Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1902 30 avril 1902
Description : 1902/04/30 (A2,N10). 1902/04/30 (A2,N10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776626
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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- Sommaire
N° 10 —AVRIL .1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 109
ciale, a pris à la date du 8 juillet 1901 l'ar-
rêté transformant notre concession provi-
soire en propriété définitive.
Aussi avons-nous demandéune concession
nouvelle de 5oo hectares, faisant suite à la
première ; elle nous a été accordée par arrêté
du Résident supérieur de l'Annam en. date
du i o décembre 1901. Bien que la saison fût
très avancée, nous avons pu utiliser le peu de
temps qui nous restait, à commencer un dé-
frichement, à y faire de nombreux chemins,
et nous avons réussi à y planter plus de
10.000 pieds. Nos défrichiments de 1902
sont déjà commencés à leur tour, et, à l'au-
tomne prochain, 600.000 pieds au minimum
y seront mis en place.
Enfin nous allons agrandir notre usine de
Tourane, où nous venons d'installer de
nouvelles machines perfectionnées, faites
sur nos indications, et reçues il y a quelques
jours à peine.
Depuis le début de notre société, de nom-
breuses analyses de nos thés ont été faites
un peu partout ; toutes sont unanimes à
reconnaître et à proclamer les grandes qua-
lités de nos produits. Nous vous envoyons
une circulaire dans laquelle nous avons
groupé quelques unes de ces analyses. (Hô-
pital de Hanoï, Laboratoire cantonaL de Lau-
sanne,. Laboratoire municipal de Paris). Nous
y avons ajouté le rapport de M. le Dr Alf.
Riche, de Paris, membre de l'Académie de
médecine, directeurdu Laboratoire du Minis-
tère du Commerce, qui établit, de la façon
la plus formelle, la richesse remarquable de
nos thés en théine.
Nous ajouterons que nous avons obtenu
à l'Exposition universelle de 1900 une mé-
daille d'or, la plus haute récompense obtenue
par les thés des Colonies françaises. Nos
.thés sont d'ailleurs de plus en plus appréciés
et recherchés par le public.
Tourane (Annam), 15 février 1902.
LOMBARD & Cie
La bonne manière de préparer le Café de Libéria
A propos du procédé de Soekamangli
Le café de Libéria a été l'objet de différentes
.notes et articles, dans ce Journal; nous rappelle-
rons particulièrement les cahiers d'août, novembre
et décembre 1901.
Les renseignements que nous donnons aujour-
d'hui, sont extraits d'un récent numéro du « De
Indische Mercuur» (n mars 1902) et ont étécom-
muniqués primitivement à la Société d'Agricul-
ture de Soekaboemi (Java). Pour leur meilleure
intelligence, on aura intérêt à relire le chapitre
Manipulation i dans le livre de MM. BOUTILLY ET
VILBOUCHEVITCH : Le café de Libéria (Challamel,
Paris tooo).
On y trouvera décrites un grand nombre de mé-
thodes modernes de Java. Les noms des différents
planteurs, qui sont intervenus, au cours de la réu-
nion de Soekaboemi, s'y rencontrent déjà : ce sont,
en effet, les pionniers du café de Libéria à Java, où
cette culture, encore très discutée, a cependant
atteint un haut degré de perfection.
M. CRONE, de Tendjo-Ajoe, est l'auteur d'un
procédé de préparation récompensé en 1899 par un
prix de 3.000 florins (près de 7.000 francs) au
concours spécial de Malang. Ce procédé, dit
M. BOUTILLY, n'est autre que l'application du pro-
cédé WJJNEN-BOUTMY-HAMAKER (décrit à une autre
page du livre) avec cette différence que les cerises
sont restées sous l'eau pendant une nuit avant la
dépulpation et que,'au cours de la fermentation
à sec, qui flure cinq à six jours, les fruits en
parche ont été retournés régulièrement matin et
soir.
Après ce petit préambule, voici les principaux
faits énoncés au cours de la dite séance de la
Société de Soekaboemi :
Le procédé de Soekamangli. — Depuis
quelque temps, on a pu remarquer les hauts
prix atteints dans les ventes publiques par le
Libéria jaune, provenant de la plantation
Soekamangli (Samarang, Java).
