion de supprimer des gousses (ce qui se fait
d'ailleurs partout), n'évite pas les gousses
chétives, puisqu'il n'a fait que 35o kilos de
vanille l'année dernière, au lieudes 700 qu'il
espérait; la première floraison, sans pluie, ne
lui a produit que des vanillons.
Je ne sais que trop ce que c'est, me trou-
vant dan s une si tuation où la pluie fait défaut,
presque complètement, du 1er avril au ier ou
15 décembre.
Les cours indiqués par M. JÉNOT me
paraissent optimistes; la vanille n'obtient
plus cette année le prix de 40 et 5o francs le
kilo; il faut compter sur beaucoup moins.
Conclusion. — Tout ceci, simplement
pour rappeler que la culture de la vanille est
très délicate et peut être différente d'un pays
à un autre, d'un endroit à un autre de ce
même pays, d'un sol à un autre.
On plante la vanille, avec bon résultat, à la
surface du sol, comme on la plante aussi à
40 ou 5o cm. sous terre, en trou. On plante
en plein soleil ou sous ombrage; en terre
pauvre ou en terre riche.
A chacun, de reconnaître les procédés qui
conviennent à son cas particulier.
LJON TOUCHAIS.
CULTURE DU CAOUTCHOUC EN BIRMANIE
La station gouvernementale de Mergui, pour la culture de l'ilevea brisillensis.
(Lettres de MM. F. B. MANSON, Conservateur des Forêts du cercle de Tenasserim,
et J. A. WYLLIE, directeur de la Ferme d'épandage de Kambé, près Rangoon).
c
Les deux lettres qui suivent n'ont point besoin
de commentaires. Rappelons seule ment qu'il s'agit
d'expériences organisées sur uneéchelletrès vaste,
si grandioses même que les planteurs particuliers
de Ceylan et des établissements anglais du détroit
de Malacca (Straits Settlements) s'en sont émus, y
voyant une concurrence dangereuse pour leurs
intérêts financiers. Une requête en ce sens, couverte
de nombreuses signatures, fut adressée récem-
.4 ment au gouvernement, lequel, d'ailleurs, n'a pas
manqué de répondre, comme on pouvait s'y
attendre, par une fin de non-recevoir, basée sur
plusieurs considérations, savoir: que la culture du
caoutchouc est encore dans la phase des tâtonne-
ments et des écoles, ce qui implique, pour le gou-
- vernement, le devoir d'y apporter le puissant
appoint de ses ressources pécuniaires et scienti-
fiques; enoutre, cette culture rentre dans la caté-
gorie des travaux de reboisement dont l'attribution
à l'Etat, par principe, n'a jamais été sérieusement
contestée nulle part; au surplus, quelle que soit
l'étendue de l'entreprise de Mergui, elle ne risque
cependant point d'influencer sensiblement les prix
du caoutchouc, car sa production, même en sup-
posant un complet succès, représentera peu de
chose, comparée à la consommation totale de
caoutchouc dans le monde, consommation déjà
immense et qui s'accroit continuellement.
Lettre de Mr. Manson
« Cher Monsieur. J'ai le plaisir de vous
transmettre un article de mon ami , le major
J. A. WYLLIE, qui rend compte, très suc- -
cinctement, des efforts faits pour propager
le caoutchoutier de Para et les autres espèces
américaines dans la province de Tenasserim
assure un nouveau pied vigoureux, tandis
que les racines adventives ne donnent que
des pieds souffreteux qui périssent à la pre-
mière floraison ou à l'entrée en production ;
elles ne donnent de toute façon que des gousses
ridées, à classer comme deuxièmes et troi -
sièmes qualités, une fois la préparation
achevée.
Nombre de fruits à laisser par pied.
Effet désastreux des sécheresses. —
Je suis d'accord avec M. JÉNOT qu'il est bon
de ne laisser sur chaque pied qu'un nombre
assez restreint de gousses. Cependant, la
bnse la plus importante pour avoir de belles
gousses, c'est plutôt d'avoir de la pluie à
; époque de la fécondation des vanilliers.
Pas de pluie — gousses petites, même si
vous n'en laissez que très peu par pied. De
la pluie à temps voulu, et vous aurez de
celles gousses, même si les pieds sont très
hargés; à plus forte raison, s'ils n'ont qu'un
nombre de gousses raisonnable.
M. JINOT lui-même, malgré la précau-
tion de supprimer des gousses (ce qui se fait
d'ailleurs partout), n'évite pas les gousses
chétives, puisqu'il n'a fait que 35o kilos de
vanille l'année dernière, au lieudes 700 qu'il
espérait; la première floraison, sans pluie, ne
lui a produit que des vanillons.
Je ne sais que trop ce que c'est, me trou-
vant dan s une si tuation où la pluie fait défaut,
presque complètement, du 1er avril au ier ou
15 décembre.
Les cours indiqués par M. JÉNOT me
paraissent optimistes; la vanille n'obtient
plus cette année le prix de 40 et 5o francs le
kilo; il faut compter sur beaucoup moins.
Conclusion. — Tout ceci, simplement
pour rappeler que la culture de la vanille est
très délicate et peut être différente d'un pays
à un autre, d'un endroit à un autre de ce
même pays, d'un sol à un autre.
On plante la vanille, avec bon résultat, à la
surface du sol, comme on la plante aussi à
40 ou 5o cm. sous terre, en trou. On plante
en plein soleil ou sous ombrage; en terre
pauvre ou en terre riche.
A chacun, de reconnaître les procédés qui
conviennent à son cas particulier.
LJON TOUCHAIS.
CULTURE DU CAOUTCHOUC EN BIRMANIE
La station gouvernementale de Mergui, pour la culture de l'ilevea brisillensis.
(Lettres de MM. F. B. MANSON, Conservateur des Forêts du cercle de Tenasserim,
et J. A. WYLLIE, directeur de la Ferme d'épandage de Kambé, près Rangoon).
c
Les deux lettres qui suivent n'ont point besoin
de commentaires. Rappelons seule ment qu'il s'agit
d'expériences organisées sur uneéchelletrès vaste,
si grandioses même que les planteurs particuliers
de Ceylan et des établissements anglais du détroit
de Malacca (Straits Settlements) s'en sont émus, y
voyant une concurrence dangereuse pour leurs
intérêts financiers. Une requête en ce sens, couverte
de nombreuses signatures, fut adressée récem-
.4 ment au gouvernement, lequel, d'ailleurs, n'a pas
manqué de répondre, comme on pouvait s'y
attendre, par une fin de non-recevoir, basée sur
plusieurs considérations, savoir: que la culture du
caoutchouc est encore dans la phase des tâtonne-
ments et des écoles, ce qui implique, pour le gou-
- vernement, le devoir d'y apporter le puissant
appoint de ses ressources pécuniaires et scienti-
fiques; enoutre, cette culture rentre dans la caté-
gorie des travaux de reboisement dont l'attribution
à l'Etat, par principe, n'a jamais été sérieusement
contestée nulle part; au surplus, quelle que soit
l'étendue de l'entreprise de Mergui, elle ne risque
cependant point d'influencer sensiblement les prix
du caoutchouc, car sa production, même en sup-
posant un complet succès, représentera peu de
chose, comparée à la consommation totale de
caoutchouc dans le monde, consommation déjà
immense et qui s'accroit continuellement.
Lettre de Mr. Manson
« Cher Monsieur. J'ai le plaisir de vous
transmettre un article de mon ami , le major
J. A. WYLLIE, qui rend compte, très suc- -
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