Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1902 30 avril 1902
Description : 1902/04/30 (A2,N10). 1902/04/30 (A2,N10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776626
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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- Sommaire
Iio JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI io - AVRIL 1902
café est mis dans l'eau, où il reste jusqu'au
lendemain matin ; il est ensuite lavé et débar-
rassé, autantquepossible, delagangue. Après
ce lavage, le café est mis en tas, et, pendant
quatre jours, on le laisse fermenter à sec, en
ayant soin de retourner le tas trois fois par
jour. On le lave ensuite soigneusement et on
le laisse dans l'eau pendant 48 heures, puis,
après l'avoir lavé une dernière fois, on
l'étend en couche mince, sur des bacs à
sécher. Après cette première dessiccation,
on porte le café à l'étuve, où on le laisse
48 heures, il devient dur comme du verre
(« glashaard », terme technique d'usage gé-
néral à Java). Enfin on le débarrasse de sa
parche, on le trie. On le garde en magasin,
surplace, quelques mois avant de l'expédier.
Le procédé de M. Ligtvoet. — Selon
M. LIGTVOET, c'est à l'étuvage qu'il faut
attribuer surtout la belle teinte si appréciée
du café de Soekamangli ; ce procédé assure,
en effet, une dessiccation rapide et très par-
faite, condition essentielle pour avoir du
café de Libéria jaune.
Mais cette opération entraîne des frais
considérables de machinerie et aussi de com-
bustible, car l'étuve doit être fortement
chauffée jour et nuit ; aussi M. LIGTVOET,
tout en s'inspirant de la méthode de Soeka-
mangli, applique-t-il dans sa propre caféerie
une méthode moins dispendieuse, grâce à
aquelle il arrive néanmoins à produire ac-
tuellement du Libéria de couleur jaune. Ne
pouvant terminer sa méthode de préparation
par l'étuvage, il supprime également le
lavage, employé à Soekamangli après la pre-
mière dessiccation, et il cherche à nettoyer le
café aussi complètement que possible avant
le séchage. Il y parvient, en le faisant fer-
menter sous l'eau et en le changeant de bac
journellement pendant cette fermentation.
Opinion de MM. Maurenbrecher et
Hamaker. — Ces Messieurs estiment que la
couleur jaune du café n'est pas tant le résultat
de la méthode de fermentation que de la
durée de l'emmagasinage ; qu'elle provient
aussi en partie de l'emploi des mortiers à riz
« Rice Pounders », de JOHN GORDON & CiO,
pour le décortiquage du café. Dans l'exploi-
tation que dirige M. HAMAKER, on avait
l'habitude de ne piler le café que deux fois,
mais un jour, par hasard, on avait procédé à
un troisième pilage, lequel avait duré si
longtemps que la masse en était devenue
toute chaude, et on avait obtenu un café d'un
beau brillant, qui fut vendu 28 florins le
pikul.
M. MAURENBRECHER, de son côté, a pré-
paré dernièrement un lot de café d'après la
méthode de CRONE, et ce café, qui a subi un
magasinage prolongé (« legkoffie »), offre
une ressemblance d'aspect complète avec
celui présenté par M. LIGTVOET et parle do-
maine de Soekamangli.
DATTES
Considérations sur les variétés
D'après SCHWEINFURTH.
Le Dr SCHWEINFURTH dont nous avons publié
une interview dans notre cahier de décembre
(p. 185), à propos des Ficus elastica du Caire et
de Tunis, vient de faire paraître, dans le« Garten.-
flora », un mémoire sur le dattier, travail remar-
quable, comme tout ce qui sort de sa plume ; c'est
dans ce document allemand que nous avons puisé
le chapitre que l'on va lire.
M. SCHWEINFURTH a pénétré autrefois très loin
vers le centre de l'Afrique ; depuis, il passe ses
hivers en Egypte, en Algérie et en Tunisie ; il
connait donc à fond le palmier dont il parle, Son
mémoire est d'actualité, car les Américains s'effor-
cent d'acclimater le dattier dans les déserts du Far-
West, les Australiens s'en occupent de leur côté, et
le Dr BONAVIA ne cesse de demander qu'on veuille
bien s'occuper d'introduire la culture du dattier,
pour le fruit, dans l'Inde Anglaise où une forme
locale est exploitée de temps immémorial, sur une
très vaste échelle, pour sa sève sucrée.
