Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1902 31 mars 1902
Description : 1902/03/31 (A2,N9). 1902/03/31 (A2,N9).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377661s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 79
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 75
- Fig. 8 et 9: Serpes à cacao
78 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI, Q - MARS 1902
- nous allons examiner l'aspect économique
général du pays rizier de la Louisiane et des
régions limitrophes. Les cultivateurs de riz
achètent tout ce qu'ils consomment, sauf le
riz et une faible proportion de viande. —
Pendant l'année qui a fini au ier août 1901,
on a amené et vendu, rien qu'à Crowley,
2800 chevaux et mules (dans une propor-
tion de 85 mules pour 15 chevaux). - Ce
nombre ne comprend pas les quantités consi-
dérables venues des Etats du Nord avec les
émigrants mêmes. Kansas City et Saint-Louis
sont les marchés qui fournissent le plus de
ces animaux de trait. Ce qui se fait à Crowley
n'est qu'un exemple de ce qui se fait dans la
plupart des villes situées dans la zone de
culture de riz.
Une source-d'étonnement continuel pour
les étrangers est la quantité de trains char-
gés de machines, qui arrivent dans la con-
trée : herses, charrues, semoirs en ligne et
à la volée, lieuses, batteuses, et chariots pour
la culture et l'explo'itation; —pompes, ma-
chines et chaudières pour les usines d'irri-
gation, depuis les locomobiles de batteuses,
de 20 chevaux, employées aussi pour pomper
l'eau destinée aux petites surfaces, jusqu'aux
grandes machines Corliss de 450 chevaux,
dont on voit jusqu'à quatre pour une seule
usine élévatoire. Les dépenses occasionnées
par les usines d'irrigation, vont de 5 à 8 dol-
lars par acre, les installations les moins fortes
étant relativement les plus chères.
Le nombre de lieuses vendues l'an dernier
à Crowley, rien que pour la paroisse d'Aca-
dià, a été de 315 ; les modèles courants sont
ceux de Deering, Mac Cormick et Piano. Le
nombre des appareils de battage vendus l'an-
née dernière, pour le même territoire, a été
de 47, les principales batteuses en usage
étant celles de Advance, Gaar Scott et Case.
Pour ces statistiques, la région considérée
est celle qui avoisine Crowley, c'est la plus
importante déjà zone de culture du riz. La
plupart des machines qui y sont vendues
sont destinées à compenser l'usure et les
mises hors de service, car il n'y a aux envi-
rons que peu de terrains encore non exploi-
tés. La durée moyenne d'une lieuse est de
trois à quatre ans; celle d'une batteuse, de
quatre à cinq ans. On voit d'après cela que
l'entretien du matériel est très onéreux.
Les denrées, au cours actuel, montent à
des prix fabuleux : le maïs vaut 70 cents
le boisseau (3 fr. 70); l'avoine, 55 cents
(2 fr. 90).
Il y a, dans le Sud-Ouest de la Louisiane,
vingt et un moulins à riz, qui diffèrent con-
sidérablement de ceux de la Nouvelle-
Orléans. Ils ne coûtent que 40 à 5o.ooo dol-
lars chacun, et peuvent travailler de 8 à
i.5oo barils de paddy par 24 heures.
Huit de ces moulins sont à Crowley. Ils
ont reçu l'an dernier environ 800.000 barils
de paddy. Ces moulins emploient de 25 à
40 hommes chacun. Ils écoulent leurs pro-
duits dans tous les Etats-Unis, et, en en-
voient une certaine quantité à Porto-Rico.
Toutes les machines viennent du Nord,
les machines à vapeur en particulier de
New-York et d'Indianopolis. Et c'est ainsi
qu'un fermier originaire de l'Illinois, fait du
riz en Louisiane avec des herses venant de
son pays natal, des charrues fabriquées à
Quincy, à Moline ou à Canton, un semoir
sortant de Havana, une lieuse de Chicago et
une batteuse provenant de l'un des Etats
limitrophes.
L'industrie du riz dans le Sud-O uest de la
Louisiane est vieille de 10 ans à peine; or,.
non seulement elle fournit à l'heure actuelle
de quoi répondre aux trois cinquièmes de la
demande intérieure des Etats-Unis, mais
encore la surface consacrée au riz, augmente-
t-elle sans cesse, et la Louisiane et la partie
attenante du Texas, seront bientôt en me*
sure de tenir tout le marché national.