Cette circonstance a amené M. LIGTVOF r
à demander à l'administration du domaine
comment elle s'y prenait, et c'est à son
récit que sont empruntées les indications
qui suivent :
On ne cueille qu'au moment où les fruits
sont bien mûrs ; on dépulpe aussitôt, puis îe
ciale, a pris à la date du 8 juillet 1901 l'ar-
rêté transformant notre concession provi-
soire en propriété définitive.
Aussi avons-nous demandéune concession
nouvelle de 5oo hectares, faisant suite à la
première ; elle nous a été accordée par arrêté
du Résident supérieur de l'Annam en. date
du i o décembre 1901. Bien que la saison fût
très avancée, nous avons pu utiliser le peu de
temps qui nous restait, à commencer un dé-
frichement, à y faire de nombreux chemins,
et nous avons réussi à y planter plus de
10.000 pieds. Nos défrichiments de 1902
sont déjà commencés à leur tour, et, à l'au-
tomne prochain, 600.000 pieds au minimum
y seront mis en place.
Enfin nous allons agrandir notre usine de
Tourane, où nous venons d'installer de
nouvelles machines perfectionnées, faites
sur nos indications, et reçues il y a quelques
jours à peine.
Depuis le début de notre société, de nom-
breuses analyses de nos thés ont été faites
un peu partout ; toutes sont unanimes à
reconnaître et à proclamer les grandes qua-
lités de nos produits. Nous vous envoyons
une circulaire dans laquelle nous avons
groupé quelques unes de ces analyses. (Hô-
pital de Hanoï, Laboratoire cantonaL de Lau-
sanne,. Laboratoire municipal de Paris). Nous
y avons ajouté le rapport de M. le Dr Alf.
Riche, de Paris, membre de l'Académie de
médecine, directeurdu Laboratoire du Minis-
tère du Commerce, qui établit, de la façon
la plus formelle, la richesse remarquable de
nos thés en théine.
Nous ajouterons que nous avons obtenu
à l'Exposition universelle de 1900 une mé-
daille d'or, la plus haute récompense obtenue
par les thés des Colonies françaises. Nos
.thés sont d'ailleurs de plus en plus appréciés
et recherchés par le public.
Tourane (Annam), 15 février 1902.
LOMBARD & Cie
La bonne manière de préparer le Café de Libéria
A propos du procédé de Soekamangli
Le café de Libéria a été l'objet de différentes
.notes et articles, dans ce Journal; nous rappelle-
rons particulièrement les cahiers d'août, novembre
et décembre 1901.
Les renseignements que nous donnons aujour-
d'hui, sont extraits d'un récent numéro du « De
Indische Mercuur» (n mars 1902) et ont étécom-
muniqués primitivement à la Société d'Agricul-
ture de Soekaboemi (Java). Pour leur meilleure
intelligence, on aura intérêt à relire le chapitre
Manipulation i dans le livre de MM. BOUTILLY ET
VILBOUCHEVITCH : Le café de Libéria (Challamel,
Paris tooo).
On y trouvera décrites un grand nombre de mé-
thodes modernes de Java. Les noms des différents
planteurs, qui sont intervenus, au cours de la réu-
nion de Soekaboemi, s'y rencontrent déjà : ce sont,
en effet, les pionniers du café de Libéria à Java, où
cette culture, encore très discutée, a cependant
atteint un haut degré de perfection.
M. CRONE, de Tendjo-Ajoe, est l'auteur d'un
procédé de préparation récompensé en 1899 par un
prix de 3.000 florins (près de 7.000 francs) au
concours spécial de Malang. Ce procédé, dit
M. BOUTILLY, n'est autre que l'application du pro-
cédé WJJNEN-BOUTMY-HAMAKER (décrit à une autre
page du livre) avec cette différence que les cerises
sont restées sous l'eau pendant une nuit avant la
dépulpation et que,'au cours de la fermentation
à sec, qui flure cinq à six jours, les fruits en
parche ont été retournés régulièrement matin et
soir.
Après ce petit préambule, voici les principaux
faits énoncés au cours de la dite séance de la
Société de Soekaboemi :
Le procédé de Soekamangli. — Depuis
quelque temps, on a pu remarquer les hauts
prix atteints dans les ventes publiques par le
Libéria jaune, provenant de la plantation
Soekamangli (Samarang, Java).
Cette circonstance a amené M. LIGTVOF r
à demander à l'administration du domaine
comment elle s'y prenait, et c'est à son
récit que sont empruntées les indications
qui suivent :
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sont bien mûrs ; on dépulpe aussitôt, puis îe
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