N. DE LA RÉD.
La multiplicité des variétés du dattier est
très grande ; dans la partie occidentale de
son habitat, on s'en fait une idée exagérée;.
café est mis dans l'eau, où il reste jusqu'au
lendemain matin ; il est ensuite lavé et débar-
rassé, autantquepossible, delagangue. Après
ce lavage, le café est mis en tas, et, pendant
quatre jours, on le laisse fermenter à sec, en
ayant soin de retourner le tas trois fois par
jour. On le lave ensuite soigneusement et on
le laisse dans l'eau pendant 48 heures, puis,
après l'avoir lavé une dernière fois, on
l'étend en couche mince, sur des bacs à
sécher. Après cette première dessiccation,
on porte le café à l'étuve, où on le laisse
48 heures, il devient dur comme du verre
(« glashaard », terme technique d'usage gé-
néral à Java). Enfin on le débarrasse de sa
parche, on le trie. On le garde en magasin,
surplace, quelques mois avant de l'expédier.
Le procédé de M. Ligtvoet. — Selon
M. LIGTVOET, c'est à l'étuvage qu'il faut
attribuer surtout la belle teinte si appréciée
du café de Soekamangli ; ce procédé assure,
en effet, une dessiccation rapide et très par-
faite, condition essentielle pour avoir du
café de Libéria jaune.
Mais cette opération entraîne des frais
considérables de machinerie et aussi de com-
bustible, car l'étuve doit être fortement
chauffée jour et nuit ; aussi M. LIGTVOET,
tout en s'inspirant de la méthode de Soeka-
mangli, applique-t-il dans sa propre caféerie
une méthode moins dispendieuse, grâce à
aquelle il arrive néanmoins à produire ac-
tuellement du Libéria de couleur jaune. Ne
pouvant terminer sa méthode de préparation
par l'étuvage, il supprime également le
lavage, employé à Soekamangli après la pre-
mière dessiccation, et il cherche à nettoyer le
café aussi complètement que possible avant
le séchage. Il y parvient, en le faisant fer-
menter sous l'eau et en le changeant de bac
journellement pendant cette fermentation.
Opinion de MM. Maurenbrecher et
Hamaker. — Ces Messieurs estiment que la
couleur jaune du café n'est pas tant le résultat
de la méthode de fermentation que de la
durée de l'emmagasinage ; qu'elle provient
aussi en partie de l'emploi des mortiers à riz
« Rice Pounders », de JOHN GORDON & CiO,
pour le décortiquage du café. Dans l'exploi-
tation que dirige M. HAMAKER, on avait
l'habitude de ne piler le café que deux fois,
mais un jour, par hasard, on avait procédé à
un troisième pilage, lequel avait duré si
longtemps que la masse en était devenue
toute chaude, et on avait obtenu un café d'un
beau brillant, qui fut vendu 28 florins le
pikul.
M. MAURENBRECHER, de son côté, a pré-
paré dernièrement un lot de café d'après la
méthode de CRONE, et ce café, qui a subi un
magasinage prolongé (« legkoffie »), offre
une ressemblance d'aspect complète avec
celui présenté par M. LIGTVOET et parle do-
maine de Soekamangli.
DATTES
Considérations sur les variétés
D'après SCHWEINFURTH.
Le Dr SCHWEINFURTH dont nous avons publié
une interview dans notre cahier de décembre
(p. 185), à propos des Ficus elastica du Caire et
de Tunis, vient de faire paraître, dans le« Garten.-
flora », un mémoire sur le dattier, travail remar-
quable, comme tout ce qui sort de sa plume ; c'est
dans ce document allemand que nous avons puisé
le chapitre que l'on va lire.
M. SCHWEINFURTH a pénétré autrefois très loin
vers le centre de l'Afrique ; depuis, il passe ses
hivers en Egypte, en Algérie et en Tunisie ; il
connait donc à fond le palmier dont il parle, Son
mémoire est d'actualité, car les Américains s'effor-
cent d'acclimater le dattier dans les déserts du Far-
West, les Australiens s'en occupent de leur côté, et
le Dr BONAVIA ne cesse de demander qu'on veuille
bien s'occuper d'introduire la culture du dattier,
pour le fruit, dans l'Inde Anglaise où une forme
locale est exploitée de temps immémorial, sur une
très vaste échelle, pour sa sève sucrée.
N. DE LA RÉD.
La multiplicité des variétés du dattier est
très grande ; dans la partie occidentale de
son habitat, on s'en fait une idée exagérée;.
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