- nous allons examiner l'aspect économique
général du pays rizier de la Louisiane et des
régions limitrophes. Les cultivateurs de riz
achètent tout ce qu'ils consomment, sauf le
riz et une faible proportion de viande. —
Pendant l'année qui a fini au ier août 1901,
on a amené et vendu, rien qu'à Crowley,
2800 chevaux et mules (dans une propor-
tion de 85 mules pour 15 chevaux). - Ce
nombre ne comprend pas les quantités consi-
dérables venues des Etats du Nord avec les
émigrants mêmes. Kansas City et Saint-Louis
sont les marchés qui fournissent le plus de
ces animaux de trait. Ce qui se fait à Crowley
n'est qu'un exemple de ce qui se fait dans la
plupart des villes situées dans la zone de
culture de riz.
Une source-d'étonnement continuel pour
les étrangers est la quantité de trains char-
gés de machines, qui arrivent dans la con-
trée : herses, charrues, semoirs en ligne et
à la volée, lieuses, batteuses, et chariots pour
la culture et l'explo'itation; —pompes, ma-
chines et chaudières pour les usines d'irri-
gation, depuis les locomobiles de batteuses,
de 20 chevaux, employées aussi pour pomper
l'eau destinée aux petites surfaces, jusqu'aux
grandes machines Corliss de 450 chevaux,
dont on voit jusqu'à quatre pour une seule
usine élévatoire. Les dépenses occasionnées
par les usines d'irrigation, vont de 5 à 8 dol-
lars par acre, les installations les moins fortes
étant relativement les plus chères.
Le nombre de lieuses vendues l'an dernier
à Crowley, rien que pour la paroisse d'Aca-
dià, a été de 315 ; les modèles courants sont
ceux de Deering, Mac Cormick et Piano. Le
nombre des appareils de battage vendus l'an-
née dernière, pour le même territoire, a été
de 47, les principales batteuses en usage
étant celles de Advance, Gaar Scott et Case.
Pour ces statistiques, la région considérée
est celle qui avoisine Crowley, c'est la plus
importante déjà zone de culture du riz. La
plupart des machines qui y sont vendues
sont destinées à compenser l'usure et les
mises hors de service, car il n'y a aux envi-
rons que peu de terrains encore non exploi-
tés. La durée moyenne d'une lieuse est de
trois à quatre ans; celle d'une batteuse, de
quatre à cinq ans. On voit d'après cela que
l'entretien du matériel est très onéreux.
Les denrées, au cours actuel, montent à
des prix fabuleux : le maïs vaut 70 cents
le boisseau (3 fr. 70); l'avoine, 55 cents
(2 fr. 90).
Il y a, dans le Sud-Ouest de la Louisiane,
vingt et un moulins à riz, qui diffèrent con-
sidérablement de ceux de la Nouvelle-
Orléans. Ils ne coûtent que 40 à 5o.ooo dol-
lars chacun, et peuvent travailler de 8 à
i.5oo barils de paddy par 24 heures.
Huit de ces moulins sont à Crowley. Ils
ont reçu l'an dernier environ 800.000 barils
de paddy. Ces moulins emploient de 25 à
40 hommes chacun. Ils écoulent leurs pro-
duits dans tous les Etats-Unis, et, en en-
voient une certaine quantité à Porto-Rico.
Toutes les machines viennent du Nord,
les machines à vapeur en particulier de
New-York et d'Indianopolis. Et c'est ainsi
qu'un fermier originaire de l'Illinois, fait du
riz en Louisiane avec des herses venant de
son pays natal, des charrues fabriquées à
Quincy, à Moline ou à Canton, un semoir
sortant de Havana, une lieuse de Chicago et
une batteuse provenant de l'un des Etats
limitrophes.
L'industrie du riz dans le Sud-O uest de la
Louisiane est vieille de 10 ans à peine; or,.
non seulement elle fournit à l'heure actuelle
de quoi répondre aux trois cinquièmes de la
demande intérieure des Etats-Unis, mais
encore la surface consacrée au riz, augmente-
t-elle sans cesse, et la Louisiane et la partie
attenante du Texas, seront bientôt en me*
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