Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1902 31 mars 1902
Description : 1902/03/31 (A2,N9). 1902/03/31 (A2,N9).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377661s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 79
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 75
- Fig. 8 et 9: Serpes à cacao
N° 9 - MARS 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 77
fournissent pour les besoins de l'irrigation
en quantité inépuisable, une eau meilleure
que celle des rivières.
Un homme et un attelage de quatre che-
vaux ou de quatre mules, suffisent pour la
culture et l'entretien d'une quarantaine d'hec-
tares de riz (100 acres), jusqu'au moment de
la moisson.
Le sol demande a être soigneusement pré-
paré ; en règle générale, on laboure peu pro-
fondément, maison cherche à avoir une terre
bien pulvérisée.
L'époque des semailles s'étend du com-
mencement d'avril à la fin de mai ; mais sou-
vent on sème même en mars ou juin. En
général, le temps est très favorable pendant
cette période. Pendant la saison des submer-
sions, qui commence lorsque le riz a 7 ou
8 centimètres de haut, il faut surveiller sans
cesse les levées pour éviter les pertes d'eau
par fissurage. Les levées sont, en effet, un
asile pour toutes sortes d'insectes et pour
les écrevisses, qui y produisent facilement
des fissures.
La récolte commence au début de sep-
tembre, et se prolonge souvent jusqu'à la fin
d'octobre. La moissonneuse-lieuse dont on
se sert, a la roue porteuse munie de gros
crampons, pour l'empêcher de glisser dans
la boue.
Les terres étant de niveau, et le sol imper-
méable, l'eau ne peut débarrasser la rizière
que par deux voies : soit qu'elle s'écoule à la
surface, soit qu'elle s'évapore. On sup-
prime en général l'eau 8 ou 10 jours avant
de commencer à couper, mais quelques
grosses pluies suffisent pour ramollir le sol
quand même.
L'attelage d'une lieuse comporte six bon-
nes mules. Le planteur ne peut pas compter
faire, avec une lieuse, plus de la moitié de ce
qu'il ferait, dans le même temps, s'il s'agis-
sait de blé ou d'avoine. Ceci est dû en partie
à ce que les jours sont courts, à l'époque de
la récolte du riz, et à des matinées obscurcies
de brouillard qui rendent la journée de tra-
vail plus courte. Comme nous l'avons dit, on
peut estimer que pour couper et battre
40 hectares de riz, il faut dépenser presque
exactement le double de ce que l'on comp-
terait pour la même surface d'avoine.
Une. récolte de riz produit en Lousiane à
peu près la même quantité de paille qu'une
répolte d'avoine, pour la même surface; la
paille sert de fourragé pour les mules, et à
peu près la même valeur alimentaire que
celle de l'avoine. Le produit en paddy, c'est-
à-dire en riz tel qu'il sort de la batteuse, est
encore à peu près le même que celui de
l'avoine, c'est-à dire de 25 à 75 boisseaux
par acre. La mesure ordinairement employée
pour le riz est le baril de 162 litres, soit en-
viron 4 boisseaux. Les fermiers comptent
ordinairement par sacs, le sac pesant de 160 à
200 livres. (1)
La valeur alimentaire du paddy est, à vo-
lume égal, intermédiaire entre celle de
l'avoine et celle du maïs égrené. On donne
souvent aux bestiauxles qualités inférieures.
Le riz se bat comme l'avoine, mais il est
plus difficile à séparer de la paille.
Jusqu'à ces dernières années, le paddy
était dirigé tel quel sur la Nouvelle-Or-
léans ; mais depuis quelques années, on a
bâti des moulins à riz dans tous les points où
cela pouvait présenter un avantage. Ces mou-
lins travaillent à façon, moyennant une
dîme, ou bien achètent le riz. Le nombre en
est assez grand pour avoir amené une con-
currence suffisante qui permet au fermier
de retirer un bon prix de sa récolte.
La valeur, par acre, d'une récolte de riz
varie dans de larges limites, depuis 12 dol-
lars jusqu'à plus de 100, dit-on. Pendant que
la plupart des fermiers empochent un profit
raisonnable, quelques-uns n'arrivent pas à
se tirer d'affaire.
Le revenu du propriétaire dépend de la
récolte; les conditions ordinaires, courantes,
sont celles-ci : le propriétaire fournit la terre,
l'eau et les semences, et reçoit pour sa part
la moitié de la récolte. Lorsque l'eau se paie
séparément, c'et généralement le cinquième
de la récolte qu'on abandonne à celui qui
la fournit.
