Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1902 31 mars 1902
Description : 1902/03/31 (A2,N9). 1902/03/31 (A2,N9).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377661s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 79
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 75
- Fig. 8 et 9: Serpes à cacao
7O JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 9 — MARS 1902
Pour d'autres parasites animaux que leur
petitesse ne permet pas de récolter un à un,
qui, en général, sont si nombreux sur l'or-
gane atteint qu'ils peuvent le couvrir en en-
tier, tels les Pucerons, les Coccides, etc., la
seule chose à faire est l'élagage suivi de
destruction par le feu de toutes les parties
envahies. Si la portion enlevée est considé-
rable, on facilitera la végétation de nouveaux
bourgeons par l'apport d'engrais azotés à
végétation rapide, tels que le nitrate de soude
à la dose moyenne de 25o kilogs par hectare.
Ceprocédé aidera aussi sans doute la poussée
de mauvaises herbes, dont on devra se dé-
barasser par le sarclage.
Je considère en tout cas, que dans la cir-
constance, on devra à tout prix, et c'est là
.une mesure de stricte honnêteté, s'abstenir
■ d'employer les insecticides toxiques emplo-
yés parfois en agriculture ordinaire ou en
arboriculture. Il n'est pas besoin de disser-
ter longtemps pour faire comprendre aux
planteurs de thé que les solutions savonneu-
ses et pétrolées et surtout les composés ren-
fermant de l'arsenite de cuivre, si gravement
toxiques et qui se retrouvent dans l'infusion
des feuilles doivent être impitoyablement
proscrits comme moyen thérapeutique. Si les
procédés préconisés plus haut sont insuffi-
sants, l'intérêt général exige l'arrachage et la
destruction complète des plantes.
Dans la lutte contre les insectes parasites,
on devra, toutes les fois qu'il sera possible,
songer aux autres insectes capables d'amener
la destruction de ces parasites de la plante.
Les essais faits en Californie par l'importation
de coccinelles attaquant dans cette région les
dangereuses cochenilles de l'oranger et du
citronnier, sont très encourageants et méri-
tent d'être étendus à d'autres cultures.
D'un autre côté, la protection des oiseaux
insectivores, qui pour les exigences de la
mode, sont souvent détruits sans mé,na..
< g ement, est une mesure qui s'impose.
Maladies vermiculaires. — Les mala-
dies vermiculaires sont produites par le pa-
rasitisme de vers nématodes, appelés vulgai-
rement « anguillules ».
.U ne espèce, le Tylenchus acutocaudatus a
été signalée à Java par le Dr ZIMMERMANN,
qui l'y'avait déjà vue sur Caféier. La plante
est atteinte très jeune, lorsque les pieds n'ont
que 7 à 15 centimètres; ils deviennent lan-
guissants et les feuilles se déssèchent; le mal
siège exclusivement dans les racines. On voit
dans leurs tissus des taches jaunes, qui bru-
nissent, puis ces racines périssent et il y
existe de nombreuses anguillules qu'on ne
peut voir qu'au microscope.
M. ZIMMERMANN conseille d'arracher et
brûler les pieds atteints et de veiller à la dé-
sinfection des instruments, par un séjour de
quelques minutes dans l'eau bouillante, par
exemple; ces instruments sont, en effet, ca-
pable d'inoculer le parasite à un sol indemne.
On évitera, aussi de cultiver le théier dans
un endroit où le caféier a été atteint du mal.
Dans le sud de l'Inde, dans la région de
Madras, M. BARBER a découvert la présence
d'une autre anguillule, non moins dange-
reuse, Y'Heterodera radicicola. Cette anguil-
lule attaque une quantité de plantes agricoles
de tous les climats et, en pays chauds parti-
culièrement, le caféier; mais elle constitue
sur chaque espèce végétale une race spéciale,
qui ne passe. pas sans quelque difficulté sur
d'autres plantes.
La maladie due à cette anguillule est ca-
ractérisée par une réaction des plantes
atteintes, qui se traduit par des renflements
très nets sur les racines parasitées. Après
un certain temps, ces productions se putré-
fient comme la racine elle-même. Exté-
rieurement le système foliaire jaunit, se
dessèche peu à peu et la plante meurt.
Pour ce qui est du traitement, on devra
employer les mêmes précautions que pour le
cas précédent. Et, de même aussi que dans
ce cas, il est indiqué d'essayer l'assainisse-
ment du sol et la destruction des anguillules
par l'emploi du sulfure de carbone, appliqué
comme je l'ai déjà dit, en période légè-
rement humide.