Comme complément à cette rapide esquisse,
(i)Le boisseau américain vaut 35 livres 24. L'acre
vaut, O ha, 4047. La livre = 453 grammes.
fournissent pour les besoins de l'irrigation
en quantité inépuisable, une eau meilleure
que celle des rivières.
Un homme et un attelage de quatre che-
vaux ou de quatre mules, suffisent pour la
culture et l'entretien d'une quarantaine d'hec-
tares de riz (100 acres), jusqu'au moment de
la moisson.
Le sol demande a être soigneusement pré-
paré ; en règle générale, on laboure peu pro-
fondément, maison cherche à avoir une terre
bien pulvérisée.
L'époque des semailles s'étend du com-
mencement d'avril à la fin de mai ; mais sou-
vent on sème même en mars ou juin. En
général, le temps est très favorable pendant
cette période. Pendant la saison des submer-
sions, qui commence lorsque le riz a 7 ou
8 centimètres de haut, il faut surveiller sans
cesse les levées pour éviter les pertes d'eau
par fissurage. Les levées sont, en effet, un
asile pour toutes sortes d'insectes et pour
les écrevisses, qui y produisent facilement
des fissures.
La récolte commence au début de sep-
tembre, et se prolonge souvent jusqu'à la fin
d'octobre. La moissonneuse-lieuse dont on
se sert, a la roue porteuse munie de gros
crampons, pour l'empêcher de glisser dans
la boue.
Les terres étant de niveau, et le sol imper-
méable, l'eau ne peut débarrasser la rizière
que par deux voies : soit qu'elle s'écoule à la
surface, soit qu'elle s'évapore. On sup-
prime en général l'eau 8 ou 10 jours avant
de commencer à couper, mais quelques
grosses pluies suffisent pour ramollir le sol
quand même.
L'attelage d'une lieuse comporte six bon-
nes mules. Le planteur ne peut pas compter
faire, avec une lieuse, plus de la moitié de ce
qu'il ferait, dans le même temps, s'il s'agis-
sait de blé ou d'avoine. Ceci est dû en partie
à ce que les jours sont courts, à l'époque de
la récolte du riz, et à des matinées obscurcies
de brouillard qui rendent la journée de tra-
vail plus courte. Comme nous l'avons dit, on
peut estimer que pour couper et battre
40 hectares de riz, il faut dépenser presque
exactement le double de ce que l'on comp-
terait pour la même surface d'avoine.
Une. récolte de riz produit en Lousiane à
peu près la même quantité de paille qu'une
répolte d'avoine, pour la même surface; la
paille sert de fourragé pour les mules, et à
peu près la même valeur alimentaire que
celle de l'avoine. Le produit en paddy, c'est-
à-dire en riz tel qu'il sort de la batteuse, est
encore à peu près le même que celui de
l'avoine, c'est-à dire de 25 à 75 boisseaux
par acre. La mesure ordinairement employée
pour le riz est le baril de 162 litres, soit en-
viron 4 boisseaux. Les fermiers comptent
ordinairement par sacs, le sac pesant de 160 à
200 livres. (1)
La valeur alimentaire du paddy est, à vo-
lume égal, intermédiaire entre celle de
l'avoine et celle du maïs égrené. On donne
souvent aux bestiauxles qualités inférieures.
Le riz se bat comme l'avoine, mais il est
plus difficile à séparer de la paille.
Jusqu'à ces dernières années, le paddy
était dirigé tel quel sur la Nouvelle-Or-
léans ; mais depuis quelques années, on a
bâti des moulins à riz dans tous les points où
cela pouvait présenter un avantage. Ces mou-
lins travaillent à façon, moyennant une
dîme, ou bien achètent le riz. Le nombre en
est assez grand pour avoir amené une con-
currence suffisante qui permet au fermier
de retirer un bon prix de sa récolte.
La valeur, par acre, d'une récolte de riz
varie dans de larges limites, depuis 12 dol-
lars jusqu'à plus de 100, dit-on. Pendant que
la plupart des fermiers empochent un profit
raisonnable, quelques-uns n'arrivent pas à
se tirer d'affaire.
Le revenu du propriétaire dépend de la
récolte; les conditions ordinaires, courantes,
sont celles-ci : le propriétaire fournit la terre,
l'eau et les semences, et reçoit pour sa part
la moitié de la récolte. Lorsque l'eau se paie
séparément, c'et généralement le cinquième
de la récolte qu'on abandonne à celui qui
la fournit.
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(i)Le boisseau américain vaut 35 livres 24. L'acre
vaut, O ha, 4047. La livre = 453 grammes.
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