Les doses doivent varier suivant que le
traitement sera un traitement d'extinction ou
d'entretien. Le premier tuerait les plantes
vivantes; il est à appliquer sur le sol nu à la
dose de 1500 à 2000 kg. à l'hectare. Pour le
Pour d'autres parasites animaux que leur
petitesse ne permet pas de récolter un à un,
qui, en général, sont si nombreux sur l'or-
gane atteint qu'ils peuvent le couvrir en en-
tier, tels les Pucerons, les Coccides, etc., la
seule chose à faire est l'élagage suivi de
destruction par le feu de toutes les parties
envahies. Si la portion enlevée est considé-
rable, on facilitera la végétation de nouveaux
bourgeons par l'apport d'engrais azotés à
végétation rapide, tels que le nitrate de soude
à la dose moyenne de 25o kilogs par hectare.
Ceprocédé aidera aussi sans doute la poussée
de mauvaises herbes, dont on devra se dé-
barasser par le sarclage.
Je considère en tout cas, que dans la cir-
constance, on devra à tout prix, et c'est là
.une mesure de stricte honnêteté, s'abstenir
■ d'employer les insecticides toxiques emplo-
yés parfois en agriculture ordinaire ou en
arboriculture. Il n'est pas besoin de disser-
ter longtemps pour faire comprendre aux
planteurs de thé que les solutions savonneu-
ses et pétrolées et surtout les composés ren-
fermant de l'arsenite de cuivre, si gravement
toxiques et qui se retrouvent dans l'infusion
des feuilles doivent être impitoyablement
proscrits comme moyen thérapeutique. Si les
procédés préconisés plus haut sont insuffi-
sants, l'intérêt général exige l'arrachage et la
destruction complète des plantes.
Dans la lutte contre les insectes parasites,
on devra, toutes les fois qu'il sera possible,
songer aux autres insectes capables d'amener
la destruction de ces parasites de la plante.
Les essais faits en Californie par l'importation
de coccinelles attaquant dans cette région les
dangereuses cochenilles de l'oranger et du
citronnier, sont très encourageants et méri-
tent d'être étendus à d'autres cultures.
D'un autre côté, la protection des oiseaux
insectivores, qui pour les exigences de la
mode, sont souvent détruits sans mé,na..
< g ement, est une mesure qui s'impose.
Maladies vermiculaires. — Les mala-
dies vermiculaires sont produites par le pa-
rasitisme de vers nématodes, appelés vulgai-
rement « anguillules ».
.U ne espèce, le Tylenchus acutocaudatus a
été signalée à Java par le Dr ZIMMERMANN,
qui l'y'avait déjà vue sur Caféier. La plante
est atteinte très jeune, lorsque les pieds n'ont
que 7 à 15 centimètres; ils deviennent lan-
guissants et les feuilles se déssèchent; le mal
siège exclusivement dans les racines. On voit
dans leurs tissus des taches jaunes, qui bru-
nissent, puis ces racines périssent et il y
existe de nombreuses anguillules qu'on ne
peut voir qu'au microscope.
M. ZIMMERMANN conseille d'arracher et
brûler les pieds atteints et de veiller à la dé-
sinfection des instruments, par un séjour de
quelques minutes dans l'eau bouillante, par
exemple; ces instruments sont, en effet, ca-
pable d'inoculer le parasite à un sol indemne.
On évitera, aussi de cultiver le théier dans
un endroit où le caféier a été atteint du mal.
Dans le sud de l'Inde, dans la région de
Madras, M. BARBER a découvert la présence
d'une autre anguillule, non moins dange-
reuse, Y'Heterodera radicicola. Cette anguil-
lule attaque une quantité de plantes agricoles
de tous les climats et, en pays chauds parti-
culièrement, le caféier; mais elle constitue
sur chaque espèce végétale une race spéciale,
qui ne passe. pas sans quelque difficulté sur
d'autres plantes.
La maladie due à cette anguillule est ca-
ractérisée par une réaction des plantes
atteintes, qui se traduit par des renflements
très nets sur les racines parasitées. Après
un certain temps, ces productions se putré-
fient comme la racine elle-même. Exté-
rieurement le système foliaire jaunit, se
dessèche peu à peu et la plante meurt.
Pour ce qui est du traitement, on devra
employer les mêmes précautions que pour le
cas précédent. Et, de même aussi que dans
ce cas, il est indiqué d'essayer l'assainisse-
ment du sol et la destruction des anguillules
par l'emploi du sulfure de carbone, appliqué
comme je l'ai déjà dit, en période légè-
rement humide.
Les doses doivent varier suivant que le
traitement sera un traitement d'extinction ou
d'entretien. Le premier tuerait les plantes
vivantes; il est à appliquer sur le sol nu à la
dose de 1500 à 2000 kg. à l'hectare. Pour le
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